Contrefaçon: un manque à gagner d’un million d’euros pour PriceMinister-Rakuten
Dans son bilan annuel de la lutte anti-contrefaçon, PriceMinister fait état d’une baisse de 47% du nombre de marques contrefaites.
« 98% des tentatives de mise en vente de contrefaçon bloquées avant leur mise en ligne » se réjouit Olivier Mathiot, cofondateur et directeur marketing et communication PriceMinister-Rakuten, dans le bilan annuel de sa lutte anti-contrefaçon, publié hier.
Dans cette 5ème édition, on constate que PriceMinister a procédé l’an dernier à la suspension de près de 2000 comptes à la suite d’une tentative de mise en vente. C’est 16% de plus que l’an passé, où seulement 1715 comptes avaient été suspendus, mais moins que la moyenne de 2600 comptes relevés en 2008 et 2009. La marketplace explique la hausse de 2012 par une augmentation naturelle du volume d’utilisateurs du site.
Pour Olivier Mathiot, la contrefaçon représente « un manque à gagner d’environ 1 million d’euros, ce qui correspond aux revenus que pourraient générer les ventes des produits contrefaits s’ils n’étaient pas filtrés. » Pas de quoi menacer la promesse « achat/vente garanti » de PriceMinister: « Notre réponse est la création « garantie anti-contrefaçon » qui consiste à rembourser les victimes. »
Si le bilan, réalisé par la cellule Anti-Contrefaçon de PriceMinister, dresse le portrait robot du contrefacteur – dans 69% des cas un homme entre 18 et 30 ans, 29% des comptes suspendus étant originaires d’Ile-de-France – il met surtout en avant la diminution du nombre de marques contrefaites. Elles sont seulement 77 en 2012, soit une baisse de 47%, la plus forte jamais enregistrée.
« La cellule travaille principalement en détectant les comportements anormaux de certains vendeurs qui ont de grosses quantités de produits suspects à écouler » précise Olivier Mathiot.
Les produits les plus contrefaits sont les produits high-tech et de luxe. Dans le Top 20 présenté dans le bilan, on constate ainsi que le podium est occupé respectivement par Monster Cable Products (casques Beats by Dre), Apple et Microsoft. Sony occupe la 4e place, tandis que les marques de mode complètent la liste: Chanel, Nike, Burberry et Guess.
Les tentatives de ventes de ces deux catégories ont ainsi représenté 47% et 30% – si l’on intègre les produits cosmétiques à hauteur de 9% – des tentatives totales, loin devant les produits culturels (11%).
Et si les produits de mode sont depuis longtemps la cible des contrefacteurs, qui ont développé une certaine « expertise », quid des produits high-tech? « En effet le savoir faire industriel en high-tech s’améliore année après année, d’où notre besoin de formation permanent avec les ayants droit et les fabricants » conclut Olivier Mathiot.
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