En 2019, les dépenses publicitaires mondiales sur les médias sociaux représenteront 20% de la totalité de la publicité sur Internet. Ces dépenses sur les Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat et autres réseaux pèseront au total 50 milliards de dollars. C'est 1% de moins – seulement que les annonces dans les journaux, selon un rapport réalisé par l’agence de publicité Zenith Optimedia, filiale de Publicis. La bascule complète se fera en 2020, lorsque les dépenses sur les médias sociaux dépasseront largement la presse écrite, d'après l'étude.
Si les annonceurs se détournent des journaux au profit des nouvelles plateformes, c'est aussi parce que les audiences ont migré. En 2016, près de la moitié des internautes à travers le monde déclarent utiliser les réseaux sociaux pour s'informer, selon un rapport du Reuters Institute of Journalism.
Cette tendance, qui a bouleversé la manière de s’informer des consommateurs, s'explique en partie avec l'essor des appareils mobiles, des vitesses de connexion plus élevées et des technologies de plus en plus sophistiquées, d’après Zenith Optimedia. «Les médias sociaux et la vidéo en ligne sont à l’origine de la croissance continue des dépenses publicitaires mondiales, en dépit des menaces politiques qui menacent l’économie», explique Jonathan Barnard, directeur des prévisions chez Zenith.
Pour s’adapter à ce changement, les directions marketing orientent de plus en plus leurs dépenses vers des plateformes de médias sociaux, sur lesquelles les annonces se mélangent au flux d’informations des utilisateurs, comme sur Facebook et Snapchat. Selon Zenith Optimedia, cette méthode est plus efficace que les fenêtres pop-up, qui ont tendance à dégrader fortement l’expérience utilisateur ou à favoriser l'adblocking, utilisé par 400 millions de personnes dans le monde (PageFair).
Le marché dopé par la publicité vidéo en ligne
Pour 2017, l’agence prévoit une augmentation des dépenses publicitaires mondiales à hauteur de 4,4%, sur le même rythme qu’en 2016. Une bonne performance dans la mesure où le marché a été stimulé cette année par des événements majeurs, comme les Jeux Olympiques, le Brexit ou encore l’élection présidentielle américaine.
D’ici deux ans, les dépenses publicitaires mondiales seront aussi dopées par la croissance rapide de la publicité vidéo en ligne, à 35,4 milliards de dollars dans le monde, d’ici 2019, soit un peu plus que le montant consacré à la publicité à la radio, mais beaucoup moins que celui dédié à la publicité télévisée.
Selon le rapport, les dépenses publicitaires mondiales sont stables depuis 2010. Au global, deux tendances se détachent. La croissance a diminué au Moyen-Orient et en Afrique du Nord tandis qu’une forte hausse est attendue en Chine, et dans une grande partie de l’Asie, dans les années à venir.
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Tout pour Facebook, LinkedIN, … et rien pour nous pauvre francais… snif snif
Et pas que : le journal papier se meurt et sa version électronique rame un peu par rapport aux médias exclusivement dédiés au web, ce ne sont pas que les réseaux sociaux qui vont récupérer la clientèle mais le web dans sa globalité.