« Doing Business 2015 » : la France classée 31e pays le plus favorable aux entreprises
La France devient plus attractive selon le classement Doing Business établi chaque année par la Banque mondiale pour recenser les pays les plus favorables aux entreprises. L’Hexagone a en effet gagné 7 places en l’espace d’un an, ce qui la place à la 31e position des pays qui « facilitent la pratique des affaires ». La France reprend donc des couleurs en matière d’attractivité et se rapproche ainsi du Japon (29e), des Pays-Bas (27e) et, dans une moindre mesure, de l’Autriche (21e).
Simplifications administratives
L’organisation internationale cite notamment la réduction du temps nécessaire à la création d’une entreprise sur le plan administratif, la simplification des procédures – notamment grâce aux déclarations électroniques pour payer les impôts sur les entreprises et la TVA – ainsi que les réformes concernant le droit du travail.
Le rapport se fonde sur l’analyse d’une dizaine d’indicateurs dans 189 économies. Pour cette 12e édition, la méthodologie a été changée : « Le rapport de cette année élargit l’étendue des données de trois des 10 thèmes abordés, et il est prévu d’en élargir cinq autres l’année prochaine. En outre, le classement de la facilité à faire des affaires est désormais basé sur l’index de la distance de la frontière. Cette mesure montre à quel niveau chaque économie se situe par rapport aux meilleures pratiques mondiales en matière de réglementation des affaires » précise l’institution.
Une dizaine d’indicateurs étudiés
Au final, Singapour conserve toujours sa première place, suivie de la Nouvelle-Zélande, de Hong Kong et du Danemark. Les Etats-Unis arrivent pour leur part à la 7e position. Côté européen, le Royaume-Uni (8e), l’Irlande (13e), l’Allemagne (14e) se démarquent aussi parmi les économies les plus attractives.
« Le succès ou l’échec d’une économie dépend de plusieurs variables; parmi celles-ci, souvent négligés, sont les rouages qui soutiennent le développement de l’entreprise et les affaires », a déclaré Kaushik Basu, premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale. « Par cela, j’entends les règlementations qui déterminent la facilité avec laquelle on peut créer une entreprise, la rapidité et l’efficacité avec laquelle les contrats sont exécutés, et la documentation requis pour le commerce, et ainsi de suite. Améliorer ces règlementations ne coûte presque rien, mais cela peut jouer un rôle transformateur dans la promotion de la croissance et du développement ».
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