Dans son bras de fer avec Alibaba, JD.com déroule le tapis rouge aux marques internationales
Depuis son introduction en Bourse, tout le monde connaît Alibaba, le géant chinois de l’e-commerce (qui, par ailleurs, est un acteur de poids dans bien d’autres secteurs comme le cloud par exemple). Pourtant, en Chine, la firme de Jack Ma n’a pas le monopole sur ce secteur. JD.com, le second e-marchand du pays, est son principal rival. Et pour ne pas laisser le terrain à Alibaba sur le segment des marques étrangères, il vient de lancer un nouveau service spécialement dédié aux entreprises internationales qui souhaitent vendre leurs produits en Chine.
Avec cette plate-forme, baptisée « JD Worldwide », les Chinois pourront donc acheter des produits de marques étrangères directement depuis le site, même si celles-ci ne sont pas présentes en Chine. Le combat risque cependant d’être rude face à Alibaba qui a déjà pris de l’avance pour séduire les marques américaines ou européennes. Parfois même en nouant des accords directs. Jack Ma, le fondateur d’Alibaba, avait ainsi reçu Laurent Fabius, le ministre des Afffaires étrangères, en Chine il y a un an lors de son déplacement dans le pays. Un accord avait été signé afin de favoriser la visibilité des produits français sur les sites d’Alibaba.
La volonté de JD.com est cependant à prendre au sérieux car, derrière l’entreprise, on retrouve le groupe chinois Tencent, qui dispose de moyens financiers importants. Sa valorisation en Bourse a franchi les 200 milliards de dollars il y a quelques jours, dépassant ainsi de nombreux géants américains tels Amazon ou IBM. En 2014, le groupe a réalisé 12,8 milliards de dollars de chiffre d’affaires, pour un 4,9 milliards de dollars de profit.
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