17% des web-acheteurs français achètent une fois par semaine contre 40% au Royaume-Uni
Seuls 25% des web-acheteurs français effectuent des achats via leurs smartphones contre 43% au niveau mondial souligne l’étude
Le marché français du e-commerce semble être devenu suffisamment mature pour atteindre un palier en matière de croissance. Le nombre de nouveaux consommateurs en ligne ne serait plus que de 5% en France cette année contre 8% aux Etats-Unis, 12% en Allemagne et même 21% en Italie selon la troisième étude mondiale sur l’e-commerce réalisée par PricewaterhouseCoopers (PwC).
Conséquence directe pour le e-marchands, « plus que recruter de nouveaux web-acheteurs, les enseignes et les pure players doivent cibler leurs efforts pour augmenter la fréquence d’achat des Français, plus faible que celle des autres pays » selon Sabine Durand-Hayes, associée chez PwC et responsable du secteur distribution et biens de consommation.
La marge de manoeuvre reste encore importante sur ce terrain puisque seuls 17% des consommateurs français en ligne réalisent au moins un achat par semaine, loin derrière les Italiens (27%), les Allemands (36%) ou les Britanniques (40%). Des résultats qui s’expliquent en partie par le retard des Français sur les nouveaux canaux et outils de consommation que souligne le rapport puisque seuls 26% des web-acheteurs hexagonaux effectuent des achats via les tablettes et 25% depuis leurs smartphones contre respectivement 41% et 43% au niveau mondial. Devant la confort ou la sécurité, « le premier obstacle à l’achat en ligne sur mobile, en France comme ailleurs, reste le manque d’accessibilité : 60% ne font pas d’achat via mobile car ils n’ont pas les moyens techniques de le faire (possession de smartphone, abonnement internet, connexion lente, accès wifi, etc.) » précise PwC.
La fidélisation des clients serait également l’autre enjeu stratégique pour les e-commerçants puisque 69% des consommateurs en lignes français ne consultent qu’un à cinq e-commerçants. « Les enseignes doivent vraiment se battre pour convaincre les web-acheteurs, car ceux-ci réduisent leur fréquentation à leurs seules enseignes favorites » ajoute Mme. Durand-Hayes.
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