[3 questions à] Véronique Constantinoff: Do it in Paris fête ses 4 ans et vise 800 000 euros de CA en 2014
Lancé en mars 2009, Do it in Paris est un magazine online dénicheur de bons plans mode, beauté et art de vivre du moment… Fondé par la journaliste Véronique Constantinoff, le webzine revendique aujourd’hui près de 200 000 visiteurs uniques mensuels et articule son contenu autour de 7 rubriques. Rentable depuis quelques mois, le site s’est déployé sur fonds propres avec la participation de deux associés Guy Nafilyan et Olivier Dassault. Les détails de sa stratégie de développement avec Véronique Constantinoff.
[FW] Do it in Paris se présente comme un dénicheur de bons plans dédiés aux parisiennes avec une part belle faite aux illustrations. Un positionnement très proche de My Little Paris. Comment vous différenciez-vous ? Votre business model repose-t-il également sur l’envoi d’une newsletter ? Si non, en quoi consiste-il exactement ?
Véronique Constantinoff: « Nous sommes très différents de My Little Paris par notre contenu très journalistique. Nous sommes un site féminin online avec trois news quotidiennes, des rubriques hebdomadaires mode, beauté, art de vivre.
A la différence de MyLittleParis, nous n’avons pas opté pour des e-mails partenaires ni de newsletters dédiées. Notre business model repose, par contre, sur les publi-reportages que nous envoyons en newsletter parmi d’autres informations. Nous commercialisons ainsi toutes nos rubriques : la silhouette de la semaine (avec American Vintage) comme la recette (partenariat avec le site de vin Lot 18) ou comme la rubrique week-end (en partenariat avec Audi). On retrouve également La bonne nouvelle (avec Pablo ou Les Petites) ou encore L’adresse de la semaine (avec le Bon Marché). »
[FW] Aujourd’hui quels sont les principaux indicateurs de Do It In Paris ?
Véronique Constantinoff: « Nous sommes huits collaborateurs chez Do It In Paris : deux pour la partie commerciale, quatre à la rédaction, deux pour la technique plus les collaborateurs extérieurs : Angéline Mélin, notre illustratrice et Mary Deschamps notre traductrice. Nous avons 152 000 abonnés à notre newsletter et 190 000 visiteurs uniques par mois. En ce qui concerne notre chiffre d’affaires, nous sommes rentrés dans nos frais fin 2012. Les annonceurs nous suivent vraiment depuis septembre 2012 et 2013 s’annonce plus que bien puisque nous avons fait au premier semestre le chiffre de l’année 2012. Quelques annonceurs décident même de revenir à l’image du Bon Marché. »
[FW] Le magazine est également décliné en anglais. Quel est votre portée à l’international et quels sont vos prochains axes de développement ?
Véronique Constantinoff: « Notre portée à l’internationale est encore un peu faible, de l’ordre de 10%. Mais notre objectif, cette année, consiste à la développer avec un travail de référencement, des partenariats avec les hôtels et des manifestations internationales. Dans les mois à venir, l’accent sera également porté sur les usages mobiles avec la sortie d’une application iPhone et d’une version mobile en septembre prochain. Côté business, nous tablons sur un chiffre d’affaires de 800 000 euros pour 2014. »
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sérieux FW, le « magazine des professionnels du digital » pourrait-il etre un peu plus critique dans ses articles? Ne pas se contenter de recopier des communiqués de presse? Vos interviews ressemblent elles aussi à du publi-rédactionnel.