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Cityscoot lève 15 millions d’euros pour déployer 1000 scooters en libre-accès à Paris

Après les vélos (Vélib’) en 2007 et les voitures électriques (Autolib’) en 2011, Paris dispose désormais de son service de location de scooters électriques en libre-accès avec Cityscoot. Lancé officiellement le 21 juin dernier, la start-up vient de réaliser, d'après nos informations, un tour de table de 15 millions d’euros auprès de deux family offices, de LeasePlan, société néerlandaise spécialisée dans la gestion de parcs de véhicules, et d’un investisseur institutionnel du secteur, dont l’identité, nous précise-t-on, sera révélée en septembre. Cette opération, qui doit permetter à Cityscoot de passer à la vitesse supérieure, a été dirigée par Avolta Partners. 

Créée en 2014, et après sept mois d’expérimentation dans la capitale, Cityscoot couvre pour l'heure «un tiers de Paris intra-muros», indique la société. Co-fondée par Bertrand Fleurose, le gérant s'était lancé dès 2006 dans la location de scooters pour touristes et hommes d'affaires, avec une première entreprise basée à La Défense. Dix ans plus tard, le service d'auto-partage de scooters électriques entend proposer une offre 100% digitale via une application mobile permettant de réserver le véhicule. 

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Le service repose aussi sur le concept de «free floating». L’utilisateur peut réserver et rendre le scooter où il le souhaite dans la zone de restitution de Paris intra-muros, visible sur l’application. Cityscoot se charge de récupérer les deux roues pour leur recharge.

Deux offres pour les trajets occasionnels et réguliers

Côté modèle économique, contrairement à l'Autolib' du groupe Bolloré ou Vélib' (JCDecaux), Cityscoot ne propose pas d’abonnement mais seulement un tarif en fonction de la durée du trajet. La location est facturée 0,28 euro par minute. La start-up commercialise deux packs afin de toucher deux catégories d'usagers. Pour les utilisateurs occasionnels, le «CityRider100» octroie 100 minutes de trajet pour 25 euros (soit 0,25 euro la minute) tandis que le «CityRider500», pour des déplacements quotidiens, permet d’obtenir 500 minutes pour 100 euros (soit 0,20 euro par minute).

Pour réserver un scooter, l’utilisateur reçoit un code d’accès fourni par l’application. Il doit alors directement le composer sur un clavier placé sur le véhicule pour le déverrouiller et débuter la location.

Avec cet investissement, Cityscoot prévoit d’augmenter son nombre de véhicules en circulation dans Paris. La start-up souhaite passer de 150 scooters actuellement à 1 000 véhicules d’ici le premier trimestre 2017. L'offre de Cityscoot entre en concurrence directe avec Mober, qui propose également un service de location de scooters électriques à la demande dans la capitale, avec une couverture plus grande dans Paris intra-muros.

Disponible sur iOS et Android, l'application Cityscoot recueille une note de 4,3/5 sur Google Play. Certains utilisateurs regrettent notamment un manque d’ergonomie de l’application pour cette première version.

Crédit photo: Fotolia, banque d'images, vecteurs et videos libres de droits
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Un commentaire

  1. Il y a également Mober en concurrence directe qui propose déjà une zone plus grande.

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