La start-up du jour : Meet my Job, pour découvrir des métiers avec des professionnels
- L’entreprise de demain
Vous avez fondé une société en croissance? Faites vous connaître!
Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir Meet my Job, une start-up qui commercialise des séances avec des professionnels de tous milieux confondus. Plus de détails avec Hélène Quaniaux, la fondatrice.
Frenchweb : Comment avez-vous eu l’idée de votre société?
Hélène Quaniaux : Lors d’une balade dominicale à la campagne, en Picardie. J’observais des agriculteurs faire les moissons. Quelques-uns m’ont saluée du haut de leurs tracteurs et je me suis dit que ça pourrait être une expérience sympathique de passer quelques heures avec eux pour découvrir leur métier. L’idée avait germé et j’ai pensé à d’autres métiers par la suite.
J’ai proposé à des amis d’organiser des rencontres avec des artisans le weekend. C’est leur enthousiasme qui m’a conduite à poursuivre la réflexion, puis à quitter mon poste d’acheteuse dans l’industrie agroalimentaire pour me lancer dans la création d’entreprise.
A quel besoin apportez-vous une réponse ?
Les ateliers de découverte de métier répondent au besoin de loisirs et de divertissement. Les activités sont originales : être initié au dressage d’un aigle avec un fauconnier, apprendre à mettre en scène un petit tour de magie avec un magicien, ou encore partir à la recherche de truffes avec un trufficulteur, ce ne sont vraiment pas des activités qu’on a l’occasion de faire tous les jours.
De plus, la rencontre humaine est au cœur de la proposition de valeur de Meet my Job : on se rend chez un professionnel pour une découverte de métier, mais c’est aussi le passionné qui l’exerce, son parcours et son quotidien que l’on découvre, en compagnie d’autres visiteurs animés par la même curiosité.
Très simplement, comment gagnez-vous de l’argent ?
Le business model est celui de la plupart des activités du champ de la consommation collaborative : les ateliers de découverte sont payants et Meet my Job se rémunère en prenant une commission. Le reste revient aux professionnels, pour rétribuer le temps passé à accueillir les visiteurs.
Qui sont vos compétiteurs ?
Avec un positionnement loisirs, Meet my Job n’a pas vraiment de concurrence directe. Il existe des sociétés qui proposent des découvertes de métiers variés mais elles ne ciblent que des personnes en reconversion professionnelle ou des lycéens qui cherchent à s’orienter. D’autres sociétés proposent des stages d’initiations à des savoir-faire qui durent plusieurs jours. Ce n’est plus tout à fait du loisir car on se rapproche de la formation.
A quoi ou à quelles sociétés vous compare-t-on par erreur ?
Meet my Job propose des chèques cadeaux à offrir. Nous sommes parfois comparés aux box de cadeau d’expérience type Smartbox, mais le contenu des activités proposées est tout à fait différent.
Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?
Entreprendre seule est un vrai challenge. Heureusement, je suis entourée d’un véritable écosystème : des personnes qui m’accompagnent dans la résolution de certaines problématiques en m’apportant leur expertise.
S’assurer de la qualité des activités proposées est aussi un sujet délicat. Il faut bien prendre le temps d’échanger avec les professionnels avant de mettre en place les partenariats et être très sélectif. On s’assure qu’ils sont vraiment animés par l’envie de faire découvrir leur métier et leurs savoir-faire.
Sur ce marché, quel est votre principal atout ?
Meet my Job propose des expériences originales, authentiques, de qualité et à un prix abordable, ce qui correspond en tout point avec les nouvelles attentes des consommateurs de loisirs.
Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?
Un très bon conseil m’a été donné par un ami entrepreneur : «n’hésite pas à solliciter des conseils». Je l’applique au quotidien. On m’a aussi recommandé d’oser et d’être ambitieuse. C’est souvent un reproche que j’entends vis-à-vis des femmes entrepreneurs : on serait moins conquérantes et on se contenterait de projets moins ambitieux que nos homologues masculins. J’entends bien démontrer le contraire.
Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?
Ayant pratiqué le saut à la perche, les champions Renaud Lavillenie et Jean Galfione sont mes idoles. Dans un autre registre, j’ai récemment rencontré Christophe Duhamel, le co-fondateur de Marmiton. Nous avons échangé sur l’entrepreneuriat. Son discours, sa sincérité et son humilité m’ont véritablement inspirée.
Fondateur: Hélène Quaniaux
Investisseurs: N.C.
Date de création: novembre 2013
Nombre de salariés: 1
Chiffres d’affaires: N.C.
Société basée à : Paris
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