Google fait monter la pression sur 200 médias allemands
Le bras de fer entre Google et les médias se poursuit. Le moteur de recherche a annoncé que plus de 200 médias allemands se verraient désormais référencés qu’avec le titre de leur article… et rien d’autre. Sans image ni description qui accompagnent généralement la vignette.
Les médias visés ont un point commun : ils appartiennent au collectif VG Media – qui compte notamment dans ses rangs le groupe Axel Springer, propriétaire du Bild et du Die Welt – qui avait déposé une plainte contre le géant de Mountain View en juin. Ils se reposaient sur la loi allemande qui précise que les plates-formes ne peuvent faire apparaître gratuitement que de petits extraits. Les 200 médias allemands estimaient alors que les pratiques de Google portaient atteinte au respect de la propriété intellectuelle.
200 médias allemands référencés qu’avec le titre
Philipp Justus, le numéro 1 de Google Allemagne, a donc annoncé cette décision qui entrera en vigueur dès le 9 octobre. D’autres moteurs de recherche lui ont par la suite emboîté le pas. Sur les 200 sites touchés, 170 sites de journaux, 59 sites de radio et 20 de radio.
Cette annonce survient alors que de nombreux autres médias sont en conflit ouvert avec Google. En septembre, le directeur général de News Corp, le groupe média appartenant à Rupert Murdoch, rendait publique une lettre à la commission européenne datée du 8 septembre pour signifier le « le pouvoir écrasant » de Google.
News zu News bei #Google: alle Inhalte bleiben auffindbar, kürzere Suchergebnisse für VG Media Mitglieder http://t.co/5yR7VxmKMl #LSR
— Philipp Justus (@phjustus) 1 Octobre 2014
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Le géant Google commence à inquiéter. Je ne pense pas que montrer une forme de rancune est une bonne stratégie. Ce comportement va simplement conforter les pouvoirs public dans la capacité de Google à influencer et à faire pression.
Sauf erreur de ma part, les médias allemands ont ce qu’ils demandent de la part de Google (sans défendre ce dernier). A savoir, que leurs articles ne soient pas repris, même en partie, par Google.
Les journaux papiers ont toujours eu une « faveur » de Google en apparaissant quasi systématiquement dans Google Actualités. C’est un beau cadeau fait par Google quand on connait le trafic supplémentaire que cela donne à ces sites. Beaucoup d’éditeurs de presse digitale rêvent d’apparaitre dans Google Actus (alors même que la qualité de leurs papiers n’est pas inférieure)
J’ai du mal à comprendre pourquoi ils se battent pour ne plus avoir ce privilège..
Avec la crise de l’info papier, ils devraient peut-être se remettre en question plutôt que de chercher des coupables.. Un bel exemple de leur méconnaissance absurde du monde digital.