[Syntec Numérique] Livre blanc et noir du logiciel : 5 propositions pour faire gagner l’industrie
Ce matin, le Syntec Numérique a présenté un livre blanc et noir du logiciel, avec 5 propositions « pour faire gagner l’industrie française du logiciel ». Des propositions en faveur du développement du secteur des créateurs de logiciels (livre blanc) confrontées aux points de blocage (livre noir).
Autour de ce thème, différentes personnalités ont débattu sur les enjeux qui dépassent la simple sphère des acteurs du logiciel et s’élargissent au numérique. Parmi elles, Laure de la Raudière, députée UMP Eure et Loire et spécialiste du numérique, Fleur Pellerin, en charge de l’économie numérique au sein de l’équipe de François Hollande, et Gilles Babinet, Président du CNNum.
Les différentes propositions:
- Instaurer un statut propre à la société créatrice de logiciels pour permettre aux entreprises du secteur d’accélérer le développement de leur activité, d’étendre leurs compétences et d’accroître leurs investissements
- Créer une formation packagée « Entreprendre dans le logiciel » pour faire en sorte que les créateurs de sociétés éditrices de logiciels soient mieux formés au management d’entreprise et aux techniques de marketing en leur apportant la vision concrète de dirigeants expérimentés.
- Créer un guichet unique « Croissance et Innovation » pour aider les créateurs d’entreprises à identifier et à atteindre rapidement les organismes qui sont en mesure de faciliter et d’accélérer les démarches d’obtention d’aides et d’accompagnement.
- Créer une filière de formation aux métiers du logiciel pour répondre aux besoins de compétences d’un métier en perpétuelle évolution.
- Favoriser l’essor d’écosystèmes du logiciel en réunissant sur un ou plusieurs sites toutes les forces qui peuvent concourir à la création d’une dynamique de croissance de l’industrie comme les grands éditeurs étrangers présents en France, les investisseurs publics et privés, les différents organismes d’accompagnement, les universités et les écoles ainsi que les sociétés éditrices de logiciels.
Mathieu Llorens, Président d’AT Internet, a témoigné de son parcours d’entrepreneur. Il a salué la notion même d’industrie numérique, trop souvent considérée comme un secteur marginal. Selon lui, l’idée d’une e-administration est une bonne chose : « On n’est pas mauvais. Avec un service public tel qu’il existe en France, ce serait une vraie chance ».
Quant aux deux représentantes du numérique à l’UMP et au PS, la première a rappelé les investissements de la droite – 4 milliards d’€ – dédiés au numérique, la proposition d’un Small Business Act au niveau européen, et la réforme de l’université engagée. Fleur Pellerin a pour sa part insisté sur la nécessité d’engager cette réforme bien en amont de l’université pour faire entrer le numérique à l’école. Elle a par ailleurs prôné la stabilité réglementaire pour les PME et une réforme du crédit impôt recherche pour les ETI notamment.
Qu’est-ce que le Syntec Numérique?
Avec près de 1200 entreprises adhérentes représentant les principaux acteurs et métiers des industries numériques, Syntec Numérique est la Chambre Professionnelle des sociétés de Conseil et de Services Informatique, des éditeurs de logiciels et des sociétés de Conseil en Technologies. A ce titre il est le porte-parole et acteur majeur de l’industrie numérique auprès de différents organismes institutionnels et des pouvoirs publics Français et Européen.
Présidé depuis juin 2010 par Guy Mamou-Mani, Syntec Numérique contribue au développement des technologies de l’information et de leurs usages, assure la promotion des entreprises des Logiciels & Services et la défense des intérêts professionnels.
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