Les résultats du second Ten by Fotolia, dont l’objectif est de «démocratiser la création numérique en associant pour la première fois dans un même projet ‘art numérique’, ‘ressources graphiques’ et ‘pédagogie’», ont été révélés. Les artistes devaient s’exprimer sur un sujet libre de leurs choix et offrir leur fichier source (.PSD) gratuitement pendant 24 heures avec toute leur méthodologie de travail.
« Fort du succès de la saison 1 et de l’enthousiasme manifesté par les communautés créatives, nous avons invité cette année des artistes internationaux de renom qui, en plus de nous faire partager leurs secrets de création, ont été les ambassadeurs culturels de leurs pays via leurs témoignages et leurs parti-pris créatifs » explique Oleg Tscheltzoff, président et co-fondateur de Fotolia. La saison 2 a représenté plus de 300 000 téléchargements et 1 million de visiteurs sur le site dédié.
Gustavo Brigante, un graphiste et illustrateur argentin travaillant à Buenois Aires, propose « Manos a la obra », une oeuvre sur le thème du travail. « Tout est fait pour montrer que le changement s’effectue à la fois au niveau du travail qui est de plus en plus orienté vers le service mais également de la culture ».
Soongyu Gwon, directeur artistique chez D.FY Inc. Design Group, en Corée du Nord, se définit comme un « faiseur d’image ». « La 2D était un peu trop présente, il a donc ajouté quelques petites particules comme des plumes et du blizzard pour rendre l’œuvre réelle » explique Fotolia.
Adhemas Batista, un illustrateur et graphiste brésilien, qui pratique la profession depuis l’âge de 15 ans, compte de grands groupes parmi ses clients comme Nestlé, Danone Pepsi ou Unilever. Il présente une composition au coeur de laquelle se trouve un personnage centrale qui dégage « toute sa puissance créative ».
Marumiyan, un graphiste japonais diplômé des Beaux-arts de Kyushu Sangyo, pratique la peinture et le dessin depuis l’enfance. « J’aime peindre des sons », déclare-t-il. « Symphonie visuelle au pays du soleil levant», sa composition, est justement centré sur ce thème. Raison pour laquelle apparaissent des cordons de câblage.
Mike Harrison, un designer et illustrateur basé à Londres, s’est convertit à l’art digital après un cursus universitaire dans les nouvelles technologies. « Il a pensé à cet animal puissant qu’est le taureau comme thème principal de son photomontage [pour faire part de la] haute énergie de la tauromachie mais en y apportant une touche festive, ludique et décalée par le jeu des couleurs et des éléments ».
Alexander Otto, designer et illustrateur allemand de 25 ans, explique avoir « choisi de retracer la rencontre amoureuse. Mon illustration représente un jeune couple et les différents moments de leur vie qui ont contribué à leur rencontre. Les endroits comme les sentiments changent mais leurs corps, eux, restent intemporels».
Alexey Samsonov, qui travaille à Moscou, spécialisé dans la conception graphique de publicité, propose une invitation au voyage. « Pour recréer une atmosphère naturelle attrayante empreinte de chaleur, de quiétude et de magie, j’ai joué avec la superposition des plans, des ombres et des couleurs. » déclare-t-il.
Lydia Baillergeau, réalisatrice et motion designer américaine, travaillant chez LaunchSquad, a choisi le thème des festivités. « La création et l’inspiration sont deux éléments magiques. C’est pourquoi, j’ai voulu les représenter à travers l’utilisation d’étoiles scintillantes, de lumières éclatantes et d’images éthérées » explique-t-elle.
Sergio Del Puerto, graphiste et illustrateur espagnol, fondateur du studio Serial Cut, souhaitait représenter l’effet « Wahou » dans son oeuvre « faux tirroirs », « un bric à brac énigmatique, insolite et farfelu qui invite le spectateur à arpenter et à se perdre dans les sinueux dédales de l’imagination fertile de l’artiste ».
Alberto Seveso, designer italien autodidacte, a choisi de présenter un portrait de femme dans le catalogue de Fotolia et des textures d’aquarelle. « Comme envouté, le spectateur ne peut détacher son regard de cette « parfaite inconnue » et de la mosaïque d’éléments et de couleurs qui la compose ».
Peter Jaworowki, graphiste d’origine polonaise, a choisi de présenter un travail sur le sport. « Je voulais un thème universel qui puisse servir aux jeunes passionnés du design et du graphisme. Le sport qu’on voit souvent illustré dans les créations commerciales m’est apparu comme un bon exemple ».
Dune et Sosoa, deux graphistes français, ont choisi la naissance de leur enfant pour trouver l’inspiration. « Elles sont la représentation de nos instincts les plus primaires vécus pendant cette période de grossesse. La main de gauche, »Unfinished », symbolise le côté matérialiste que nous avons tous en nous. Cet attrait pour la possession, l’avidité et l’apparence, qui nous donne perpétuellement ce sentiment d’incomplétude. Tandis que la main de droite, « Sympathy », incarne une forme de spiritualité qui préfère attendre de recevoir, plutôt que de prendre. » précise Sosoa.
Le fichier illustrator de Dune et Sosoa est disponible aujourd’hui gratuitement pour 24 heures seulement. Tous les visuels HD, les photos portraits des artistes et leurs interviews sont disponibles sur les sites dédiés pour 24 heures seulement. Vous pouvez consulter ici les interviews de l’ensemble des artistes.
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