Remboursement, demande des factures… Les frais professionnels génèrent parfois une paperasse et une lenteur administratives dans les entreprises. C’est pour pallier à ce problème que Spendesk a voulu développer une carte bancaire virtuelle et « connectée ». Autrement dit, plutôt que de distribuer des cartes de paiement aux employés, cette start-up parisienne a conçu une plateforme à partir de laquelle les employés soumettent leurs demandes de dépenses professionnelles. Celles-ci sont ensuite envoyées aux responsables afin d’être validées ou non.
En cas d’acceptation d’une demande de dépense de 200 euros par exemple, l’employé « va pouvoir générer sa propre carte sur Spendesk. Spendesk va lui fournir un numéro de carte qu’il va pouvoir utiliser sur le site du marchand – c’est pour cela que l’on parle de carte virtuelle, il n’y a pas une carte plastique derrière – et avec les 200 euros dont il a besoin pour faire son achat», explique à Frenchweb Rodolphe Ardant, le fondateur de la start-up parisienne. En parallèle, la solution permet également aux employés de déposer leurs factures afin de simplifier le processus pour les responsables financiers de l’entreprise.
D’autres acteurs se positionnent également sur le marché des dépenses professionnelles avec des positionnements plus ou moins différents, en particulier pour la gestion des notes de frais. De son côté, Spendesk, qui commercialise sa solution comme un service facturé mensuellement selon le nombre d’utilisateurs, veut accélérer auprès des start-up réalisant régulièrement des achats en ligne.
Interview de Rodolphe Ardant, fondateur et PDG de Spendesk :
Spendesk : les données clés
PDG : Rodolphe Ardant
Création : 2015
Siège social : Paris
Société incubée chez : eFounders
Activité : FinTech, paiements professionnels en entreprises
- Northvolt se débranche de ses créanciers / Plan marketing 2025, la méthode Maxime Baumard (Pennylane) / SOLTEO lève… - 22/11/2024
- SOLTEO lève 1,5 million d’euros pour développer les micro-centrales solaires - 22/11/2024
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024