JCDecaux et la ville de Paris ont récemment annoncé l’ouverture des données Velib’. Dès le printemps prochain, les développeurs auront ainsi accès à une batterie d’informations qu’ils pourront utiliser afin de mettre au point de nouveaux services pratiques. Frenchweb revient, en trois questions, sur cette actualité avec Albert Asséraf, Directeur Général Stratégie, Etudes & Marketing chez JCDecaux.
[FW] A quels types de données précisément, les développeurs auront-ils accès ?
Albert Asséraf: « A la géolocalisation exacte de chaque station dans les villes VLS JCDecaux et à la disponibilité en temps réel des vélos et des places disponibles par station. »
[FW] Grâce à cette ouverture, quels types de nouveaux services pourront voir le jour ? Quels bénéfices pour les usagers ?
Albert Asséraf: « C’est à la communauté des développeurs de s’appuyer sur ces données, et sur d’autres potentiellement dans le futur, pour inventer de nouveaux services autour des déplacements et de la mobilité urbaine. Ce seront bien les usagers qui bénéficieront ensuite de ces innovations au service de leurs itinéraires urbains en particulier. »
[FW] Le groupe JCDecaux prévoit-il de développer des initiatives d’Open Data sur d’autres dispositifs ?
Albert Asséraf: « JCDecaux est sur un marché essentiellement BtoB et les données dont nous disposons renvoient à des bases très peu pertinentes pour le grand public. En revanche, les données VLS seront ouvertes intégralement, gratuitement et simultanément pour tous nos programmes de Vélos en Libre-Service »
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La question à laquelle on aurait aimé avoir une réponse, c’est : pourquoi avoir attendu aussi longtemps et avoir été si agressif envers les auteurs d’apps mobiles alors que JCDecaux ne proposait aucune alternative !