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La presse vit un crash industriel. C’est la sidérurgie des années 1980!

Lors d’une conférence au siège de La Poste, Arnaud Montebourg n’a pas maché ses mots en déclarant que « La presse vit un crash industriel. C’est la sidérurgie des années 1980! ». Le gouvernement pourrait remettre en cause différentes aides à la presse notamment celles concernant la distribution.

La mission de service public de distribution de la presse à des tarifs très avantageux pour les éditeurs de presse pèse lourd dans les comptes de La Poste, qui enregistre un résultat négatif pour cette activité. L’idée serait de réduire la liste des titres de presse bénéficiant de ces tarifs privilégiés.

Bien entendu Arnaud Montebourg a rappelé que « Le rôle de l’Etat n’est pas d’abandonner la presse. »

Le Ministre du redressement productif a rappelé que la crise que vit le secteur media impacte de nombreuses entreprises, notamment de nombreux prestataires et fournisseurs à l’instar de papeteries en grande difficultés dont les dossiers étaient actuellement sur son bureau.

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14 commentaires

  1. frenchweb Le Monde change et la presse doit d’adapter ! Comme tout, y compris les banques !

  2. frenchweb lguilloteaux la proposition de montebourg vis-à-vis des tarifs de distribution ne va malheureusement pas arranger les choses…

  3. Généralement quand l’état commence à devoir soutenir financièrement un secteur, c’est qu’il est déjà trop tard…

  4. stephpuchois exactement pour ça que j’ai tweeté l’article, c’est tellement le bon parallèle :D

  5. frenchweb Heureusement que fhollande est là pour tenter de la sauver!! :)

  6. fbourboulon vite, (re)créons Radio Lorraine cœur d’acier. cc montebourg #sidérurgie

  7. Au Québec, nous avons La Presse+ sur IPad depuis bientôt un an.
    Sans frais d’abonnement!
    Un pari qui repose entièrement sur les les nouveaux modes de publicité pour les annonceurs!

  8. fannyguinochet Oui, bien sûr ; mon « encourageant » était du second degré, vu le chemin parcouru par la sidérurgie française…

  9. annetestuz frenchweb Il faut remettre tout à plat Surtout gestion du système par les éditeurs via #CSMP 50.000 pdv en GB -27.000 France??

  10. La presse papier doit tenir bon, le beau temps va arriver à l’automne 2014, trois explications:  1/ « Le journal papier garde un attrait comme alternative aux écrans » c’est le chercheur David A L Devy qui l’affirme. 2/ Les nouveaux VIP du numérique rachètent du pouvoir avec les grand titres (Jeff Bezos avec le Washington Post, Xavier Niel avec Le Monde). 3/ La Communauté Européenne contre-attaque avec une loi, en mars 2014, de protection des données personnelles pour réduire  l’aspiration continu des 3 Digital natives (Google, Facebook, Amazon) et les ressources publicitaire de la presse papier.D’ici là , il va y avoir des pertes mais les groupes de presse français et leur savoir-faire numérique (il y a de belles pointures en France , n’est-ce-pas Frenchweb ?) devraient contredire le ministre, malgré ses formules dévastatrice ! A suivre…

  11. La presse n’a pas vraiment réussi le virage du Digital ;
    peu importe les raisons. Seule certitude la Presse n’a pas su anticiper et bâtir
    un business model adapté à ce canal. Il est illusoire de croire que le numérique
    va cesser de prendre des parts de marché, et bien naïf de l’opposer au papier.

    La proposition visant à financer la distribution est une gageüre.
    Le changement n’est pas d’alimenter un déficit : c’est une mauvaise
    réponse à de mauvaises questions, c’est un manque de vision et l’aveu d’un manque
    d’ambition. Le rachat des Titres par des VIP du numérique souligne la force de
    la Presse, pas de son fonctionnement, ni de son financement. Ce n’est pas du
    mécénat non plus !

    Pour ces VIP, les pistes pour une Presse Digitale et Print
    bénéficiaire existent, basées sur de nouveaux modèles économiques. C’est ce que
    nous sommes en train de mettre en œuvre pour un Titre historique français en démultipliant
    les sources de revenus. Une Presse associant un rédactionnel de confiance ayant
    sens, avec des offres issues de places de marché et de régies publicitaires :
    ce qu’on nomme « content & commerce ». Une presse personnalisée
    pour chaque lecteur selon ses choix thématiques au sein d’un « parcours
    consommateur ». Une presse cohérente dans l’expérience de lecture proposée
    qu’elle soit sur mobile, tablette, fixe ou papier.

    Au final, dématérialiser
    et rematérialiser l’information n’est qu’une question de technologies, intégrant
    sa diffusion… pour créer des relais de croissance plus que des « contrats aidés ».

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