Après la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne montent au créneau contre Google
Les homologues britannique et allemand de la CNIL somment le moteur de recherche de modifier sa politique de confidentialité, sous peine de sanctions.
Le 20 juin dernier, la CNIL mettait en demeure Google, lui sommant de se mettre en conformité avec la loi française sur la protection des données dans un délai de trois mois.
Aujourd’hui, la France est rejointe par le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Jeudi dernier, l’ICO (autorité britannique chargée de surveiller l’application des lois liées à l’information et à la protection des données) déclarait officiellement que la nouvelle politique de confidentialité de Google n’était pas en conformité avec le Data Protection Act, en vigueur depuis 1998. Le moteur de recherche a jusqu’au 20 septembre pour mettre à jour sa politique, sous peine de sanction.
En Allemagne, l’homologue de la CNIL a prévu une audition pour le mois d’août, durant laquelle Google va devoir défendre ses dispositions en termes de confidentialité.
Depuis l’année dernière, Google est sous surveillance étroite de l’Union Européenne. Dans ses déclarations, le géant du Web affirme que ses politiques sont en accord avec la législation, et lui permettent simplement d’améliorer ses services ; il s’engage cependant à travailler avec les CNIL européennes pour clarifier la situation.
Malgré le retentissement de ces menaces, les sanctions prévues par ces pays si Google refuse de s’aligner sur la loi restent très limitées : alors que la France prévoit une amende de seulement 150 000 euros, le Royaume-Uni plafonne à 500 000 livres sterling (soit environ 580 000 euros).
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580 000 euros ? Du pipi de chat pour google…
En résumé, il aura fallu attendre la révélation de l’existence de Prism pour que les CNIL allemande et anglaise commencent enfin à s’intéresser aux données dont dispose Google à propos de ses utilisateurs…