G7, Taxis Bleus, Alpha et les sociétés de taxis lancent une nouvelle offensive contre Uber
L'affaire du taxi lillois dédommagé par Uber France est-elle le signe d'un retournement juridique face à Uber? Les sociétés G7, les Taxis Bleus, Alpha Taxis et un groupement de 3 500 chauffeurs ont assigné vendredi 18 mars, lors d'une audience en référé, Uber France. A l'issue de cette procédure d'urgence, les compagnies de taxis espèrent faire prononcer de nouvelles interdictions pour «concurrence déloyale», indiquent Les Echos. Face au juge, elles ont pointé des « faits et comportements illicites et constitutifs de concurrence déloyale », précise le quotidien.
Alors que le Conseil d'État a donné raison à Uber début mars sur son outil de géolocalisation, les sociétés de taxi ont choisi de nouveaux angles d'attaques. Elles s'appuient sur le statut de taxi, le transport public collectif et la loi Loti de 1982 et la loi Thévenoud de 2014 qui devait délimiter le statut de VTC. Pour prouver l'illégalité, les sociétés de taxis ont d'ailleurs recruté des enquêteurs privés afin de relever les manquements à la loi. D'après ces enquêtes, les chauffeurs Uber n'auraient pas tous la vignette réglementaire, ou ne respecteraient pas le transport minimum de deux personnes imposé par la Loi Loti.
Le tribunal de commerce de Nanterre rendra le 4 avril sa décision sur cette précodure d'urgence. A Lille, Uber France a été condamné à 50 000 euros d'amende pour «pratiques commerciales trompeuses».
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