[Bon App’] WayzUp, l’appli de co-voiturage centrée sur le trajet domicile-travail
Disponible depuis sept mois, l’application WayzUp est spécifiquement pensée pour le co-voiturage au quotidien.
Les créateurs de la start-up Wayz-Up revendiquent 25 000 téléchargements de l’application depuis l’été dernier, et entre 10 000 et 15 000 utilisateurs actifs. Pour l’instant, ce sont essentiellement des franciliens salariés d’entreprises partenaires comme Snecma, le Technocentre Renault de Guyancourt, Air Liquide ou General Electric. Wayz-Up fait face à la concurrence de solutions longues distances vendues aux entreprises développées par BlaBlaCar du type Ikea covoiturage ou Carrefour covoiturage. Dans un premier temps, le projet a été incubé au sein de l’incubateur d’HEC, il est aujourd’hui accompagné par Paris Incubateur et bénéficie du soutien du constructeur Renault qui inclus l’application dans sa tablette tactile intégrée R-Link.
Julien Honnart, PDG de Wayz-Up et diplômé de l’Insa Lyon et d’HEC Paris explique la démarche:
FrenchWeb: Comment avez-vous eu l’idée de cette application?
Julien Honnart: Lors d’un projet étudiant auquel j’ai participé en 2010, nous avions voulu développer une solution permettant de connecter une voiture à Internet. Nous avions imaginé un boîtier spécial proposant divers services liés à l’automobile (diagnostic, entretien, éco-conduite…) dont une aide au covoiturage. L’objectif est d’amener les gens le plus naturellement possible vers ce réflexe.
En quoi votre service est-il différent de celui déjà proposé par d’autres applications comme BlaBlaCar?
Contrairement à un trajet occasionnel sur une longue distance, le trajet quotidien entre le domicile et le lieu de travail nécessite d’avoir un tracé de parcours ultra précis (raccourcis pour éviter des embouteillages, dépôts d’enfants en crèche…) et une flexibilité des horaires. Grâce à la fonction Scan ride, l’utilisateur effectue une première fois son trajet quotidien avec l’application activée afin qu’elle enregistre son itinéraire exact. Ensuite, elle lui propose des personnes dont le trajet se confond le plus possible avec le sien. Nous créons une communauté, et le fait d’avoir cet « équipage de covoiturage » permet de flexibiliser. L’application offre également la possibilité de comptabiliser les sommes que se doivent les covoitureurs entre eux par le biais d’un ardoise virtuelle et les utilisateurs peuvent se payer en fin de mois une bonne fois pour toute au lieu de faire des comptes d’apothicaires chaque jour.
Comment gagnez-vous de l’argent grâce à ce service ?
On ne prend aucune commission, pour le covoitureur c’est entièrement gratuit. En revanche, nous vendons le service à de grands groupes. Nous sommes portés par une obligation légale qui impose aux entreprises de plus de 500 salariés de mener une étude d’évaluation des besoins sur le plan de déplacement de leurs employés. Pour les entreprises dans lesquelles il est difficile de se rendre en transports en commun, avoir une solution de covoituage peut être un argument lors du recrutement. Chez Renault, 3/4 des inscrits ont trouvé des covoitureurs. Nous ne souhaitons pas communiquer sur le montant facturé aux entreprises, il est adapté en fonction des situations et varie donc selon le nombre de salariés.
Chaque jour à 13h, Frenchweb, en partenariat avec Stardust, spécialiste du test d’applications mobiles, vous présente une application mobile. Soumettez vous aussi la vôtre.