Société Générale, CitiGroup, Barclays… les grandes banques chassent les spécialistes du Bitcoin
L’annonce est passée cet été et a été relayée par CoinDesk, le site d’information américain spécialisé. La Société Générale recherchait en VIE (Volontariat International en Entreprises) un «ingénieur IT sur le bitcoin, le blockchain* et les crypto-monnaies».
D’après le descriptif du poste à occuper pendant douze mois à l’étranger, la troisième banque française cherchait à recruter un développeur pour travailler sur un logiciel interne et «la programmation de prototype». Parmi ses tâches, le développement d’une version test dans tous les langages et protocoles utilisés par la crypto-monnaies et les blockchains, la programmation sous divers langages de code (C, Python, etc.), et des analyses statistiques pour rassembler des informations quantitatives sur les pratiques actuelles. Son rôle serait également de «participer à la communauté FinTech et recueillir des informations sur les crypto-monnaies à Londres et ailleurs.»
«Ce n’est pas surprenant, cela fait un an que j’observe une accélération des recrutements d’ingénieurs et de spécialistes du Bitcoin dans les grandes banques mondiales. En général, ils ont juste besoin d’un expert sur des groupes qui comptent plus de 10 000 salariés», explique à Frenchweb Francis Pouliot, le directeur des affaires publiques à la Fondation Bitcoin Canada à Montréal.
Citigroup, Barclays, ou encore HSBC qui cherchait des stagiaires; c’est la technologie en blockchain qui intéresse les groupes. «Si elles parviennent à éditer cette technologie, elles pourront augmenter l’efficacité de leurs chaines de paiement. Pour elles, le bitcoin est un outil sur lequel elles pourront créer de nouveaux services notamment pour les transferts. Quand on sait qu’actuellement un transfert d’argent entre une banque en Chine et une autre au Canada peut prendre trois jours, les blocs de chaine leur feraient gagner du temps», détaille Francis Pouliot.