La start-up du jour : PlaceMinute, une billetterie et un agenda pour acheter ses places à l’avance
- L’entreprise de demain
Vous avez fondé une société en croissance? Faites vous connaître!
Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir PlaceMinute, une start-up qui édite une plate-forme de billetterie hybride : un logiciel de billetterie et un agenda avec des partenaires affiliés. Plus de détails avec Guillaume Gondoin, co-fondateur.
Frenchweb : Comment avez-vous eu l’idée de votre société ?
Guillaume Gondoin : A l’origine mon associé Alban était membre d’un BDE qui organisait tous types d’événements et les sites qui permettaient de faire de la vente de places en ligne, à prix modéré, étaient totalement archaïques. Du coup, nous nous sommes dit qu’il y avait tout à fait la place pour un nouvel acteur, en l’occurrence nous. Et pour l’anecdote, le nom « Placeminute » on l’a trouvé en 2 minutes, il nous semblait simple, efficace et complètement explicite, du coup on l’a gardé !
A quel besoin apportez-vous une réponse ?
On permet tout simplement à n’importe quel organisateur d’événement de vendre ses places en ligne sans avoir à investir dans un site e-commerce. Nous répondons aussi à un certain nombre de problématiques annexes, comme le contrôle d’accès. Car tant que l’organisateur attend un nombre limité de participants, il peut faire l’entrée en contrôlant des pièces d’identité ; mais dès qu’il atteint plusieurs centaines voir milliers de participants, nous leur fournissons du matériel technologique haut de gamme qui leur permet de faire rentrer jusqu’à 1 000 personnes en moins d’une heure avec un seul appareil.
Très simplement, comment gagnez-vous de l’argent ?
Le cœur de notre business model est simple, créer son compte et sa billetterie est totalement gratuit, nous prenons des commissions sur chaque place vendue (2.5% avec un minimum de 0.99 euros TTC par place). Nous facturons également d’autres types de prestations, notamment le contrôle d’accès ou encore l’apport de visibilité à l’évènement, car nous disposons d’un agenda très fréquenté sur lequel nos clients peuvent choisir de référencer leurs évènements et aussi d’un réseau de partenaires affiliés qui relaient les évènements de nos clients.
Qui sont vos compétiteurs ?
De par notre positionnement hybride, à la fois logiciel de billetterie et agenda avec des partenaires affiliés, nous sommes confrontés à deux types de concurrents. D’un côté notre concurrent emblématique c’est Digitick, qui dispose d’un immense fichier client auprès duquel il peut communiquer, et qui a été le vrai premier pure-player de la vente de places en ligne. Notre avantage concurrentiel ici c’est qu’on est beaucoup moins cher qu’eux (plus de 2 fois moins cher !)
D’un autre côté, notre principal concurrent est Weezevent, qui est une solution technique de billetterie au sens strict du terme, et qui met de nombreuses fonctionnalités à disposition de ses clients. Notre force face à eux, c’est l’apport en communication qu’on peut faire.
A quoi ou à quelles sociétés vous compare-t-on par erreur ?
Lastminute.com. A l’oreille, on a très vite fait de confondre les deux et ils font également de la vente en ligne mais dans le domaine des voyages. Ce qui n’a pas grand-chose à voir avec nous donc.
Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?
En 2010, lorsque nous avons lancé la première version de Placeminute, nous étions convaincus que la vente en ligne était l’avenir dans l’événementiel. Nous l’utilisions déjà par ailleurs. Mais il s’est trouvé que le marché n’était pas du tout aussi réactif que nous l’imaginions.
Nous avons donc passé beaucoup de temps à rassurer et éduquer nos premiers prospects et clients, qui étaient globalement tous assez inquiets des questions de sécurité et qui n’étaient pas certains de l’apport de la vente en ligne. Aujourd’hui, les choses sont beaucoup plus simples, tout le monde ou presque vend ses places en ligne, l’utilité du système n’est plus à prouver.
Sur ce marché, quel est votre principal atout ?
S’il fallait n’en citer qu’un seul, je dirais la qualité de l’accompagnement que l’on fait de nos clients. Je suis convaincu que nous sommes le service de billetterie qui prend le plus de temps à conseiller et à aider ses clients pour que leurs évènements soient des réussites. Nous nous rendons à de très nombreux évènements pour les aider à l’entrée, à gérer le flux des personnes qui entrent.
Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?
« Cash Is King ». Je ne me souviens pas du nom de cette personne, c’était un business angel que j’avais rencontré alors que j’étais en vacances. Il me racontait ses différences expériences avec les start-ups et les PME qu’il accompagnait, et c’est comme ça que j’ai appris que c’est quasiment toujours le manque de trésorerie qui tue les jeunes (et moins jeunes) entreprises alors que leurs business model sont valables.
Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?
Sangoku, car, comme tout entrepreneur, il prend des coups, a l’impression qu’il ne gagnera jamais, mais finit toujours par trouver la solution.
Fondateur: Alban de Montmarin, Guillaume Gondoin
Investisseurs: N.C.
Date de création: juillet 2010
Nombre de salariés: 3
Chiffres d’affaires: N.C.
Société basée à : Paris
Digitick, l’une des billetteries les plus utilisées a récemment augmenté ses frais de dossiers, sans pour autant prévenir ses utilisateurs. Des frais qui sont passés de 0,50€ à 1,45€, par panier.
Et, à la lecture de certains tweets-assassins, en ajoutant la commission prélevée de 1,80€ au prix du concert, le prix du billet acheté en ligne revient plus cher que celui pratiqué sur place.
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