Nouvelle levée de fonds pour Trendsboard
Trendsboard vient d’opérer une levée de fonds de plusieurs centaines de milliers d’euros, et fait entrer de nouveaux investisseurs. En 2013, la société co-fondée par Benoît Raphaël avait levé 500 000 euros auprès d’investisseurs privés.
Le board de Trendsboard sera désormais constitué de Claude Posternak ( l’Important), Arnaud Massonnie ( Fifty-Five), Ludovic Blecher ( Dir. du fonds Google pour la presse, ex-Libération), Catherine Barba, Antoine Meunier ( ex-DGA de FullSix). Les investisseurs historiques ont également participé à ce tour de financement.
La société se prépare à lancer la V1 de sa solution d’analyse sémantique adressée aux marques. La version beta ciblait principalement les médias : compte une vingtaine de clients: L’Equipe, L’Express, Le Point, Radio France, iTélé. Mais la société veut désormais attirer les annonceurs. Certains, Orange, Arval ou encore Publicis Conseil, utilisent déjà la solution.
La nouvelle version, qui sortira en octobre, est le fruit de travaux scientifiques, notamment ceux de Jean Veronis, décédé l’année dernière, qui avait fondé l’entreprise avec Benoît Raphaël. L’équipe – anciennement passée chez Wikio Labs – est composée de spécialistes en big data et en sémantique.
Trendsboard analyse les communautés, principalement sur Twitter et Facebook, pour mieux les cerner leurs centres d’intérêts et détecter ce qui fera « le buzz ». Le dashboard renvoie des informations précises aux rédactions sur le « bruit » ambiant généré sur les différents canaux, et en dégage différentes tendances.
« A l’inverse de nos concurrents, ont spécialisé leur veille sur le social data, nous avons axé notre valeur ajoutée sur la technologie sémantique. On va capter un ensemble de données à travers les réseaux sociaux, dans un graph sémantique qui va comprendre le sens de ce que raconte les gens, et ce, en temps réel », précise Benoît Raphaël.
La nouvelle version s’attachera cette fois à restituer des outils prédictifs aux médias abonnés. Un abonnement qui coûte entre 7000 et 15 000 euros l’année.
A terme, Benoît Raphaël et son équipe visent un développement à l’international : la Grande-Bretagne en premier, les marchés émergents ensuite.
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