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Bill Gates veut taxer les robots pour développer des compétences humaines

Ouvriers, chauffeurs, caissiers sont les premiers métiers touchés par l'émergence de l'intelligence articifielle, et avec elle, des robots. Un remplacement de compétences, qui selon Bill Gates, doit être compensé par une taxation équivalente à celle d'un salarié humain, a affirmé le cofondateur de Microsoft dans une interview au site Quartz. «Actuellement, le travailleur humain génère environ 50 000 dollars de valeur; un revenu qui est taxé…Si un robot arrive et effectue la même tâche, il serait normal de penser qu'il faille le taxer au même niveau», déclare Bill Gates. 

Mais contrairement à l'idée portée en France par la candidat Benoît Hamon qui consisterait à financer un revenu universel avec les fruits de cette taxe, Bill Gates n'évoque pas la destruction d'emplois pure et simple. Au site américain, il plaide davantage pour le développement avec cette taxe de métiers qui nécessitent une «compréhension unique, très unique», décrit le milliardaire en citant le rôle de l'humain à l'école, ou auprès des personnes âgées. «Nous sommes toujours confrontés à une importante pénurie pour apporter son aide», ajoute-t-il.

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Depuis plusieurs mois, Microsoft tente de rattraper son retard en matière de robots et d'assistants personnels, face à la concurrence de Google, Amazon ou Facebook. Il tente ainsi d'accélérer avec son assistant Cortana. En novembre dernier, il a aussi entrepris une importante réorganisation pour se concentrer sur l'IA. 

En 2016, Amazon employait 45 000 robots dans ses entrepôts de stockage, d'après les médias américains. Dans sa nouvelle épicerie, actuellement testée à Seattle, Amazon ne prévoierait que trois employés.

Pour l'heure, 51% des tâches nécessaires tout emplois confondus pourraient être automatisées, d'après un rapport du cabinet McKinsey. De 0,8% de points de productivité en 2015, le taux atteindra 1,4% en 2016 d'après le cabinet qui a évalué, en juillet 2016, le rythme de l'automatisation selon les activités, plutôt que selon le poste occupé.

mckinsey

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