Les dernières actualités de la techTECH

40% des utilisateurs de smartphones stockent des données à caractère secret

17 millions de Français utilisent un smartphone. Grâce à lui, ils naviguent sur internet, partagent sur les réseaux sociaux, utilisent des applications, se servent de la géolocalisation, envoient des SMS et… téléphonent !

Quelles sont les données personnelles qu’ils stockent (photos, contacts, coordonnées bancaires, codes secrets, informations médicales) ? Ont-ils conscience de la sensibilité de ces données ? Comment les protègent-ils ?
La CNIL a demandé à Médiamétrie d’étudier ces nouveaux usages, notamment auprès des 15-17 ans. Retour en détails sur les principales conclusions de cette première enquête présentée ce matin.

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

La newsletter hebdo

Recevez chaque lundi l'actualité de notre écosystème

Selon l’étude, chaque tranche d’âge a son activité de prédilection. Ainsi, pour les 15-17 ans, il s’agit de la « connexion avec leur réseau et des loisirs » (30%), tandis que pour les 25-49 ans il s’agit d’un usage « multitâche » (30%). Enfin, les 50 ans et plus utilisent, pour leur part, essentiellement leur smartphone comme un moyen de « communication » (35%).

La CNIL pointe également du doigt le comportement exemplaire des 15-17 ans. En effet, cette tranche d’âge serait la plus raisonnable et prudente en terme de protection des données personnelles. Ainsi, à titre d’exemples, 82 % des 15-17 ans estiment « gênant d’enregistrer ses codes secrets », contre 76 % en moyenne, et 37 % utilisent un code de verrouillage spécifique, contre 31 % en moyenne.

En matière de conservation des données personnelles, l’étude révèle une série de chiffres paradoxaux. Ainsi, 65% des possesseurs de smartphones estiment que leurs données personnelles ne sont pas bien protégées. Mais, 30 % déclarent n’avoir aucun code de protection actif. Enfin, 64% ne voient pas l’intérêt ou pensent qu’il n’est pas possible d’installer un antivirus sur son smartphone.

Des chiffres inquiétants lorsqu’on sait que 89 % des sondés conservent des données de contact ou des coordonnées, 86% des données multimédias et 40% des données à caractère secret, dont des coordonnées bancaires, des codes secrets ou d’accès aux entrées d’immeubles ou encore des informations médicales.

Fort de ces données, la commission s’est attachée à donner une batterie de recommandations au grand public afin d’optimiser la protection des données personnelles. Parmi elles :

  • Eviter d’enregistrer des informations confidentielles compte tenu des risques de vols, piratages et usurpations d’identité.
  • Changer le code PIN initial en le replaçant par un code complexe.
  • Mettre en place un délai de verrouillage automatique du téléphone.
  • Installer un anti-virus quand cela est possible.
  • Désactiver son GPS et son Wifi lorsqu’ils ne sont pas nécessaires.
  • Ne pas télécharger d’application de sources inconnues.
  • Noter le numéro « IMEI » du téléphone pour le bloquer en cas de perte ou de vol.

Cette étude a été menée via internet du 4 au 14 novembre dernier auprès d’un échantillon de 2 315 personnes. 

Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici

Un commentaire

  1. Cet article est très intéressant avec du point de vue de l’intelligence économique (sécurité des données en période de guerre économique).
    A la conférence LEWEB11, le PDG de Deezer annonçait 900 M de smartphones dans le monde !
    Médiamétrie a-t-il analysé le comportement des non occidentaux ?

Bouton retour en haut de la page
Share This