Les dernières actualités de la techTECH

Applications mobiles : la Commission européenne veut imposer des règles aux modèles « freemium »

La Commission européenne souhaite imposer 4 mesures aux plateformes d’applications et aux éditeurs…

La Commission européenne rencontre depuis hier divers acteurs du secteur des applications mobiles et les autorités de contrôle nationales pour imposer une plus grande transparence pour les consommateurs sur les dépenses réalisées à l’intérieur des applications mobiles – les achats dits « in-app » – à contrario des transactions effectuées sur les plateformes d’achats tels que l’App Store ou le Google Play. Elle reproche plus précisément aux éditeurs de promouvoir certains jeux mobiles comme « gratuits » alors que des services se trouvent en réalité facturés au sein du logiciel. Un modèle économique communément appelé « freemium ».

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription est confirmée.

La newsletter hebdo

Recevez chaque lundi l'actualité de notre écosystème

« Les consommateurs, et en particulier les enfants, doivent être mieux protégés contre les coûts imprévus des achats in-app. Les autorités réglementaires nationales et la Commission européenne discutent avec l’industrie sur le traitement de cette question qui non seulement cause un préjudice financier pour les consommateurs, mais peut aussi mettre en cause la crédibilité de ce marché très prometteur » explique Neven Mimica, responsable de la politique des consommateurs.

L’institution européenne souhaite arriver à un accord sur quatre points essentiels. Elle souhaite que les jeux présentés comme « gratuits » ne contiennent aucune incitation directe exhortant les enfants à acheter des articles dedans, ou qui incite les adultes à les acheter pour eux. Elle estime également que, dans le cadre des achats in-app, les cartes de crédit ne peuvent être débitées par défaut et « sans le consentement explicite du consommateur ». La communication d’une adresse e-mail, qui servirait de service après-vente, où soumettre une demande ou une plainte, pourrait également être imposée.

« Tromper les consommateurs est clairement un mauvais business model et va à l’encontre de l’esprit des règles de l’Union européenne sur la protection des consommateurs. La Commission européenne s’attend à des réponses très concrètes de l’industrie des applications quant aux préoccupations exprimées par les citoyens et les organisations nationales de consommateurs » explique Viviane Redng, vice-présidente de la Commission et commissaire européenne à la justice, aux droits fondamentaux et à la citoyenneté.

Le marché des applications mobiles, qui emploie déjà 1 million de personnes en Europe, devrait atteindre les 63 milliards d’euros d’ici à 5 ans et 80% des revenus devraient provenir des achats effectués dans les applications selon une étude Distimo citée par la Commission européenne.

Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits
Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici
Bouton retour en haut de la page
Share This