3 start-ups françaises pour en finir avec les contrats papiers
Après Novapost la semaine dernière, Contract Live vient de lever des fonds
La start-up française Contract Live vient de boucler un tour de 1 millions d’euros auprès du fonds d’investissement de la famille Poutrel, de Jean-Marc Tasseto, ancien directeur général de Google Francedu, et de divers entrepreneurs. « Notre objectif est simple : devenir le nouveau Salesforce des contrats » explique Mathieu Lhoumeau, le président.
Un an après son lancement, la société revendique 3 000 entreprises clientes dans une soixantaine de pays dont certains grands comptes comme Bosch, Siemens, Lagardère, ou Free. Pour intensifier la commercialisation de ses solutions, la start-up ouvre ce mois-ci son premier bureau aux Etats-Unis, à San Francisco. L’entreprise espère ainsi s’appuyer sur sa participation au Ubi IO, et sa sélection parmi les 6 finalistes de la World Cup Tech Challenge.
Ses offres s’échelonnent de 29,99 euros par mois à 89,99 euros selon le niveau de contrôle dans la gestion des avenants, l’export des données ou la personnalisation de la gestion des rôles et d’automatisation souhaités (génération automatique de contrats, envoi automatique des invitations, gestion des filiales…). « Nous avons une plateforme unique, qui permet aux entreprises de gérer leurs contrats de A à Z sur le cloud. Finis les échanges de fichier word par email lors d’une négociation, ou l’envoi de courrier papier pour la signature. Tout se fait de manière électronique et sécurisée avec la même valeur qu’une signature papier » selon Mathieu Lhoumeau.
Fondée en 2010 par Mathieu Lhoumeau et Florian Parain, les deux fondateurs ont su convaincre de grands noms à les rejoindre. On compte ainsi au conseil consultatif de l’entreprise Maxime Lombardini, président d’Iliad, la maison-mère de Free, ou Vincent Mercier de Roland Berger.
La startup Novapost, qui édite une plateforme SaaS de dématérialisation de documents RH (signatures de contrats, bulletins de salaires…) a bouclé la semaine dernière une levée de fonds de 17,5 millions de dollars, soit un peu plus de 13 millions d’euros. Novapost fait entrer Accel Partners, le fonds d’investissement de Spotify, Facebook, Dropbox ou 99Designs. Kernel Investissements (la structure de Pierre Kosciusko-Morizet notamment) et Alven Capital, investisseurs historiques, ont également participé au tour. Novapost revendique aujourd’hui 150 clients utilisateurs de sa solution SaaS PeopleDoc, le nom par ailleurs choisi par la société pour s’imposer sur le marché américain. Novapost mise sur les entreprises à dimension internationale, à l’instar de GDF-Suez, Total ou Canal+, et les aide à faciliter et alléger la gestion et le traitement des documents RH dans le cloud. L’entreprise, qui annonce doubler son chiffre d’affaires chaque année, compte ouvrir ses prochains marchés en Grande-Bretagne et en Allemagne. Elle est déjà présente à New York et à Boston.
Basée à Caen, la start-up Yousign conçoit et développe et propose des solutions de dématérialisation électronique. S’adressant aux entreprises de toutes tailles, elle se focalise moins sur les ressources humaines pour englober tous les secteurs d’activités.
Antoine Louiset, l’un des deux co-fondateurs de l’entreprise, expliquait dans nos colonnes en octobre 2013 que ses produits permettent de « signer tous types de documents (contrats, devis, bons de commande, etc.) directement en ligne et les archiver pendant 10 ans. L’objectif est de gagner du temps, de l’argent, en productivité et de simplifier des processus ».’ « Aucune connaissance technique n’est requise pour signer un document » ces derniers étant « utilisables à partir de n’importe quel périphérique (smartphones, tablettes, etc…) ». Les forfaits démarrent sur une base de 15 signatures, pour monter à une offre illimitée.
En savoir plus : La startup du jour : Yousign, une signature électronique pour simplifier la vie des entreprises
Aux Etats-Unis, Adobe a racheté la firme Echosign, spécialisée dans la signature électronique en 2011, rebaptisée depuis Adobe Echosign. On compte également SignNow, une start-up californienne et, bien sûr, le mastodonte Salesforce, ou DocuSign qui a récemment levé plus de 85 millions de dollars pour une valorisation supérieure à 1,5 milliard de dollars. Cette dernière revendique 95 000 entreprises clientes dans plus de 180 pays.
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