Bunkr, le Powerpoint français, lève 1 million d’euros auprès de Xavier Niel, Daniel Marhely et Idinvest.
Avec un modèle freemium incluant une offre à 5 euros par mois, la start-up a généré 10 000 euros de chiffre d’affaires depuis son lancement en avril 2013.
Un an après le lancement de la première version de son service, la plate-forme qui veut réinventer les présentations et les keynotes, Bunkr officialise une levée de 1 million d’euros. Un beau tour de table pour cette start-up qui a réussi à convaincre des poids lourds du web français: le fonds Idinvest (Criteo, Dailymotion, Synthesio…) qui apporte la plus grosse part, mais aussi Xavier Niel et Daniel Marhely (co-fondateur de Deezer), également investisseurs dans celui qu’on décrit comme le « powerpoint killer ».
Bunkr n’indique pas la répartition exacte de l’actionnariat suite à cette première levée de fonds mais Edouard Petit, l’un des fondateurs, l’assure: « Les 3 associés restent majoritaires ». Cette augmentation de capital va notamment permettre de développer plus encore le produit. « Ce financement va nous permettre d’accélérer le développement du produit et d’intensifier notre développement à l’international » annonce l’équipe des trois co-fondateurs. Concrètement, l’essentiel des ressources va être concentré sur le recrutement. « Le but est de recruter l’équipe idéale pour améliorer notre produit » indique Edouard Petit.
1 000 utilisateurs payants
Pour l’instant les trois co-fondateurs (Alexis Jamet, Jean-Christophe Fossati et Edouard Petit) ont déjà embauché quatre personnes sur un an et ont commencé à se verser une rémunération depuis le mois dernier. « Dans les mois à venir, on peut faire monter l’effectif à 10 voire 12 personnes » confie le CMO de Bunkr. Ils recherchent des développeurs dont un ingénieur d’API – pour améliorer l’exploitation des données- et un ingénieur développeur Javascript, qui sera chargé de perfectionner l’ergonomie de l’application Bunkr.
Bunkr a réalisé un chiffre d’affaires équivalent à un peu moins de 10 000 euros depuis son lancement en avril 2013 et est encore accompagné par l’accélérateur de start-ups parisien TheFamily. L’entreprise revendique 50 000 utilisateurs à travers 170 pays, dont 1 000 ont souscrit un abonnement payant à 3 euros/mois. Le tarif vient de passer à 5 euros/mois pour les utilisateurs qui veulent bénéficier du service en mode privée et collaboratif. « Nous sommes sur un modèle Freemium classique, ce qui nous coûte beaucoup c’est le développement du logiciel » précise Edouard Petit. Bunkr affronte la concurrence de géants du numériques comme Google, Apple, Microsoft (Powerpoint) ou encore Prezi.
« un ingénieur développeur Javascript, qui sera chargé de perfectionner l’ergonomie de l’application » Bunkr ferait mieux d’embaucher un ergonome …
10.000 euro de CA en 1 an, 4 salariés et les créateurs se rémunèrent ? Il manque un ou deux zéros quelque part ou bien ?