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6 conseils d’entrepreneuses

Hymane Ben Aoun Aravati Diplômée d’HEC, Hymane Ben Aoun est directrice générale chez Aravati depuis septembre 1996.

  • Je suis sensible à la question du recrutement des femmes. Les femmes recruteuses sont plus à l’aise avec la question de la maternité. Un congé maternité de 4 mois ou un jeune enfant à la maison ne sont pas des obstacles insurmontables. À cause de leurs disponibilités limitées, les mamans deviennent de meilleurs managers. Elles anticipent mieux et savent se montrer fiables. La capacité d’implication à un poste importe plus que le nombre d’heures de présence. Lorsque je recrute pour un client, je dois respecter son propre cahier des charges. Je suis plus empathique lorsqu’il s’agit de compléter mes propres équipes.
  • Le management au féminin est plus participatif. Les femmes sont moins dans l’affirmation permanente de leur autorité. L’entrepreunariat au féminin n’est pas motivé par le seul goût du pouvoir, mais aussi par la volonté de faire ce que l’on aime. Les femmes mettent plus de rondeurs dans leurs techniques de management. Pour éviter de me montrer trop conciliante, je me méfie du piège de l’affect. J’équilibre en prenant le temps d’analyser une demande. Je cherche la raison sous-jacente, j’évalue les conséquences d’une réponse positive et au besoin je propose une solution alternative qui me convient mieux.

 

catherine-barba Catherine Barba a fondé Catherine Barba Group en 2012.

  • Je me sers énormément des réseaux sociaux pour recruter. J’utilise surtout LinkedIn et Bluesearch pour repérer les profils intéressants, mais je ne m’intéresse pas qu’aux compétences. Trouver la bonne personne, c’est aussi détecter un état d’esprit. Twitter et Facebook sont incontournables pour sonder une personnalité : ses goûts, ses passions, ses préoccupations. Un collaborateur ne change pas de peau en arrivant au travail, il apporte toutes ces caractéristiques avec lui. Je lis aussi les annonces professionnelles sur FrenchWeb.
  • Je crois au management par l’exemple. J’ai appris par mimétisme auprès de mon ancien patron à iFrance, Marc Simoncini. C’est lui qui m’a donné envie d’être entrepreneuse. Je ne suis pas du tout le genre de manager qui s’assied à côté de vous pour faire de la pédagogie, ou pour vous expliquer ce qu’il ressent. Je m’efforce de donner une impulsion à mes équipes. Je manage à l’énergie et à l’envie, avec des gens 100% autonomes. Ma plus grande récompense est de voir mes collaborateurs devenir entrepreneurs.

 

Magali BoisseauMagali Boisseau a fondé Bedycasa en 2009, site de location de vacances chez l’habitant.

  • Le feeling lors d’une rencontre est déterminant pour recruter. Je délègue en partie le recrutement, mais je valide toujours la décision finale. Je n’ai rien contre les diplômes et les CV bien remplis, mais l’entretien est bien plus décisif pour déterminer le potentiel d’un candidat. Les compétences manquantes peuvent s’acquérir en formation. Je recherche ce qui sort de la normale et qui est compatible avec l’ADN de la société, la « petite étoile dans les yeux » qui trahit une réelle motivation. C’est ce candidat-là qui va créer de la valeur et qui sera loyal envers l’entreprise.
  • En termes de management, je suis attentive à garder un contact direct. Je pense qu’un leader ne doit pas se déconnecter du quotidien de ses collaborateurs. Nous sommes une équipe d’une vingtaine de personnes, donc je peux superviser moi-même tous les entretiens individuels que nous faisons une fois par an avec les RH. J’ai voulu que nous emménagions dans deux grands open spaces, avec une terrasse de 150 mètres carrés. C’est idéal pour organiser des apéros. Le temps consacré à l’humain crée du bien-être et nous rend plus productifs.
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