Mobility Tech Green, spécialiste de la gestion des parcs automobiles, lève 300 000 euros : « maintenant, nous visons les Etats-Unis et la Chine »
La société compterait 10 000 utilisateurs actifs en France, en Belgique et en Suisse.
La start-up rennaise Mobility Tech Green, qui édite des produits et services à destination des réseaux de véhicules en autopartage, vient de lever 300 000 euros auprès de Nestadio Capital et Sepamat, une société nantaise, spécialisée dans la location de voitures sous diverses enseignes, qui avait déjà participé au financement de l’entreprise lors d’un premier tour de table. « Les actionnaires étaient déjà chez nous. En moins d’une semaine, le tour de table était bouclé. Il fallait renforcer nos fonds propres pour assurer notre croissance, notre capacité d’endettement et notre trésorerie » explique à Frenchweb Pascal Roux, le président.
Sa solution phare, e-Colibri, se présente comme un kit complet hardware et software permettant la gestion des réservations, l’enregistrement des abonnés, la géolocalisation des voitures, la comptabilisation du kilométrage et des consommations de carburant. Du côté des consommateurs, elle se charge également de la facturation et des paiements. En France, elle joue sur le même marché que VuLog, basée dans le sud de la France, ou Ubeeqo.
Fondée à Rennes en 2009, Mobility Tech Green, qui affirme que son offre permet de réduire de 30% le parc automobile nécessaire pour un niveau de consommation égal, espère franchir le million d’euros de chiffre d’affaires sur l’exercice en cours et multiplie les contrats.
« Depuis notre création, nous travaillons en étroite collaboration avec 11 entreprises et collectivités locales. Citons notamment Bouygues Telecom, ou TF1 et des services d’autopartage urbains tels que Marguerite à Nantes ou Zen Car en Belgique. Cette levée de fonds va nous permettre de continuer à gagner des parts de marché en proposant une solution évolutive » explique M. Roux. S’il a récemment décroché un très gros marché avec Orange pour l’optimisation de sa flotte, le cap est désormais à l’international. « Nous voulons maintenant nous étendre en Europe, notamment en Allemagne, dès cette année, où le marché commence tout juste à s’industrialiser. Puis la Chine et les Etats-Unis d’ici à 2016 ».
Mais la start-up sera confrontée à la concurrence d’un acteur de poids, aux moyens décuplés. « Notre concurrent direct le plus important est Bolloré » reconnait M. Roux. Car si Autolib s’exporte déjà à l’étranger, en particulier à Indianapolis, aux Etats-Unis, la voiture électrique est aussi une vitrine qui permet au groupe de vendre… ses logiciels de gestion de flottes.
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