Marques et économie collaborative: les 20 meilleurs cas
L’année 2015 a largement été centrée sur Uber, BlablaCar ou encore Airbnb. Le point commun de ces entreprises est d’être structurées sur l’économie collaborative, c’est à dire d’entreprises qui permettent à chaque internaute de collaborer ensemble.
L’histoire d’internet s’est toujours écrite vers une collaboration entre personnes de plus en plus importante. Jusqu’à présent, il était impossible pour tout à chacun de gagner de l’argent en proposant des services et de se passer des entreprises établies.
D’ailleurs, l’expression «d’uberisation» a été sur toutes les langues et parfois même utilisée à tort et à travers. Aujourd’hui, comme le souligne Jeremiah Owyang, de nombreux secteurs sont touchés par l’économie collaborative: l’apprentissage, services publics, la santé, l’espace, la nourriture, le transports, les services à la personnes, la logistique, la money, les espaces et même le corporate.
Le nombre de start-up présentent dans l’économie collaborative pourrait donner le tournis. Néanmoins, l’uberisation n’est pas une fatalité si les marques comprennent les mouvements en cours. Cela implique, une fois de plus d’accepter d’être centré clients.
Quand on envisage la stratégie d’une marque, on envisage généralement 3 axes principaux:
1. Quoi: qu’est ce que fait la marque (produits et service)
2. Comment: quelles sont les valeurs, les connaissances de la marques
3. Pourquoi: la raison d’être de la marque
L’erreur de la plupart des marques est d’avoir un «quoi» parfaitement maîtrisé et immuable et d’avoir un «comment» muable en fonction des périodes (combien de marques peuvent se targuer d’avoir l’intégralité de leurs salariés capables de citer par coeur les valeurs de celle-ci) et un «pourquoi» généralement inconnu ou mal défini. Cela devrait être l’inverse.
Le «quoi» devrait pouvoir évoluer mais le «comment» et le «pourquoi» devraient être immuables comme c’est le cas pour des personnes, pour vous par exemple.
Une maison de disque ne peut pas être réduite à un vendeur de disques et si cela avait été le cas, alors ils auraient eu raison de perdre la majorité de leur part de marché en combattant la musique en ligne et ne pas avoir eu la clairvoyance de lancer Spotify ou Deezer.
Kodak ne pouvait pas être réduit à un vendeur de pellicule et c’est d’ailleurs l’erreur qu’ils ont fait. Ainsi, Nike n’est pas un équipementier sportif, c’est une marque qui vous accompagne dans la pratique sportive. Réfléchir de cette manière change diamétralement le domaine des possibles pour une marque et permet d’intégrer le consommateur au centre et d’envisager l’économie collaborative autrement.
Dès lors, à l’instar du social media il y a presque 10 ans, la réelle question pour les marques aujourd’hui est de savoir comment intégrer cette économie fondée sur les consommateurs. A priori, il semble que ce soit une forme d’économie parallèle qui va en contresens. Pourtant la combattre est vain et dangereux.
Des marques ont réussi a intégrer l’économie collaborative à leur modèle en l’utilisant à différents niveaux. C’est la raison pour laquelle, j’ai structuré ces case studies autour de différents axes au sein d’une présentation:
1. Marketing
2. Communication
3. Boutique
4. Service clients
5. Collaboration interne
6. Ventes
Sans aucun doute, l’économie collaborative représente l’évolution naturelle du social média en prolongeant plus loin la prise de pouvoir du consommateur. C’est certainement une opportunité forte pour les marques en 2016 et pour les années à venir. Un nouveau terrain de jeu à explorer sans aucun doute.
Grégory Pouy est le fondateur de LaMercatique, un cabinet de conseil de transformation digitale axé sur la partie marketing. Basé entre New York et Paris, il est « expert » marketing pour Frenchweb.fr. Pour suivre ses écrits et échanger avec lui :
Son blog: http://www.gregorypouy.fr
Son compte sur Twitter: @gregfromparis
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