[Exclusif] Wiseed décroche le million d’euros auprès de sa communauté
Wiseed, plateforme spécialisée dans le crowdfunding à destination des startups innovantes, vient de lever pour son propre compte 1 million d’euros auprès de sa communauté, composée de 15 000 investisseurs particuliers.
« La mobilisation de notre communauté a permis de récolter 3 fois plus que prévu en moins de 3 semaines » précise Thierry Merquiol, président et co-fondateur de la société Wiseed. Il s’agirait, en outre, de la plus importante levée de fonds participative réalisée en Europe.
Concrètement Wiseed, propose aux internautes d’investir dans une classe d’actifs jusqu’ici réservée aux investisseurs institutionnels, investisseurs qualifiés ou business-angels. A partir de 100 euros, les particuliers peuvent donc investir dans une start-up du catalogue en ligne après l’avoir choisie et après avoir participé à sa sélection.
Imaginée par Thierry Merquiol et Nicolas Sérès, Wiseed a permis depuis son lancement de financer 23 jeunes pousses, qui ont levé, en moyenne, 150 000 euros chacune. D’une manière générale, le montant moyen injecté par les souscripteurs atteint 2000 euros par projet.
En octobre 2012, Wiseed a annoncé sa première sortie avec Antabio, jeune pousse spécialisée dans la découverte de nouveaux antibiotiques. La plateforme ne cache pas, toutefois, avoir enregistré également deux liquidations avec perte du capital investi.
Grâce à cette levée de fonds participative, la plateforme compte accélérer sa croissance aussi bien au niveau national qu’à l’échelle internationale avec pour ambition de s’attaquer aux marchés européen, américain et brésilien d’ici la fin 2014. Cette expansion passera notamment pas l’agrandissement des équipes et plusieurs dispositifs de communication. A l’horizon 2015, Wiseed espère financer 50 entreprises par an.
En janvier dernier, la société homologue Anaxago avait également bouclé une première levée de fonds de 140 000 euros auprès d’une trentaine d’investisseurs particuliers, directement depuis sa propre plateforme.
Lire notre dossier sur le crowdfunding.
Business Angel, Capital risker, c’est déjà sympa ! Mais appliqué aux start up numériques, c’est quand même un privilège. Chapeau bas..