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La start-up du jour: Namae Concept, le système de naming paré pour l’international

  • L’entreprise de demain
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Vous avez fondé une société en croissance?  Faites vous connaître!

Des bases de sciences humaines dans le secteur de l’innovation technologique, c’est le pari que s’est lancé Bénédicte Laurent. Elle a créé Namae Concept, un système d’aide à la création des noms d’entreprises. Plus de détails avec la fondatrice de cette start-up.

Frenchweb: En quoi consiste l’activité de Namae Concept ? 

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Bénédicte Laurent, fondatrice de Namae Concept

Bénédicte Laurent, fondatrice: Namae signifie « nom » en japonais. C’est le premier outil en ligne d’expertise et de création de noms d’entreprise, de marque, d’évènement… Le logiciel de naming que nous avons conçu, Make my Name, va chercher s’il existe des synonymes, des traductions qui correspondent à l’attente du client. Il va aussi vérifier si le mot ne pose pas de problème dans d’autres langues, cas de figure auquel nous avons déjà assisté… Le logiciel permet également de savoir si, juridiquement, le nom de domaine est disponible.

Comment avez-vous eu l’idée de créer cette start-up ?

J’ai fait un doctorat en sciences humaines. Je me suis lancé, durant ma thèse, sur les noms de marques. Qu’est-ce qui fait qu’on va acheter une Twingo par exemple ? Le nom joue aussi un rôle. J’ai travaillé avec un laboratoire d’informatique à Montpellier, et avec l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Lorsque je suis entrée en contact avec des professionnels, je me suis rendu compte qu’il n’y avait personne du côté linguistique. C’est ainsi que, pendant ma thèse, le concept a commencé à prendre forme.

Qui sont vos clients ? 

Nous travaillons beaucoup avec les agences de communication. Namae Concept optimise leur temps et leur rendu final, et rationalise leur travail de créativité. Nos clients sont également les services marketing de grandes entreprises. Nous avons par exemple travaillé avec Dell sur des noms d’évènements, ou avec la Caisse d’Epargne. Elles n’aiment pourtant pas vraiment que ça se sache, pour garder le processus de création en interne.

Quel est votre modèle économique ?

Nous finançons grâce à l’accès au logiciel Make my Name, en termes d’heures ou par abonnement. 3 heures d’accès et une séance de brainstorming coûtent par exemple 700 euros. Nous fournissons également beaucoup d’expertises.

Qui sont vos concurrents ? 

Nous avions un concurrent direct, ABC Naming, mais j’ai l’impression que leur produit a disparu pour le moment. Les agences de naming proposent en quelques sortes le même concept, mais nous complétons leur offre. Notre différence consiste principalement en la combinaison du savoir-faire linguistique avec les compétences informatiques. C’est un nouvel outil.

Avez-vous déjà levé des fonds ? 

Nous avons fait un premier tour de table en 2012. Nous avions levé 100 000 euros à ce moment là, pour donner une première impulsion à l’entreprise. Nous cherchons actuellement des collaborateurs pour en prévoir un nouveau en 2015. Notre objectif serait de lever 500 000 euros minimum. Selon le potentiel de cette étape, nous espérons atteindre une équipe de 10 personnes. Cela nous permettrait de développer Make my Name à l’international. La version du logiciel est déjà prête pour 2015, mais nous attendons tout d’abord un développement de notre chiffre d’affaires.

Quels problèmes avez-vous rencontrés lors de la création de votre entreprise? 

Il a été difficile d’accéder aux bases de données de l’INPI. Ce problème a été résolu et nous offrons aujourd’hui un produit complet. La difficulté, maintenant, est dans la construction de l’équipe. Je suis dans les sciences humaines, et donc pas dans le business ou le marketing. C’est pourquoi l’accompagnement de l’incubateur BIC (Business & Innovation Centre) à Montpellier nous aide beaucoup depuis le début.

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné ?

Les chargés de discussion au BIC et les chefs d’entreprises nous répètent souvent « Pensez plus grand que le possible ».

Admirez-vous une personne en particulier dans le monde de l’entreprise ? 

Ana Athayde, qui dirige l’entreprise Spotter. Nous avons le même parcours. Être une femme dans l’innovation n’est pas chose courante, surtout lorsque l’on vient du monde des sciences humaines. Elle m’a montré que c’était possible.

Fondateurs: Bénédicte Laurent

Investisseurs: 2 investisseurs, l’un centré sur le e-commerce, et l’autre sur l’informatique

Chiffre d’affaires: entre 40 et 50 000 euros

Date de lancement du logiciel: avril 2014

Société basée à: Montpellier

Effectifs: 2 personnes

 


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