UberCommute, le nouveau service concurrent qui menace BlaBlaCar
Les projets d’Uber en Chine se précisent. Après avoir levé 1,2 milliard de dollars auprès du chinois Baidu, le service de covoiturage a annoncé le lancement d’un tout nouveau service dans la ville de Chengdu qui pourrait donner des sueurs froides au champion Français BlaBlaCar qui annonçait il y a quelques jours une levée de fonds. UberCommute (les « commuters » sont les habitants des banlieues ou de la proche province qui rejoignent quotidiennement la métropole ndlr), va ni plus ni moins proposer le même service de mise en relation de chauffeur et de covoitureurs, sur de plus longues distances.
A la différence d’UberPool, le service de partage urbain entre des passagers sur un même trajet (appelé Uber+ en Chine), UberCommute va permettre aux chauffeurs disponibles de recevoir via l’application des demandes des voyageurs. Les particuliers qui conduisent auront préalablement enregistré leur trajet sur l’application, et verront le prix que le trajet coûterait si ils voyageaient seuls. De quoi les motiver ensuite, – comme chez le français BlaBlacar, a accepté les demandes des voyageurs.
L’usage mobile
Uber commence avec Chengdu, parce que «l’objectif est de toujours proposer des solutions pour se rendre d’un point A à un point B de manière sûre et abordable», mais ne compte évidemment pas s’arrêter là. Sans donner de précisions, le service doit être «adapté à d’autres villes». Et de citer plus loin les problèmes de circulation autour de «New York, San Francisco, Chengdu», ou… «Paris». UberPool est, lui, déjà présent dans 12 villes.
Pour rappel, BlaBlaCar applique un taux de 12% de frais sur les trajets longue distance des voyageurs, contre 20% actuellement de commission pour Uber sur le covoiturage urbain. L’Américain dispose d’une forte expérience sur l’usage mobile et développe régulièrement son application. Un atout qui va d’ailleurs lui servir en Chine où la consommation sur mobile est omniprésente.
BlaBlacar a choisi de se lancer en Inde, mais pas en Chine. Le marché y est en effet fortement disputé par le chinois Didi Dache, financé par le géant Tencent, et Uber.
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> les « commuters » sont les habitants des banlieues ou de la proche province qui rejoignent quotidiennement la métropole ndlr
Euh… non. « To commute », c’est tout simplement effectuer le trajet domicile-travail, peu importe où se trouvent les points de départ et d’arrivée.
De Lyon-centre à Lyon-centre, c’est aussi du commuting.
En Suisse, et peut-être aussi en Belgique, on utilise l’expression « pendulaires ».
Encore un jounaliste qui n’a rien compris à la TRES GRANDE différence entre le co-voiturage urbain (sharette, wayz-up, coovia, etc.. et ubercommute ?) et le co-voiturage longue distance (blablacar, ID Vroom etc…)