Les illusions de l’innovation inutile
Par Cyrille Frank, auteur de Mediaculture.
Lunettes en réalité augmentée, impression 3D, internet des objets… les pontes de la Silicon Valley et les vendeurs de pelles ne jurent que par ces innovations incroyables qui vont changer nos vies, ils en sont sûrs. C’est oublier un peu vite les freins socio-culturels.
Chaque jour apporte son lot d’inventions et d’innovations technologiques relayées par une presse technologique enthousiaste et une multitude de “geeks” plus ou moins béats d’admiration. Les nouveautés de la Silicon Valley, qui abrite le noyau de start-up le plus dynamique au monde, est relayé par une multitude de sites et blogs américains qui promeuvent cette idée de “révolution technologique permanente”.
Pourtant, régulièrement depuis 15 ans, la Silicon Valley se plante. Lorsqu’elle porte au pinacle en 2003 un réseau social en 3D, le fameux “Second Life”. Une plateforme totalement moribonde aujourd’hui pour n’avoir conquis, dès l’origine, qu’une poignée d’ultra-branchés. La Silicon Valley se rate lorsqu’elle vante la naissance d’un nouveau modèle commercial “disruptif”, l’achat groupé, avec “Groupon”, aujourd’hui confronté aux pires difficultés économiques.
Elle a tort encore, quand elle annonce une nouvelle ère de diversité culturelle grâce à la “longue traîne”, théorie développée par Chris Anderson, ancien rédacteur en chef du magazine Wired. Hypothèse (hélas invalidée), selon laquelle le numérique permettant une diversification infinie de l’offre (pas de problème de stockage, ni distribution), il favorise la diversité de la consommation culturelle.
CE N’EST PAS PARCE QU’UNE CHOSE EST POSSIBLE, QU’ON VA LA FAIRE !
Chris Anderson a prophétisé le succès foisonnant des artistes méconnus grâce au fait qu’il leur était désormais beaucoup plus facile d’intégrer le marché (coût d’enregistrement, de fabrication ou de distribution beaucoup plus faibles). Sauf que, côté consommateurs, devant le foisonnement de l’offre, la recommandation, orchestrée par les producteurs-distributeurs-médias, restait primordiale. Résultat : aujourd’hui comme avant, les mêmes blockbusters tiennent le haut du pavé des ventes de biens culturels (livre, musique etc.)
De manière générale, les usages progressent moins vite que les innovations technologiques. Ce n’est parce qu’une chose est possible, qu’on va effectivement le faire. Combien de temps ce nouveau service me prend-il pour quel bénéfice réel ? Au détriment de quelle activité, ce surcroît de temps se fera-t-il ? Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Je peux aujourd’hui, en jouant sur toutes les promotions possibles des marques en magasin, réaliser des économies substantielles (voire manger à l’oeil, moyennant quelques carences et prise de poids morbide). Mais il faudrait que j’y consacre un temps et une énergie prodigieuse. Concrètement, personne ne le fait, sinon les névrosés profonds (copyright Emmanuel Torregano).
QUAND LES INVENTIONS ECHAPPENT A LEURS CREATEURS
Pléthore d’exemples montrent comment les inventions sont détournées de leur usage initial, témoignant ainsi du décalage complet entre les concepteurs et les pratiques du plus grand nombre.
L’une des premières applications du téléphone, qui a assuré sa notoriété, fut le théâtrophone de 1879. Il s’agissait de transmettre en direct des concerts ou des pièces de théâtre à plusieurs destinataires. Les inventeurs du téléphone étaient loin d’imaginer que leur invention allait surtout permettre aux gens de converser sur des sujets plus ou moins futiles.
Internet a été conçu par des chercheurs et universitaires comme une bibliothèque universelle en ligne. C’est devenu un gigantesque magasin où l’on discute et on se divertit (même si l’on y glane au passage quelques infos pour alimenter les deux besoins pré-cités).
Plus récemment, Twitter lancé en 2007, a été pensé comme un outil de micro-bloguing illustré par la signature de l’époque “what are you doing?” (que faites-vous?). Fort heureusement, les utilisateurs y ont trouvé une fonction bien plus intéressante : la transmission d’informations. Le réseau social est donc devenu un outil pour s’informer et le slogan a muté en “Yours to discover” (A vous la découverte).
Les inventeurs sont souvent comme ces parents navrés de voir leur bambin jouer avec l’emballage du cadeau qui leur a coûté les yeux de la tête.
LES USAGES NE PEUVENT ETRE DICTÉS PAR DES INFORMATICIENS
Du temps de la domination Intel-Microsoft, le modèle d’ordinateur que s’échinait à vendre ce méphitique binôme, c’était la super-calculette. Il fallait le PC le plus puissant, le Pentium III machin-chose, la DRam bidule, le bus à x mégahertz (tiens les bus étaient déjà électriques, quelle avance). Les taux d’équipement progressaient mollement, à grand renfort de bourrage de crâne publicitaire.
Et puis, en 1996, Steve Jobs est revenu aux affaires et a mis fin au squetch. Il a compris que l’usager normal se moque éperdument de la tambouille interne des machines. Il a décidé d’inventer plutôt un truc beau, que l’on peut mettre dans son salon, que l’on pourra exhiber fièrement et que l’on prendra donc plaisir à acheter.
Ainsi est né l’iMac, le premier PC qui pouvait s’accorder à la couleur de vos rideaux. Et qui a eu le succès planétaire que l’on sait. Par la suite, Jobs enfoncera le clou en peaufinant le design des iPod et iPhones, jusqu’à rendre marteau ses ingénieurs. Mais démocratisant par ce biais l’informatique et les objets technologiques, comme personne avant lui. Steve Jobs n’était pas un geek, c’était un virtuose du marketing et un fan de design.
L’ingénieur, le technicien, ne peuvent inventer des produits qui marchent, parce qu’ils ne sont précisément pas comme tout le monde. C’est comme demander à un juriste d’écrire un article dans un journal grand public. Il ne pourra pas, sauf exception, penser comme vous et moi. Et comprendre par exemple qu’il vaut mieux écrire “faire appel” qu’”interjecter appel”, sinon docteur Ross, on perd le patient. Pardon, le lecteur.
NON, MADAME MICHU N’INSTALLERA PAS D’APPLI DE SCAN SUR SON MOBILE
L’informatique n’a aucun intérêt en soi, on ne veut pas savoir comment ça fonctionne, on veut juste que ça fonctionne. Les technologies, on s’en tamponne méchamment le coquillard, ça pourrait bien fonctionner à la vapeur d’eau ou à l’incantation magique… Tant que ça envoie des e-mails à la famille, ça publie des photos des vacances à Djerba et ça fait tourner des vidéos marrantes, ça nous va.
Les ordinateurs, le mobile, c’est sympa. Mais il ne faut pas que ça nous prenne trop de temps. Faut aussi qu’on puisse regarder la télé, sortir, jardiner, bricoler… En gros, vivre, tout bêtement. Et que ça soit pas trop compliqué, hein ! Les technos, c’est comme les blagues, s’il faut un manuel d’explications, c’est mort. Les fonctionnalités avancées, la personnalisation de l’outil, les sous-menus trop “cool” qui permettent de transformer son appareil en fil à couper la roue… En fait, ça n’intéresse qu’une poignée de geeks et de professionnels qui en vivent (les vendeurs de pelle).
C’est pour cela que Google a mis fin à son lecteur RSS, c’est la raison pour laquelle Twitter ne décolle pas dans les usages réels. C’est ce qui explique que les QR codes sont très peu utilisés par monsieur et madame “tout le monde” (moins 15% des utilisateurs équipés de mobiles dotés d’une application dédiée, soit une pénétration ridicule sur l’ensemble de la population).
Non, madame Michu ne va pas rechercher une appli de scan, l’installer sur son mobile, scanner une affiche en pleine rue pour lancer une video fun sur le site, ou détaillant les fonctionnalités incroyables du produit. Madame Michu, elle s’en cogne proverbialement de cette pub et du produit. Elle a d’autres soucis en tête, à commencer par la météo.
Il a fallu attendre qu’Apple invente la molette pour que les baladeurs électroniques multimédia se vendent vraiment (iPod). Il a fallu l’invention du touchpad qui mettait fin aux navigations laborieuses par menus et sous-menus, pour que les ventes de smartphones décollent (iPhone). Il faudra inventer un système automatique et indolore si l’on veut généraliser du push d’information contextuelle.
LA TECHNO EST LIMITEE PAR LE CULTUREL
Il ne faut pas négliger l’importance des freins socio-culturels au développement des usages. En France, on ne demande pas une réduction Foursquare au restaurant, c’est aussi gênant que de demander un doggy bag à la fin du repas. Ici on retrouve la fameuse distinction entre pays protestants et catholiques, si bien décrite par Max Weber dans “l’éthique protestante ou l’esprit du capitalisme”.
On ne se balade pas avec des lunettes immondes qui nous font repérer et nous singulariser de la pire manière. Le besoin “d’exister” à ce prix est un truc de névrosé ou de nerd. Comment ça, c’est pareil ? (Halte au feu, je plaisante. Quoi que). On ne sort pas son appareil photo en pleine rue pour scanner un bâtiment en réalité augmentée. C’est trop bizarre, c’est un effort incongru, hors des habitudes normales.
Il ne faut pas demander aux gens de faire un effort pour s’adapter au matériel, mais bien plutôt le contraire ! Les lunettes interactives (Google glass par exemple) demandent une certaine pratique, cela donne des maux de tête, voire des nausées au début. Cela ne marchera donc pas plus que la télé 3D. Du moins tant qu’on n’aura pas inventé l’astuce ergonomique qui permet de s’en servir sans y penser et sans désagrément. Ou peut-être justement, contrôlées par la pensée ? Nous n’y sommes pas encore…
L’internet des choses, dernier mot-valise en vogue, permettra à tous paraît-il de porter des appareils connectés, les “wearable devices”, comme on dit quand on est à la page (in, bath, swag, câblé ?). Mais pour faire quoi ? Savoir combien de pas on a réalisés dans la journée, de calories on a brûlées, de périodes de sommeil profond on a eu dans la nuit ? Cela intéresse une minorité de gens, car le service reste faible : cela rend-il vraiment ma vie plus facile, plus riche, amusante et intéressante ? La réponse est non, c’est un gadget qui plaît donc à un public limité comme les ventes et les usages déclinants en attestent.
Les exemples d’innovations géniales, encensées par les magazines techno et qui échouent ou peinent à s’imposer, sont légion. Du portefeuille électronique, à la Kinect en passant par le livre électronique (3% du chiffre d’affaire des éditeurs en 2012 !)…
Il ne s’agit pas d’adopter la posture rigide du vieux con pour qui “ça ne marchera jamais”. Mais entre l’optimisme technophile béat et le refus du changement, il y a une marge. Elle passe par l’étude des usages réels du plus grand nombre, et pas celle des geeks.
Par Cyrille Frank, auteur du blog Mediaculture
Ouh là !
Analyse très intéressante gâchée par de jolis poncifs :
– « L’ingénieur, le technicien, ne peuvent inventer des produits qui marchent, parce qu’ils ne sont précisément pas comme tout le monde. »
Plusieurs exemples : Edison, Gates, Jobs, Niel.
– « C’est comme demander à un juriste d’écrire un article dans un journal grand public. »
Exemple : maitre Eolas et son blog incompréhensible et donc au public très limité.
– le livre electronique qui ne fonctionne pas avec 3 % du marché en 2012
L’étude en lien explique ceci : « Malgré son poids relatif assez faible, l’édition numérique s’affirme chaque année davantage dans les habitudes de lecture des français. »
C’est dommage car si l’auteur dénonce souvent, avec justesse, l’optimisme béat du monde du net ,ces accrocs le feraient justement passer pour un de ceux prêt à « adopter la posture rigide du vieux con pour qui “ça ne marchera jamais” ».
Merci Pierre pour ce top commentaire,
Je force le trait c’est vrai, mais ne vous arrêtez pas aux mots, mais aux idées.
Il y a bien sûr des contre-exemples d’inventeurs ingénieurs et tournés vers les usages (Jobs ok, mais il était plus marketeux et designer qu’ingénieur, c’était Steve Wozniak l’ingénieur).
Edison en revanche, illustre parfaitement mon propos, il a inventé un nombre incroyable de choses, mais s’est souvent montré incapable de les appliquer au plus grand nombre (ampoule, radio, cinéma). D’ailleurs il ne croyait pas au développement de la radio. Evidemment qu’on a besoin des chercheurs et de techniciens, mais il faut qu’ils aient aussi une notion des usages du plus grand nombre (disponibilités, niveau d’instruction, aspirations ?)
Maitre Eolas, que je connais et admire est un grand vulgarisateur en effet. Un contre-exemple qui ne reflète pas sa corporation, ce qui explique son succès. Ceci dit, il reste lu par une toute petite élite. Vous croyez que Madame Michu connaît Maître Eolas ? Faites le test, pour rire ^^
Le livre électronique peine à s’imposer, en dépit de cette phrase marketing de l’ouvrage, c’était 3% des ventes en 2012. Aux USA, le chiffre atteint 15% aujourd’hui je crois, ce qui veut dire que cela va progresser, mais lentement. Je ne dis pas que cela ne va pas marcher, mais que cela sera lent (« les innovations techno progressent moins vite que les usages », comme je le dis plus haut). Surtout, en l’occurrence, si le prix est élevé, les modes de distribution compliqués, les supports de lecture chères et élitistes (iPad, Kindle) = voilà autant de freins aux usages réels des gens.
Bref, mon propos c’est de dire : sortons de nos usages de geek, d’infovores , de personnes sur-instruites et au niveau de vie confortable. Si on veut toucher le plus grand nombre, il faut regarder leurs usages et adapter nos produits. Croyez-moi, j’en sais quelque chose… ^^
Merci pour votre commentaire très intéressant et pour la discussion
Merci pour cete longue réponse qui pondère le ton péremptoire de certaines remarques de l’articles.
je rebondis sur votre vision des choses à propos du technicien et de l’ingénieur. A lire en complément vos analyses de l’article et de votre commentaire j’ai l’impression que le technicien est condamné à deux status s’excluant l’un l’autre.
Il est d’abord un « geotrouvetout » incapable d’aller au delà de la technique.
dans les rares cas ou il arrive à dépasser ce statut il se doit de le perdre : Jobs devient ainsi un marketteux alors que ce qui faisait à mon avis sa force c’est son obsession des détails techniques, de design et surtout d’interface.
J’ai l’impression que pour vous un technicien c’est donc quelqu’un qui ne sait faire que de la technique.
Si je projetais cette analyse sur vous je dirai que vous n’êtes plus un journaliste juste capable de pondre des articles mais devenu un entrepreneur…ne serait ce pas réducteur ?
Merci Pierre,
Ne vous focalisez pas sur mes petites phrases, volontairement provoc’ et qui sont forcément réductrices. Je force le trait pour donner plus d’impact au message principal. Je sais, ce n’est pas bien, mais, nous en sommes réduits à cela pour être lus aujourd’hui. Ce n’est pas le coeur de mon propos. ^^
Les techniciens, les ingénieurs, il y en a autant que de personnes. Je connais plein « techos » ultra-cultivés, fans de sociologie qui sortent des poncifs du joueur en réseau, fou de LOTR et d’héroïc fantasy… J’ai écrit un « guide de survie avec son geek » qui prétend le démontrer (même s’il tombe lui-même quelque peu dans les stéréotypes, ou la caricature, pour faire rire > miroir déformant)
Nous ne sommes pas faits tous sur le même moule, c’est sûr. Et nous sommes amenés à sortir aussi du cadre, par la fusion des métiers et des compétences.
Il n’empêche, il y a très souvent dans les nouvelles technos un biais du concepteur en décalage avec les usages de la cible. Cela provient selon moi d’un excès projectif très humain : « moi j’aimerais ceci ou cela, donc tout le monde devrait aimer aussi ». Et ceci n’est pas spécifique en effet aux ingénieurs, techniciens et geeks de tout poil. Mais comme ce sont eux qui créent les objets, on y retrouve leur patte forcément, sauf exception (Jobs par exemple qui était un « artiste » et un homme de marketing, encore une fois).
On trouve le même biais chez les journalistes qui continuent d’écrire des phrases de 10 lignes quand le lecteur lâche au bout des 13 premiers mots. On trouve le même problème chez les éditeurs de presse qui reproduisent en ligne des interface papier illisibles en 3 colonnes etc.
Ce n’est pas un sujet sur les technique versus les marketing ou le design. Il faut évidemment tout cela à la fois. Mais tout doit partir des usages de la vraie vie avant tout :)
Bien cordialement
Pour aller plus loin j’ai plutôt l’impression qu’en France nous avons du mal à laisser la place à ceux qui font émerger un produit ou un service à partir de découvertes techniques faites dans un garage comme Google, Apple ou facebook.
Nous sommes plutôt des gens qui partent d’une idée ou d’un projet à long terme (concorde, nucléaire, TGV ou dans un tout autre registre meetic) et qui trouvent voire délèguent la solution technique dans un deuxième temps.
Oui je suis tout à a fait d’accord, sur ces deux points !
> Défiance vis à vis des non-diplômés, et des self-made men. Tradition élitiste républicaine (Polytechnique et autres grandes écoles sélectives)
> Culture « holistique » à la française : avant de se lancer, on a étudié tous les cas de figure possibles. ça prend un temps fou, mais après ça déroule. Bien adapté aux grands projets industriels, moins aux nvelles technos dont les usages mouvants nécessitent un flux de réajustements permanents (à l’anglo-saxonne justement « test and learn »)
AMHA, il faut ajouter aussi une culture jacobine centralisatrice et très hiérarchisée et un rejet du capitalisme par les politiques de gauche (cf Hollande « je n’aime pas les riches » taxation très forte du capital y compris productif)
A bientôt :)
Bonjour,
Que voulez-vous dire par « inventer un système automatique et indolore si l’on veut généraliser du push d’information contextuelle. »
Cordialement,
Maarten – http://www.insitu-projects.com
Bonsoir Marteen,
Je veux dire que Twitter ou les RSS demandent trop d’effort à l’utilisateur. Il faut un système de personnalisation par algorithme malin de type Prismatic, mais avec plusieurs dimensions… ce que j’aime, ce qu’aiment mes amis, ce qu’aime la société. Une recommandation indolore, car on a plus le temps de faire le tri… C’est plus clair ? :)
oui merci.
Mais je ne vois pas en quoi Prismatic ou le rss est contextuel. Il est personnalisé oui, mais contextuel ?
Le contexte est un terme générique forcément pluriel : contexte social, contexte personnel, contexte géographique, temporel… les RSS et Prismatic répondent à trois d’entre eux, pour le contexte géographique, on peut imaginer une info qui apparait à proximité du mobile en fonction de critères renseignés (et en opt-in). C’est un exemple parmi d’autres…
ok, du contextuel au sens faible ;-) … un peu comme si on disait que le retargeting était contextuel, alors qu’il vient juste nous gonfler au moment où est passé à d’autres sujets.
Pour l’info contextuelle sens fort et surtout utile au consommateur, un petit pointeur sur les principes de notre travail actuel : http://www.insitu-projects.com
hahaha,
C’est pas la modestie qui vous étouffe Marteen hein ? :)
Au sens faible si on les prend séparément. Sens fort si on les combine. Je vois très bien de quoi vous voulez parler, je connais plusieurs sociétés qui travaillent sur ce genre d’intelligence artificielle. A mon avis, c’est en effet l’avenir, mais il y a déjà de la concurrence en vue… Bonne continuation
bon le lien vers notre travail est sans doute pas clair et limite autopromo… Par contre, nos solutions sont (beaucoup) MOINS intelligentes que beaucoup d’autres, donc pas de prétention en la matière. La seule différence c’est que nous sortons du modèle publicitaire, soumise aux intérêts des plus offrants.
Désolé c’est moi qui ait sorti la conversation du bon fil.
Non, c’est très intéressant merci, je vais y jeter un oeil… c’était une petite moquerie anodine sur votre ton très assuré. Ne le prenez pas mal :)
Ce qui est paradoxal c’est que Twitter est justement un outil ou l’ou vient suivre les gens donc à priori parcequ’on aime leurs propos ou leur vision des choses ou leurs usages. Qui d’autre que l’utilisateur lui même peut le savoir?
Et que c’est finalement du push parce qu’une fois que l’on suit les gens on a plus rien à faire?
De plus madame Michu d’aujourd’hui n’est absolument pas Madame Michu de demain. Twitter, Snapchat ne sont pas l’affaire de Geek pour les générations de moins de 20 ans, bien au contraire c’est quelque chose de naturel un vrai moyen de communication. Donc oui, si pour vous il faut innover pour les personnes de 45 à 60 ans c’est super, mais miser sur la génération naissante, est pour un entrepreneur quelque chose de bien plus interessant. ^^
Utopie, Twitter et ces outils ultra-personnalisables, ne fonctionneront pas plus auprès d’une cible jeune. Pour l’instant l’outil a un peu la cote après des ados qui s’en servent comme d’un sms gratos auprès de leur tribu et pour échapper aux parents sur Facebook. Quelques-uns jouent aussi la course narcissique au follower (comme ils le font sur ask.fm)
Mais les vrais outils gagnants pour djeuns sur ces deux aspects ce sont les messengers de type WhatsApp et /ou Instagram. Twitter est un outil B2B et le restera, sauf s’il change tellement qu’il y perde son âme
http://www.mediaculture.fr/2010/08/13/twitter-ou-les-mirages-de-la-personnalisation-de-linformation/
Ce n’est pas une question d’âge, c’est une question d’usages : à part les pros, tout le monde s’en carre (ou presque) de la personnalisation (manuelle)… Et c’est valable sur tous les outils et matériels… sauf si on en tire un bénéfice visible, narcissique fort et pas compliqué (coque personnalisée du smartphone, couleur personnalisée de sa voiture…)
Vous parlez au futur, mais si vous y faites un tour des aujourd’hui pendant les émissions TV, les matchs de foots etc vous vous rendrez compte qu’il y a de nombreux jeunes (et pas forcément les plus éduqués ^^ ) qui utilisent twitter comme un vrai moyen de communication ou de critique.
De plus, un produit a une cible, et on ne peut pas répondre aux problèmes de tout le monde. Dénoncer le fait qu’un produit n’est pas grand public n’a pas de sens.
C’est en opposition même avec le sujet de l’article.
Enfin l’erreur fait partie de l’innovation, si un produit est détourné de son utilisation primaire c’est parce que celui qui l’a conçu à la base s’est trompé. En trouver une nouvelle utilité ou s’adapter à l’usage qu’en fait le client fait partie entière du processus d’innovation.
Comme un journaliste qui écrit un article, le fait relire par un proche, récolte les retour, et le modifier C’est une boucle simple. Build, Test, Learn. Amélioration continue. Se rapprocher au mieux du besoin d’e l’utilisateur ciblé.
Vous parlez au futur, mais si vous y faites un tour des aujourd’hui pendant les émissions TV, les matchs de foots etc vous vous rendrez compte qu’il y a de nombreux jeunes (et pas forcément les plus éduqués ^^ ) qui utilisent twitter comme un vrai moyen de communication ou de critique.
De plus, un produit a une cible, et on ne peut pas répondre aux problèmes de tout le monde. Dénoncer le fait qu’un produit n’est pas grand public n’a pas de sens.
C’est en opposition même avec le sujet de l’article.
Enfin l’erreur fait partie de l’innovation, si un produit est détourné de son utilisation primaire c’est parce que celui qui l’a conçu à la base s’est trompé. En trouver une nouvelle utilité ou s’adapter à l’usage qu’en fait le client fait partie entière du processus d’innovation.
Comme un journaliste qui écrit un article, le fait relire par un proche, récolte les retour, et le modifier C’est une boucle simple. Build, Test, Learn. Amélioration continue. Se rapprocher au mieux du besoin d’e l’utilisateur ciblé.
Pour Twitter, je suis attentivement ce que font les djeun’s (je sais, l’expression est datée :) et je vois en effet ce que vous décrivez. Mais c’est un détournement de Twitter qui pourrait aussi bien se faire sur une appli de chat (et qui d’ailleurs se fait de + en + dessus). La personnalisation, les listes, la recherche d’infos par hashtags, les djeuns s’en contre-carrent, comme la majorité des gens.
Je suis d’accord avec ce que vous dites par ailleurs. Mais ce que je dénonce ce sont les fausses révolutions qu’on nous vend, qui ne touchent qu’une micro-cible. Et comme on nous prédit un généralisation de plein de technos (c’est à dire grand public), je dis : halte au sketch, ça ne touche qu’une minorité. A côté de ça, je suis ravi en tant que pro d’utiliser Feedly, Hootsuite et autres…
Par ailleurs, je fustige aussi les interfaces pourries qui entravent le décollage des usages. Ce que vous dites n’est absolument pas en contradiction avec mon propos.
Et j’ajoute aussi : merci de vos commentaires tout à fait intéressants :) Je suis presque d’accord avec tout ce que vous dites. presque ^^
Keep it simple and not so french. Innovation occurs after many trials and errors. Technology is an actor in the ecosystem of humanity, That simple. The only thing I would add, is that being too french is a « frein à l’experience et innovation ». Also all technology does is accelerate time and space for both the physical and the cognitive world. I choose the diversity of an open market of ideas, instead the arrogance of monday morning quarterbacking.
Thierry,
Je vais vous répondre par cette célèbre phrase de Sébastien Chabal : « we are in France, so we speak french »…
Votre « french-bashing » ne rend pas hommage à la formidable intelligence des Américains, comme ceux avec qui j’ai eu la chance de travailler.
Quant à l’arrogance, wahuu, je vous invite à vous relire. Vous êtes d’une assurance et d’un mépris qui passent tout ce que j’ai pu lire en commentaire ici, depuis que j’y contribue.
Si vous voulez débattre sur le fond, aucun problème. Mais là… vous fermez toutes les portes. Dommage…
WAOU !
This comment is so arrogant that I’f you are not French you deserve it !
I am French. This is why I had fun writing it. LOL
I all seriousness, I find the article interesting and intellectually entertaining. After all this is a Darwinian process and I have to say that most successful innovations have not been planned by the Valley’s VC community, but rather by bold and unexpected adoptions by society itself. It just happens that most the foolish money and egos are in the Valley.
Apple n’a pas inventé la molette mais c’est Braun avec le T3 radio en 1958, un baladeur portable qui ressemble furieusement au 1er Ipod et qui est exposé au MOMA : http://www.moma.org/collection/object.php?object_id=4134
Intéressant Bernard, merci bien :)
Bizarrement, je suis ingénieur et je ne me sent pas concerné par ces remarques sur les ingénieurs. La plupart des ingénieurs partent d’un problème pour trouver des solutions. Ils travaillent souvent dans l’ombre pour résoudre des problèmes que le grand public et les journalistes ne se posent pas, mais sans leur travail, la plupart des grandes inventions n’existeraient pas (pas de téléphone, pas d’Internet, d’automobile, de trains…). Partir d’un problème qui n’existe pas encore, ce n’est pas du travail d’ingénieur, mais analyser le sujet pour que le problème soit clairement énoncé, cela peut être du travail d’ingénieur. Les inventeurs ont leur logique et ce n’est pas une logique d’ingénieur, mais les deux logiques se complètent.
Merci Pascal ! Voilà, c’est exactement ça ! Mais pour être honnête, je me doutais avec mon texte un peu excessif, que cela allait faire grincer quelques dents :)
Votre propos me fait penser à l’Europe : comme il n’y a pas de vision politique commune (ni de vision du tout d’ailleurs) qui devrait être le rôle des inventeurs, on laisse la main aux techniciens de la Commission européenne, qui font certaines choses bien (la gestion du système), mais aussi beaucoup de bêtises… A chacun son travail, sauf quand on tombe sur la perle rare : inventeur et technicien. Mais on n’en trouve pas des masses des Léonard de Vinci …
Merci pour votre contribution :)
A propos de l’Europe, il peut être intéressant de regarder avec un œil d’ingénieur le fonctionnement de l’économie et en particulier de la monnaie. Les mesures prises dans ce domaine ne peuvent évidemment pas résoudre des problèmes que personne ne pose correctement.
Nous ne pouvons pas croire que nous sommes capables de réguler un système aussi instable que le vol d’un avion de chasse alors que nous ne pourrions pas résoudre les problèmes économiques.
Donc avant de pouvoir avancer, nous devons examiner à qui profite cette confusion. Il s’agit bien de confusion, car la monnaie mesure à la fois un potentiel de richesse (ce que vous pouvez gagnez si vous vendez votre bien) et des flux (les transactions). Elle
est à la fois l’outil de mesure et l’objet mesuré. C’est comme si un électricien n’avait qu’une seule unité pour les potentiels (les volts) et les flux (les ampères) ; il serait alors bien incapable de réguler quoi que ce soit.
Cette confusion a pour conséquence de masquer le sens profond de la création de richesse et cela peut faire passer la prédation pour de l’investissement. Notre système monétaire rend la prédation largement plus rentable que la création. Ce n’est pas nouveau et nous avons plusieurs millénaires d’économie prédatrice derrière nous (l’esclavage est pratiqué depuis l’antiquité pour ce que nous en savons). Les périodes de création sont rares et suivent en général les crises les plus graves (les années d’après guerre en France par exemple).
Cela me rend optimiste sur le moyen terme…
En fait une économie de création peut être pérennisée en changeant un peu les règles de fonctionnement de la monnaie. On pourrait même le faire maintenant si le problème était posé correctement…
Que je suis d’accord avec vous !! Oui, ce qui confirme le primat du politique et donc de la vision… On a bien vu que les années Thatcher/Reagan de la dérégulation financière ont crée des distorsions économiques majeures, aujourd’hui mises en lumière par Thomas Piketty ou depuis une dizaine d’année, notamment, par un autre économiste brillant : Michel Aglietta.
La règle, c’est à dire la politique doivent contrecarrer l’idéologie de la finance autonome « pure et parfaite », comme le cadre réglementaire et une politique éducative digne de ce nom doivent contrebalancer le développement des nouvelles technologies… Tout est toujours question d’équilibre, de Siddhartha à Montesquieu : liberté individuelle dans la limite de celle d’autrui et de l’intérêt général.
L’utopie technologiste tend à un cyber-libertarisme dangereux comme le montre bien cet article lu ce week-end
http://www.internetactu.net/2014/05/13/le-probleme-de-la-gauche-avec-linternet/
A bientôt !
Exactement, d’ailleurs la logique d’un vrai entrepreneur, c’est d’identifier un problème, de le valider auprès de son marché et d’y trouver une solution. Ingénieur ou technicien ou marketeux ou designer cela n’a rien a voir : Combien de designer on fait du beau avant de faire du fonctionnel?
Combien de marketeux ont bruler des sous dans de la publicité plutot que dans le fait de développer une vrai solution?
Cet article mélange trop de chose : être entrepreneur n’a rien à voir avec un metier ou des compétences particulière c’est avant tout un mindset.
Les entrepreneurs ce n’est pas mon sujet, je parle de produits et d’usages. Relisez sans le prisme de votre « état d’esprit » d’entrepreneur.
Justement, le produit n’est pas l’affaire d’ingénieur ou de technicien ou d’élite numérique, ou de marketeux, c’est l’affaire d’un entrepreneur.
Bonjour,
Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par « inventer un système automatique et indolore si l’on veut généraliser du push d’information contextuelle. »
Cordialement,
Maarten – http://www.insitu-projects.com
Analyse pertinente qui mérite notre attention en tant qu’entrepreneur
Je demande à toute la communauté de soutenir une innovation africaine que j’ai découvert ce matin pour trouver une solution au chomage des diplomés un veritable drame laba
voici le lien et la video
http://fr.starafrica.com/entrepreneuriat/mon-entreprise-agricole-en-120-jours-financement-participatif.html
http://fr.ulule.com/entreprise-agricole/
Utile/inutile ? Rien n’a d’importance :o) …et tout change perpétuellement cependant.
L’an dernier, lors d’une conversation au sujet de l’innovation technologique, un designer m’a dit « le problème avec les utilisateurs, c’est le refus des nouveaux usages ». En soi, ce n’est pas nouveau. J’aime citer l’exemple de « l’invention » de l’écriture dans l’antiquité. Peu de gens s’en servaient, parce qu’ils n’en voyaient tout simplement pas l’utilité. Pendant longtemps, la mémoire suffisait. L’écriture a été inventé par des comptables, pour établir un état des stocks destiné au commerçant qui allait proposé ses denrées dans un port de méditerranée éloigné du sien. Qui aurait imaginé l’usage extensif et les multiples supports qui en favorisent la pratique aujourd’hui ? Que ferait-on sans la maîtrise de celle-ci ? Plus grand’chose… notre civilisation se serait-elle structurée grâce à une « invention » inutile ? Que nenni.
Il est difficile de dire ce qui est pertinent de ce qui ne l’est pas dans le domaine des innovations technologiques. Ce qui n’est pas pertinent aujourd’hui le sera peut être demain. Nul ne peut prédire dans quelle type d’usage une techno trouvera sa raison d’être. Soyons modeste. Si les usages culturels apparaissent comme des freins à l’innovation, c’est que tout simplement il est juste un peu tôt, tard ou pas approprié de proposer tel ou tel usage à un groupe de population à cet instant.
Je ne sais pas si la France est moins tournée vers l’usage de l’innovation qu’un autre pays, par contre je suis sûr qu’elle souffre d’une grande difficulté à rendre celle-ci industrialisable. Là, c’est la pratique économique qui pose problème et ça ne s’est pas arrangé ces derniers mois. C’est culturel aussi.
Bonjour Designland,
Je suis d’accord avec vous sur le fond :) Je suis aussi le premier défenseur de la recherche fondamentale « inutile »… jusqu’à ce qu’on trouve une utilité au truc. J’ai écrit autrefois un papier où je donnais l’exemple de Niels Bohr inventeur de la physique des particules sans lequel pas d’électronique moderne.
Ce terme « inutile » fort et volontairement provoc’ a but but de jouer rôle d’électrochoc contre cet afflux massif de nouvelles qui nous annoncent des révolutions qui n’en sont pas. Ce n’est certes pas inutile sur la durée, mais pas aussi génial que cela.
En effet, certaines innovations arrivent trop tôt ou sous de mauvais formats comme en atteste l’échec du Newton d’Apple, première tablette avec stylet des années 80. Il a fallu attendre un changement d’interface, mais aussi de contexte de marché : taux d’équipement PC arrivé à maturité, acculturation suffisante des utilisateurs aux interfaces informatiques, et surtout irruption des infrastructures et de la connectivité mobile !
Etre modeste, certes, mais ne pas se laisser enfumer non plus par ce complexe médiatico-financier-industriel américain de la Silicon Valley, qui certes est très dynamique, mais tourne aussi parfois en rond, à force de frénésie. Régulièrement une des ces géniales idées se plante, entraînant avec elle des pertes financières pharaoniques, des dettes et des licenciements. J’en ai vécu moi-même mon lot :)
La France ne dépense pas assez en R&D (2,25% PIB en 2012 contre 2,84 pour l’Allemagne, près de 3 pour les Etats-Unis et près de 4 pour la Finlande par ex.) – L’objectif théorique de l’UE est d’atteindre 3.
Son autre problème est une restriction dramatique du crédit aux nouvelles entreprises, pour favoriser l’épargne « morte » (immobilier, assurance-vie), non producteur de richesse ni d’emploi. Oui la crise n’améliore pas les choses, mais le problème est aussi politique et macro-économique.
PS : L’écriture a été en effet inventée par les administrateurs qui cherchaient à classer les produits agricoles stockés. Mais, selon mes propres lectures et sauf erreur de ma part, la plus ancienne trace remonte aux sumériens semble-t-il du côté du Tigre et de l’Euphrate (en Irak actuel), et pas en méditerranée, même si le linéaire A et B ont sans doute procédé des mêmes ressorts ^^
Merci pour ce top commentaire !
A bientôt
Si on sait lire entre les lignes , cet Article a beaucoup de sens. MAIS HELAS, tel que c’est présenté on a l’impression que c’est juste un article qui dit : « hey les techos, calmez vous, faites du jardinage et arrêtez de faire vos trucs qui ne servent absolument à rien! »
l’impression que c’est un procès qui est fait au techniciens et aux scientifique …. jugé d’être différent de Monsieur et Madame tout le monde, Jugé d’être simplement en avant-garde de la société !
La qualité de vie de l’humain s’est amélioré au fil du temps. Aujourd’hui, on ne meurt plus de à cause d’une plaie infectée, on arrive à contacter les gens qu’on aime en quelques secondes même s’ils sont à 10 000 km de nous, il y a même des journalistes qui peuvent bosser et se faire de l’argent sans même bouger de leur canapé :)
Ceci , l’humanité le doit aux ingénieurs, techniciens, médecins , scientifiques ….. ET pour continuer à faire avancer l’humanité , ces gens la doivent justement continuer à être différent….
je suis complètement d’accord quand vous dites: « beaucoup d’invention son inutiles »
Mais vous savez mieux que moi , qu’avant de réussir il faut beaucoup échouer!
donc l’humanité doit s’attendre à avoir beaucoup de choses inutiles avant de recevoir des choses qui ont vraiment de la VA.
un inventeur a une idée qu’il pense géniale, il fait son maximum de la réaliser, la lancer et observer, …… s’adapter éventuellement MAIS ne peut en aucun cas prévoir le succès et l’échec de son invention ni l’usage qui en sera réellement fait.
MAINTENANT , si vous juger les techniciens sur le fait qu’ils ne soit pas devin, et qu’ils ne puissent pas anticiper l’avenir…….
l’autre façon de comprendre cet article est de dire: « avant de se lancer dans une espèce de masturbation intellectuelle, il faut toujours se mettre à la place de MR tout le monde et se demander si c’est utile ou pas »
Assez « secure » comme raisonnement ,
MAIS à ce moment la,
Avant d’inventer l’ordinateur John Von Neumann et Alan Turing auraient dû se dire, « Hey poto laisse tomber cette histoire, Madame Michu ne va jamais comprendre à quoi sert ce gros truc, ça ne sert à rien, faisons du jardinage »
Avant d’inventer l’avion à moteur, les frères wright, auez dû se dire « Tu pense vraiment que des gens vont faire confiance et monter à bord de ce truc et voler alors que toutes leur vie ils ont marcher?? »
…………..j’ajoute d’autres exemples? ……….. Franchement il y en a tellement que c’est même pas la peine de continuer.
je pense que si tout le monde adoptait votre raisonnement « secure », je ne serais pas entrain de lire cet article que je trouve injuste envers les techos (finalement vous avez raison, la technologie parfois ne rend pas service :) )
que chacun fasse ce qu’il a faire sur cette terre. laissons les techos inventer plein de truc inutiles pour les humain de maintenant, mais parfois très utile pour les humains du future.
pour le reste des inventions futiles , ça aura permis à certains geeks de prendre du plaisir ….. donc ce n’est pas grave … c’est leur façon à eux de jardiner
quel bon commentaire !
Entre vos deux propositions, je propose cela : la complexité ^^
oui, je dis oui à tout ce que vous dites. Il faut expérimenter et tenter, échouer. Cela s’appelle la recherche.
Mais je ne parle pas de cela .
je parle du marketing de la Silicon Valley qui crée l’emballement médiatique déconnectés du réel. il faut distinguer recherche fondamentale et appliquée; et ej suis un fervent défenseur du 1er. pour le second, je questionne plein d’erreurs. mais je peux me tromper ^^