2023, une année sans lumière pour les professionnels des fusions et acquisitions / Le Sénat à l’heure de l’IA générative / LINKED IN n’ira pas sur AZURE
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2023, une année à oublier pour les professionnels des fusions et acquisitions
L’année 2023 a été particulièrement difficile pour les banques d’affaires actives sur le marché des fusions et acquisitions, faute d’opérations à se mettre sous la dent.
Le patron de la banque américaine JP Morgan à Paris, Kyril Courboin, évoque une année « calme »; un de ses concurrents directs parle lui d’un millésime 2023 « très mauvais ».
« C’est une année très dure (…) avec un volume très faible de transactions », abonde auprès de l’AFP Franck Portais, qui dirige le bureau français de la banque Alantra, dont le siège est à Madrid.
Le spécialiste des données financières Refinitiv traduit en chiffres le sentiment largement partagé: le montant cumulé des opérations a chuté de 21% dans le monde cette année par rapport à 2022 – avec les dernières données arrêtées à fin novembre -, pour atteindre un point bas depuis dix ans.
La France n’est pas épargnée et le coup d’arrêt est net sur le « large cap », les opérations à plus d’un milliard d’euros.
Les spécialistes de ce segment, comme Lazard, souffrent particulièrement: la banque d’affaires franco-américaine a enregistré une perte nette de 139 millions de dollars entre janvier et septembre, et se déleste de 10% de ses effectifs.
– « Très créatifs » –
Pourquoi un tel blocage? D’un côté, les acheteurs, se finançant plus cher depuis les hausses de taux amorcées par les banques centrales, se font moins nombreux.
De l’autre, les vendeurs ont parfois du mal à accepter une baisse de prix de leurs actifs, dont la perspective de croissance à moyen et long terme s’est assombrie dans un contexte économique morose.
« Il y a une chose que le +M&A+ (le marché des fusions-acquisitions, ndlr) déteste c’est l’incertitude », souligne un banquier d’affaires. Or, cette année « on a eu droit des histoires d’inflation, de taux d’intérêt, de géopolitique, avec un impact direct et évident sur le marché », dit-il.
Sous pression, le secteur est en voie de consolidation, à l’avantage des plus gros: le japonais Mizuho s’est ainsi emparé de l’américain Greenhill, et l’italien Mediobanca est en train de s’offrir la boutique tech londonienne Arma Partners.
Le contexte contraint aussi les banques d’affaires à être plus inventives. « On a été très créatifs cette année pour essayer de faire des opérations qui contournaient toutes les difficultés structurelles et la frilosité des investisseurs », témoigne un banquier parisien.
Plutôt que de vendre à prix cassé, certaines sociétés de capital-investissement préfèrent par exemple conserver plus longtemps leurs participations en les transférant dans un fonds successeur, appelé fonds de continuation.
– La taille compte –
Les grands groupes se font eux aussi rares à l’achat, hormis quelques exceptions, comme des annonces d’acquisitions tactiques à l’étranger dans la défense (Thales, Safran) ou le luxe (Kering), ou encore le rachat des activités de logistique internationale de Bolloré par CMA-CGM, qui devrait être finalisée au premier trimestre 2024.
Les prix sont déjà à un point bas depuis 2018 sur le segment de marché juste en-dessous, les entreprises de taille moyenne (ETI) valorisées entre 15 et 500 millions d’euros, d’après l’indice calculé tous les trimestres par la société de gestion Argos Wityu.
Les investisseurs institutionnels (assureurs, fonds de pensions….) ont par ailleurs tendance à moins diversifier leurs investissements, préférant un petit nombre de sociétés de gestion au grand nombre de produits (capital, dette, infrastructure) plutôt que l’inverse.
« Quand ces grands donateurs resserrent leur allocation, seuls les meilleurs et les plus gros conservent l’accès au capital », explique un banquier d’affaires.
La taille critique est d’autant plus importante pour les sociétés de gestion que les contraintes en termes de réglementation vont croissant, souligne M. Portais, demandant toujours plus de capital dans le suivi juridique et financier.
La période pousse donc les acteurs du capital-investissement, acheteurs et vendeurs compulsifs d’entreprises, à eux aussi entrer dans une phase de consolidation, surtout si leurs métiers s’avèrent complémentaires.
La société d’investissement Wendel a ainsi annoncé mi-octobre un accord en vue de reprendre IK Partners. Quelques semaines plus tard, Omnes Capital entrait en négociations exclusives avec l’Idi, Naxicap ayant de son côté des vues sur Entrepreneurs Invest.
BREAKING NEWS:
Hugo Décrypte à l’heure de la diversification
Invité spécial cette semaine de Station F pour les résidents du campus, l’influenceur, podcasteur et Youtubeur HUGO DÉCRYPTE en a profité pour dresser quelques perspectives de développement pour son média en ligne qui compte aujourd’hui près de 30 associés, 2,39 millions d’abonnés sur YouTube, 3,1 millions de followers sur Instagram et 1,7 millions de téléchargements mensuels en podcast.
Alors qu’il a cessé de diffuser sur Twitch, Hugo Travers (de son vrai nom) spécialiste des résumés d’actualité et des interviews de stars, a indiqué que son canal WhatsApp d’info compte aujourd’hui plus de 250 000 abonnés. En 2024, Hugo Décrypte se consacrera entre autres à des projets d’édition, à la création d’évènements et à de nouvelles thématiques sur d’autres sujets que l’actualité, dans la lignée de la verticale Sports déjà créée.
Apple va ouvre sa technologie de paiement à la concurrence
Dans un contexte d’accusations antitrust de l’Union Européenne, APPLE vient de proposer d’autoriser ses concurrents à utiliser sa technologie de paiement sans contact, intégrée dans les portefeuilles mobiles. Cette offre pourrait permettre à l’entreprise d’éviter une amende importante.
L’année dernière, l’UE a reproché à Apple de restreindre l’accès à sa technologie de communication en champ proche (NFC) à ses concurrents, les empêchant ainsi de développer des services alternatifs pour les appareils Apple. Cette situation aurait profité à Apple Pay, le portefeuille mobile de la marque, renforçant sa position dominante sur le marché des appareils mobiles intelligents et des portefeuilles mobiles. La Commission Européenne prévoit de consulter les concurrents et clients d’Apple le mois prochain avant de prendre une décision sur cette proposition.
Apple Pay est actuellement adopté par plus de 2 500 banques et 250 fintechs en Europe, le chip NFC facilitant les paiements sans contact sur iPhone et iPad. Par ailleurs, Apple fait face à une autre accusation concernant ses restrictions imposées à Spotify et d’autres services de streaming musical, les empêchant d’informer les utilisateurs sur des alternatives d’achat hors de l’App Store. La Commission devrait annoncer sa décision l’année prochaine, qui pourrait inclure une amende et une injonction de cesser ces pratiques.
Vers une extension de la régulation des marchés numériques à l’IA générative
Le 4 décembre, la commission des Affaires économiques du PARLEMENT EUROPÉEN a adopté le rapport annuel sur la politique de concurrence, incluant des propositions significatives. Les eurodéputés suggèrent d’étendre le règlement sur les marchés numériques (DMA) aux services émergents comme l’intelligence artificielle générative, une catégorie non couverte actuellement.
Le Parlement met en garde contre les accords de coopération dans le domaine de l’IA, craignant des fusions cachées. Le rapport, voté en plénière le 15 janvier, souligne aussi l’importance d’intégrer la protection de la vie privée dans la politique de concurrence, et pas seulement les considérations de prix. Cette perspective fait écho aux travaux de la Cnil et de l’ADLC en France.
Le rapport approuve par ailleurs le « Digital Networks Act » proposé par Thierry Breton, considérant la consolidation du marché télécom comme essentielle pour éviter la vente fragmentée des infrastructures à des entités hors de l’Europe. Cependant, il reste muet sur la participation financière des grands générateurs de trafic au financement des réseaux, un point pourtant abordé dans le projet initial.
Mariage en vue dans la santé digitale
Quantum Genomics, entreprise spécialisée en biotechnologie, annonce des négociations exclusives pour un rapprochement avec ExactCure, société française innovante en intelligence artificielle. Ce partenariat vise à créer une entité pionnière en Santé Digitale, cotée sur Euronext Growth. L’objectif est d’accélérer le déploiement de la technologie d’ExactCure, un dispositif de simulation médicamenteuse personnalisée.
Cette innovation pourrait transformer le secteur médical en doublant le nombre de médicaments simulés de 5 200 à 10 000, tout en ajoutant une fonctionnalité cruciale de détection des interactions multi-médicamenteuses, surtout pertinentes pour les prescriptions multiples. Le dispositif d’ExactCure crée un jumeau numérique du patient, basé sur des caractéristiques individuelles (âge, poids, sexe, fonctions rénale et hépatique, mutations génétiques, traitements en cours), pour simuler l’efficacité et les interactions des médicaments. Par exemple, pour un anti-inflammatoire pris à midi, le jumeau numérique peut prédire son efficacité spécifique au patient, de l’heure d’action à l’élimination.
Ce développement marque une avancée significative vers une médecine plus personnalisée, ciblant les fournisseurs de solutions médicales, les assurances santé et les laboratoires pharmaceutiques.
Le Sénat à l’heure de l’IA générative
La délégation à la prospective du SÉNAT vient de lancer son programme de travail pour 2024, centré sur l’intelligence artificielle (IA) et l’avenir du service public. Cette initiative marque une étape importante dans l’exploration de l’impact de l’IA dans les administrations, pour les citoyens et l’économie, et sur les territoires.
11 sénateurs, rapporteurs thématiques ont été désignés pour mener cette réflexion. La délégation se focalise sur la compréhension de l’IA, ses applications pratiques, ses limites et ses risques, afin de développer une IA publique fiable, respectueuse des valeurs démocratiques et des droits individuels, tout en préservant la souveraineté nationale.
Pour atteindre ces objectifs, la délégation adopte une approche sectorielle, prévoyant de produire une série de mini-rapports thématiques. Ces dossiers, réalisés par des binômes ou trinômes de rapporteurs, se concentreront sur 5 domaines spécifiques de l’action publique : IA, impôts et prestations sociales ; IA et système de santé ; IA et éducation ; IA et environnement ; IA, territoires et proximité.
Révision des règles de géoblocage de l’UE : des changements en vue
Les députés européens viennent d’appeler à une réévaluation et une amélioration des règles de l’Union européenne sur le GÉOBLOCAGE pour renforcer le marché unique numérique et mieux répondre aux attentes des consommateurs. 4 ans après leur mise en vigueur, les règles actuelles permettent des achats en ligne transfrontaliers, mais des obstacles persistent, notamment dans le secteur audiovisuel.
La rapporteure Beata Mazurek souligne la nécessité de lutter contre la discrimination par les prix et de faciliter les livraisons transfrontalières. Elle met également l’accent sur l’importance de l’accès aux films, séries et événements sportifs dans la langue maternelle des consommateurs. Les règles actuelles ne couvrent pas les services numériques spécifiques offrant des contenus protégés par le droit d’auteur, une lacune que les députés souhaitent combler. Cependant, ils reconnaissent que l’extension des règles au secteur audiovisuel nécessite une évaluation approfondie de l’impact potentiel, notamment sur les revenus, la diversité culturelle et les prix pour les consommateurs.
La Commission européenne est donc appelée à réévaluer les règles, avec un rapport prévu avant 2025, pour garantir que le secteur audiovisuel européen puisse s’adapter.
Authenticité vs popularité : quel avenir pour les nouveaux réseaux sociaux ?
Dans un univers en ligne dominé par l’engagement et la popularité, des startups comme Lapse et BeReal émergent pour offrir une alternative plus « authentique » aux réseaux sociaux traditionnels. Ces plateformes privilégient le « réel » sur l’engagement, en contraste avec des géants comme Instagram ou TikTok, connus pour leur contenu hyper-commercialisé.
Certes, on note un changement de comportement des consommateurs, fatigués par la présentation lisse et irréaliste des réseaux sociaux traditionnels. En réaction, Lapse, qui simule l’expérience d’une caméra jetable, est un exemple de cette tendance vers plus d’authenticité, en mettant l’accent sur le partage entre amis plutôt que sur les abonnés.
Ces applications anti-influenceurs mettent aussi l’accent sur les vrais amis et les connexions réelles. BE REAL promet ainsi des interactions « authentiques » avec un cercle restreint d’amis. Mais, malgré leur popularité croissante et les investissements reçus, ces nouvelles applications restent dans l’ombre des plateformes établies comme Instagram et Facebook.
Lapse, relancée en septembre 2023, permet aux utilisateurs de prendre jusqu’à 36 photos, qui n’apparaissent qu’après un délai, mimant le développement d’un film. Son objectif ambitieux est de devenir l’option de caméra par défaut sur les téléphones, offrant une expérience non manipulée.
Malgré l’intérêt initial pour le « vrai », la viabilité à long terme de ces plateformes reste incertaine. BeReal, par exemple, a connu une baisse d’activité fin 2022 et a vu s’affaiblir le nombre de ses utilisateurs actifs ces derniers mois. Des applications plus anciennes comme Zenly et Clubhouse ont vu leur popularité chuter.
Ces plateformes font face à un défi majeur : reconstruire un réseau social dans une nouvelle application demande du temps et de l’effort, et beaucoup retournent finalement aux réseaux sociaux traditionnels. L’authenticité numérique comme succès commercial s’avère hypothétique et a tendance à s’affirmer comme un simple phénomène éphémère.
EN BREF
LINKED IN abandonne son projet, annoncé en 2019, de déplacer ses centres de données hors de ses installations physiques pour les intégrer dans Azure. Une décision qui doit faire grincer des dents chez Microsoft.
Le fonds d’investissement ANDREESSEN HOROWITZ annonce qu’il va pour la première fois, s’impliquer en politique en soutenant des candidats qui partagent leur vision et leurs valeurs pour la technologie.
L’expérience générative de recherche de GOOGLE pourrait réduire le trafic vers les sites d’édition de 20% à 40%. Cette estimation est basée sur les versions récentes en cours de test. Réunions de crise en vue au sein des medias.
CRUISE licencie 900 employés, soit environ 24% de son effectif, en ciblant principalement les postes non liés à l’ingénierie.
LA MINUTE CYBER
IA et Cyber. Au congrès annuel du CESIN (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique) à Paris, les experts en cybersécurité ont discuté des opportunités et défis liés à l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans la cybersécurité. Cette 11e édition, intitulée La cyberdéfense à la vitesse de l’IA, a mis en lumière des thèmes variés, notamment l’automatisation des processus, la détection des incidents, et la réponse aux menaces cyber. Toutefois, des préoccupations persistent concernant la consolidation des alertes et les coûts associés. La conférence a aussi souligné les challenges liés à l’IA en cybersécurité, tels que l’opacité de la modélisation et l’utilisation des données. Il a été relevé l’importance de la gouvernance et du cadre technique pour accompagner et sécuriser les projets IA dans les entreprises. Enfin, l’importance des ressources humaines dans la gestion de l’IA a été soulignée, tout comme la nécessité d’une approche stratégique et vigilante pour maximiser les avantages de l’IA tout en minimisant les risques.
TEMU, application de shopping en ligne la plus téléchargée au monde en 2023, a annoncé le 14 décembre l’implémentation de mesures de sécurité avancées pour son site web et ses applications mobiles. Ces mesures incluent l’authentification à deux facteurs (2FA) et un programme de primes aux bogues en collaboration la plateforme de cybersécurité avec HackerOne. Il n’est jamais trop tard pour sécuriser des transactions Internet!
La startup LEDGER spécialisée dans les portefeuilles de cryptomonnaies, a mis à jour son Connect Kit. Elle a indiqué qu’un ancien employé a été victime d’une attaque de phishing, permettant à un pirate d’insérer un code malveillant.
NUMBERS
Ceux Threads, réseau social clone de Twitter
THREADS, la plateforme de Meta, débarque dans l’Union Européenne, ciblant 450 millions d’utilisateurs. Lancée aux États-Unis il y a 5 mois, le réseau social s’adapte aux réglementations européennes en permettant une utilisation sans lien avec Instagram.
Avant son expansion en Europe, Threads comptait environ 141 millions d’utilisateurs actifs mensuels, selon Quiver Quantitative. Malgré un démarrage prometteur avec plus de 100 millions de comptes créés à son lancement, l’engagement utilisateur a rapidement diminué. 2 semaines après sa sortie, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens a chuté de moitié, et le temps moyen passé sur l’application est passé de 21 à un peu plus de 6 minutes par utilisateur aux États-Unis, d’après SimilarWeb.
En juillet, les utilisateurs actifs quotidiens avaient baissé de 82%, mais Zuckerberg a maintenu une perspective positive, citant près de 100 millions d’utilisateurs actifs mensuels lors de l’appel aux résultats du troisième trimestre de Meta.
Avec son lancement en Europe, Threads fait face à un nouveau marché et au défi de maintenir l’engagement des utilisateurs dans un contexte réglementaire complexe.
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À lire : Navan Dépenses met un coup d’accélérateur au rapprochement chez Lyft
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LEVEES DE FONDS avec le soutien de JUNTO, spécialiste de la performance média.
[SEED] 1,9 million d’euros pour MANGAS.IO, une plateforme de mangas à lire sans modération
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- WE MAINTAIN poursuit son ascension à l’international avec MTR LAB
- [PRE SEED] 8 millions d’euros pour SPORE.BIO une startup qui veut détecter les agents pathogènes au moyen du machine learning
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- [SEED] 4 millions d’euros pour SCIENTA LAB et son IA pour s’attaquer aux maladies auto immunes et inflammatoires
- [SERIE B] 100 millions d’euros pour MYLIGHT150 et sa solution de batteries virtuelles
LES LEVEES DE FONDS A l’ETRANGER:
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- L’insurtech suédoise INSURELY lève 8 millions d’euros pour soutenir son expansion en Europe, y compris en France. Cette levée de fonds a vu la participation principale de CNI sous forme d’obligations convertibles, et a également inclus des investissements accrus de la part d’Opera Tech Ventures, ainsi que la participation d’Insight Partners et de SEB.
- QOGITA, une place de marché en gros basée au Royaume-Uni pour les secteurs de la santé et de la beauté, a levé 80 millions d’euros lors d’un tour de table de série B dirigé par Dawn Capital. Ce financement porte le total des fonds levés par l’entreprise à 119 millions d’euros
FRENCHWEB VC avec le soutien de Unlimitd, le financement au service des entrepreneurs
LAZARD FRERES GESTION et ELAIA envisagent de nouer un partenariat stratégique en vue de créer un nouvel acteur de l’investissement technologique en Europe. Ce partenariat, fondé sur des valeurs partagées “d’excellence et de performance” (sic), s’aligne avec les objectifs de Lazard de diversifier ses activités au-delà de la gestion d’actifs traditionnelle, répondant ainsi à la demande croissante de ses clients institutionnels et privés pour des actifs non-cotés. De son côté, Elaia souhaite étendre sa couverture aux stades ultérieurs de développement. Ensemble, Lazard Frères Gestion et Elaia prévoient de lancer pour démarrer un nouveau fonds de late stage et de growth equity à portée européenne. Ce fonds sera géré par une nouvelle société de gestion commune, dirigée par Xavier Lazarus, avec une équipe d’investissement actuellement en cours de recrutement. Le premier fonds, axé sur l’Europe, est prévu pour 2024.
MOONFARE offre aux investisseurs particuliers éligibles et à leurs conseillers un accès à des opportunités d’investissement en Private Equity via un processus numérique. Jusqu’à présent, Moonfare a mis à disposition plus de 110 fonds sur les marchés privés, gérés par d’éminents gestionnaires de Private Equity mondiaux tels que KKR, Carlyle, Permira et EQT. Ces fonds couvrent un large éventail de domaines, y compris le buyout, le capital-risque, le capital développement, ainsi que des actifs réels comme les infrastructures. En plus de proposer des fonds de gestionnaires tiers, Moonfare a également développé ses propres fonds, comprenant des co-investissements soigneusement sélectionnés et des fonds secondaires, élargissant ainsi son offre et son accessibilité aux investisseurs individuels.
MOONFARE a réussi à clôturer son premier fonds de co-investissement, Moonfare Co-investment Fund I (« MCFI »), dépassant son objectif de collecte de 16%, en atteignant 116% en moins de 12 mois. Cette réalisation offre aux investisseurs individuels éligibles l’opportunité de participer à des co-investissements à partir de 50 000 euros.
MOUVEMENTS, avec Altaïde, cabinet de recrutement digital
RONAN BOURGEOIS rejoint Epsilon France (Publicis Groupe) en qualité de directeur général adjoint, prenant la tête du Pôle Marketing. Ses principales responsabilités incluent la définition de la vision et de la stratégie du pôle, le renforcement de l’innovation, ainsi que le suivi des clients et marques. Il reportera à Sylvain Bellier et Laure Debos, vice-présidents exécutifs depuis 2019. Auparavant, Bourgeois était Managing Director Growth chez Numberly (Groupe 1000mercis) depuis 2022.
La plateforme de services immobiliers Nhood (Association familiale Mulliez – AFM) renforce son équipe en nommant THIBAUT LE MASNE au poste de Global Head of Digital & Business Data. Expert en transformation digitale, avec une expérience diversifiée incluant des enseignements et publications, Le Masne se voit confier la valorisation du patrimoine Digital & Data de Nhood. Il travaillera sous la direction de Marco Balducci, Global Head of People and Ressources.
ALBERTO NAVARRO a été nommé directeur général adjoint de Geopost pour l’Europe. Il reportera à Yves Delmas, directeur général de Geopost, et rejoindra le comité exécutif. Navarro, fort de son expérience dans le cluster ibérique de Geopost et de son rôle antérieur chez Seur, se concentrera sur le renforcement des positions de Geopost en Europe, l’accélération du développement sur les marchés stratégiques, la livraison hors domicile et la croissance des flux intra-européens.
Clipperton, banque d’investissement dédiée aux entreprises technologiques et en croissance, annonce la promotion de NIKOLAS WESTPHAL, ANTOINE GANANCIA et THOMAS DE MONTILLE comme Managing Partners. Cette étape marque un renforcement stratégique de l’équipe de direction, reflétant l’expérience et l’expertise diversifiée des 3 professionnels au sein de l’entreprise.
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