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Les investissements des business angels stagnent au 1er semestre

Les business angels ont moins investi en amorçage dans le secteur Internet au premier semestre selon le baromètre FIBAMY d’ISAI. « Après un quatrième trimestre 2013 inquiétant (qui suivait un excellent troisième trimestre 2013), le rebond attendu au premier semestre 2014 n’a pas eu lieu. La dynamique attendue n’est pas là, reflétant sans doute un contexte économique déprimé et une confiance insuffisante des acteurs » explique-t-on.

Pourtant, le secteur a connu une croissance de son chiffre d’affaires de 43% entre 2012 et 2013, selon le baromètre France Digital que souligne l’étude. Pour justifier cette baisse d’activité chez les investisseurs particuliers, ISAI évoque la prudence des investisseurs dans un contexte de faible croissance en France, ou encore un certain comportement d’ « attentisme » du fait de l’incertitude fiscale.

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Les tours de table menés par les réseaux de business angels enregistrent un recul de 50% environ, alors que la taille moyenne des tours de table a crû de 20%, démontrant ainsi une hausse des tours de table menés auprès des serial business angels. Le financement participatif ne représente quant à lui que 5% des opérations.

« En conclusion, le FIBAMY de ce premier semestre 2014 ne permet pas de conclure à une détérioration durable du financement d’amorçage dans le secteur internet en France. Il indique, par contre, clairement une tendance à la concentration des investisseurs autour des serial business angels (les entrepreneurs du web) et des investisseurs professionnels (gérants de fonds FNA notamment) » explique l’étude.

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** Le FIBAMY étant fondé sur la compilation des levées de fonds annoncées et reprises par la presse, il est possible que certains tours de table ne soient pas rendus publics. C’est sans doute le cas des tours de refinancement par des Business Angels (déjà actionnaires d’une start-up) ce qui indiquerait que ceux-ci se voient contraints, faute de pouvoir attirer de nouveaux investisseurs à leurs côtés, de se concentrer sur leur portefeuille plutôt que d’investir dans de nouvelles start-ups.
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