La start-up du jour: Smart Me Up analyse les visages en temps réel
- Logiciel collaboratif web et mobile
- CRM puissant et productif
- Facturation et calcul de marge
Zoom aujourd’hui sur Smart Me Up, une start-up basée en banlieue grenobloise, à l’origine d’un logiciel d’analyse d’images sur les visages, pour extraire un série d’informations sur l’individu et son comportement : estimation de l’âge, du sexe, des émotions, de la direction du regard etc… Les champs applicatifs de Smart Me Up sont nombreux, et notamment utile dans le domaine de l’automobile. Avec des capteurs video, Smart Me Up est capable de prévenir le risque de somnolence du conducteur.
La démo :
Comment avez-vous eu l’idée de Smart Me Up ?
Passionnés d’intelligence artificielle, nous étions convaincus qu’il y avait un potentiel considérable à rendre les caméras intelligentes. Les capteurs vidéo sont intégrés de plus en plus dans les objets de notre quotidien mais à la différence de l’humain, ils ne comprennent pas les images captées.
Comment votre technologie peut-elle être utilisée, et dans quels domaines ? Qui sont vos clients ?
Nous proposons notre technologie à un large spectre d’industrie par le biais d’une solution embarquée pour une intégration produit ou une solution cloud pour une analyse déportée. Nous avons signé des contrats avec Photomaton, où nous vérifions automatiquement la conformité des photos d’identité et nous avons d’autres clients et prospects dans les objets connectés, dans l’automobile pour détecter la somnolence du conducteur, dans l’optique et l’électroménager.
Quel est votre modèle économique ?
La solution embarquée s’appuie sur un modèle de licencing pour lequel l’industriel paie un coût fixe par produit, proportionnel au volume de ses ventes. La solution Cloud est basée sur un modèle SaaS où le client paie pour chaque flux de caméra analysé. Dans ce cas, le tarif est de 0,10 euro par heure et par flux vidéo.
Qui sont vos concurrents ?
Bien que le marché soit particulièrement vaste, le nombre de concurrents est faible car la qualité des technologies est une véritable barrière à l’entrée pour des applications dans l’industrie. Parmi les acteurs sérieux, nous pouvons citer Cognitec ou l’Institut de recherche de Fraunhofer pour l’extraction d’informations faciales, Emotient ou Affectiva pour l’analyse d’émotions et Nec ou Morpho pour l’identification de personnes.
Avez-vous déjà organisé une levée de fonds? Si oui auprès de qui, quand et combien? Sinon, est-ce envisagé ?
Maintenant que notre solution est prête et que nous avons validé la traction du marché, nous souhaitons démarrer la commercialisation à grand échelle. Nous sommes donc en phase de préparation d’une levée de fonds prévue pour le début d’année 2015. Nous cherchons à lever 1 million d’euros auprès d’investisseurs impliqués et expérimentés.
Bénéficiez-vous de soutiens particuliers ?
Nous avons intégré l’Incubateur HEC au mois d’avril. Nous sommes soutenus également par Ubifrance et faisons partie de la délégation de startups françaises sélectionnées pour exposer au Consumer Electronics Show (CES) en janvier prochain.
Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?
Nous avons sous-estimé la problématique d’acquisition du premier client, ce qui a retardé le démarrage de la commercialisation de notre solution. Étant sur des technologies de pointe, les clients avaient besoin d’être rassurés sur le fait que nos outils été déjà fonctionnels chez d’autres. Ceci a été résolu fin lorsque nous avons signé notre contrat pour l’intégration de nos technologies dans les cabines Photomaton.
Que faisiez-vous avant de lancer la société ?
Après un doctorat en intelligence artificielle, 4 ans chez Xerox au centre de recherche européen et 6 brevets, j’ai créé une première entreprise qui exploitait un site web que j’avais créé durant mes années d’étudiant. L’activité a été rachetée en 2011 par CCM-Benchmark, ce qui m’a donné les moyens de lancer Smart Me Up, un projet en lien direct avec mes travaux de thèse.
Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?
“Si tout semble sous contrôle c’est que tu ne vas pas assez vite” de la part d’un ami entrepreneur citant Mario Andretti.
Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?
Elon Musk, pour sa créativité et son ambition sans limites.
Fondateur: Loïc Lecerf Investissement: fonds propres Date de création: janvier 2012 Chiffre d’affaires : 250 000 euros sur les 8 derniers mois Société basée à : Grenoble ( Meylan) Effectif: 5 personnes à temps plein
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