Kiwup (SimpleMail) lève 1,3 million d’euros: « L’e-mailing ne mourra pas, mais il doit s’adapter »
« Sur le marché, dans sa globalité, rien n’a changé, rien n’a bougé, depuis des années » estime Vincent Martinet, le PDG de SimpleMail. Sa start-up, Kiwup, qui édite le service d’e-mail marketing, vient de lever 1,3 million d’euros auprès de XAnge Private Equity, Kima Ventures – qui avait déjà injecté 100 000 euros en amorçage dans l’entreprise en 2012 – et Nestadio Capital.
« Il nous aura fallu six mois cumulés au total pour boucler ce tour de table. A un moment, nous avons fait une pause, car une levée de fonds est extrêmement chronophage, et nous éloigne du côté opérationnel, ce qui n’est pas facile à gérer lorsqu’on est une petite équipe : nous étions 4 avant la levée, contre 11 aujourd’hui » explique l’entrepreneur à Frenchweb. Pour y parvenir, « nous avons contacté les investisseurs directement par mail ou sur LinkedIn. Afin de cibler, nous avons regardé les marchés sur lesquels ils investissent, leurs portefeuilles d’investissement, et s’ils étaient en mesure de nous aider dans notre développement ».
7 000 clients, dont Lagardère et Leclerc
Avec ce nouvel investissement, la société, qui revendique déjà plus de 7 000 clients pour ses solutions de campagnes marketing, souhaite poursuivre le développement de sa plate-forme et annonce l’arrivée prochaine d’une V2 et prévoit également d’orienter sa solution sur « l’e-mail intelligence » « Les fonds vont également servir à consolider l’équipe de onze personnes en recrutant des profils techniques et commerciaux » précise M. Martinet.
Depuis son lancement en 2012, SimpleMail est parvenu à convaincre de grands comptes aux profils hétéroclites dont le groupe Lagardère, Leclerc ou encore Palais Omnisport de Paris. Mais l’entreprise n’est pas seule sur ce marché. On compte notamment le Français Mailjet qui a levé plus de 2 millions d’euros il y a un peu moins d’un an. Pour se différencier, le fondateur de SimpleMail souhaite désormais répondre au besoin de ciblage marketing : « chaque destinataire est unique et chaque message doit s’adapter à ses besoins, envies, humeurs, son contexte, etc. L’e-mailing ne mourra pas, mais il doit s’adapter sur sa forme, c’est tout l’enjeu des années à venir ».
Crédit photo: Kiwup.
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