La start-up du jour : Whaller, une plateforme pour créer son réseau social
Le projet a convaincu Vincent Bolloré qui fait partie des investisseurs.
- L’entreprise de demain
Vous avez fondé une société en croissance? Faites vous connaître!
Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir Whaller, une startup française qui propose de créer des réseaux sociaux adaptés aux besoins de chacun moyennant une facturation au nombre d’utilisateurs. Plus de détails avec Thomas Fauré, le fondateur.
Frenchweb : Comment avez-vous eu l’idée de votre société ?
Thomas Fauré : En constatant à la fois les avancées et les limites des réseaux sociaux : je me suis dit qu’un meilleur modèle était possible, un modèle dans lequel l’utilisateur est protégé et maîtrise vraiment ses échanges, et surtout un modèle qui permette d’utiliser Internet dans tous les vrais réseaux sociaux qui composent notre environnement : nos proches, amis, collègues, etc. Et, enfin, un modèle qui se rapproche davantage des réseaux humains : une seule identité pour une multitude de réseaux. Whaller permet de créer une multitude de réseaux privatifs, tous étanches les uns des autres, avec un seul compte.
A quel besoin apportez-vous une réponse ?
Au besoin de communiquer avec ses vrais réseaux sociaux humains sans les mélanger pour autant. Whaller permet aux internautes de créer leurs propres réseaux sociaux privés — les sphères — afin d’utiliser la puissance du web pour la vie quotidienne. Et tout le monde a ce besoin : les particuliers comme les entreprises en passant par le monde associatifs et les institutionnels.
Très simplement, comment gagnez-vous de l’argent ?
En vendant des « packages organisation » aux entreprises et institutions : la possibilité de gérer les membres d’une organisation, de les synchroniser avec un répertoire interne, posséder un portail aux couleurs de l’entreprise, ou encore posséder toutes les options de partage professionnelles que permet l’outil (événements, sondages, documents, etc.).
Qui sont vos compétiteurs ?
Dans le domaine des entreprises, les RSE. Mais nous avons une approche radicalement différente : notre outil n’est pas une usine à gaz et ne fait qu’une seule chose, et bien : les communautés numériques. Whaller est un outil simple.
A quoi ou à quelles sociétés vous compare-t-on par erreur ?
Google+ à cause de leurs « cercles » qui ressemblent à nos « sphères » mais ce n’est pas du tout le même concept. Les cercles de Google+ sont des simples filtres pour les utilisateurs alors que les sphères de Whaller sont de véritables réseaux sociaux en tant que tel, et étanches les uns des autres. Par exemple, si un ami, que j’ai placé dans deux cercles différents dans Google+, m’écrit alors je verrai son message dans les deux cercles. Dans Whaller, si je place une personne dans deux sphères, c’est comme si j’avais deux relations avec cette même personne, ce qu’elle m’écrit dans une sphère (« mes collègues») n’apparaît jamais dans la seconde (« ma famille »).
Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?
Trouver un investisseur capable de croire qu’une révolution du modèle des réseaux sociaux est possible. Je suis allé voir Vincent Bolloré parce qu’il est à la tête d’une entreprise familiale et se projette non pas à 5 ans mais à 30 ans. La capacité de se projeter fait toute la différence.
Sur ce marché, quel est votre principal atout ?
Nous sommes les premiers et les seuls à proposer ce nouveau modèle de réseau social, et les seuls à prétendre répondre au besoin primaire de communiquer en confiance, et ce dans tous les domaines de la vie réelle.
Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?
« Choisis ton chef » est un conseil qui m’a beaucoup marqué et qui m’a fait comprendre que nous sommes maîtres de nos destins, et que c’était à moi de poser des choix, qu’il était vain d’attendre que le succès tombe du ciel. C’est un conseil d’audace et de prise de risque : certains pensent que le risque est dangereux ; moi je pense qu’on ne marche pas sans déséquilibre à chaque pas.
Quelle est la personnalité qui vous inspire ?
Au risque d’être banal, Steve Jobs est un type incroyable qui avait compris que c’est en voulant changer la vie des gens qu’on accomplit des choses extraordinaires. Mais ce n’est pas le seul, Vincent Bolloré est également pour moi un modèle de patience, de persévérance, d’audace et de vision.
Fondateur: Thomas FAURÉ
Investisseurs: Vincent Bolloré
Date de création: projet démarré en décembre 2010
Société créée en : mai 2013
Nombre de salariés: 10
Chiffres d’affaires: N.C.
Société basée à : Vaucresson
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Ptolomus tu es à combien de cafés là exactement ?
AAAtchch 1, je gère.
domdelport merci :) cc whaller_fr
Maintenant, tout le monde peut créer un réseau social.
J’ai trouvé réclament la liste de tout les logiciels de création de réseaux sociaux ici -> http://01script.com/category/outils-pour-webmasters/scripts-reseaux-sociaux/