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La startup du jour: Fundshop, l’analytics du placement d’épargne

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FrenchWeb zoome aujourd’hui sur Fundshop, une start-up parisienne qui édite une plate-forme d’aide à la gestion de l’épargne pour les particuliers. Elle a annoncé en septembre une levée de fonds de 300 000 euros auprès du fonds AXA Seed Factory. Nous avons annoncé cette opération fin septembre.

Plus de détails avec Léonard de Tilly, co-fondateur de la start-up :

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FrenchWeb: Comment avez-vous eu l’idée de créer cette start-up ? 

Léonard de Tilly: Le déclic est venu en constatant que seul les experts en finance sont autonomes pour gérer leur épargne, les autres et donc la majorité des particuliers ont besoin d’un accompagnement simple, fiable et transparent pour piloter leur placements. 

Qui sont vos clients ?

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Léonard de Tilly

Nos clients sont à la fois les particuliers que nous aidons à construire des portefeuilles performants dans leur contrat d’assurance-vie, mais également des courtiers (sélectionnés avec soin) dont nous aidons à améliorer le service. Les particuliers sont accompagnés pour trouver la bonne carburation entre potentiel de rendement et prise de risque. Nos algorithmes proposent alors un portefeuille optimal de fonds et assurent son maintien.

Quel est votre modèle économique ?

Notre offre pour les particuliers est en freemium. Le service est gratuit sauf quelques fonctionnalités (notamment l’import des portefeuilles et les alertes) qui sont payantes avec un abonnement mensuel – jusqu’à 19 euros par mois.

Pour les courtiers, banques, conseillers et autres distributeurs de produits financiers, nous avons une offre SaaS avec un coût d’intégration unique puis un coût mensuel lié à l’utilisation. Notre outil en marque blanche peut les aider à améliorer le service fourni aux clients.

Qui sont vos concurrents?

Aux Etats-Unis il existe Wealthfront, Betterment, Sigfig, mais ils sont plus des modèles que des concurrents car ils opèrent uniquement sur leur marché.

En France nous sommes quelques startups du secteur Fintech à lancer des solutions de gestion de l’épargne sur le modèle des “robo-advisor” : Marie Quantier, Advize, Anatec… Nous avons des positionnements différents donc la concurrence n’est pas frontale. Nous sommes en train de créer ensemble le marché.

Qu’est-ce qui fait votre réelle différence?

Par rapport aux autres start-ups du secteur des Fintech, nos approches diffèrent car FundShop est en architecture ouverte, on peut offrir notre service à tous les particuliers, quel que soient leur compte et courtier (assurancevie Boursorama, ING, Fortuneo etc…). Ils n’ont pas besoin d’ouvrir un compte chez nous. Par rapport aux “mandats de gestion”, nous offrons un service personnalisé, transparent, moins cher et plus performant.

Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?

La première problématique a été de faire une première version viable avec les moyens du bord. Nous n’avions pas les moyens de recruter donc nous avons dû concentrer nos efforts sur l’essentiel. Dès que possible, nous sommes sortis du bureau pour aller présenter partout nos 3 premières “petites” fonctionnalités. Ça nous a permis de valider le concept, recueillir du feedback, créer une première base d’utilisateurs, trouver des partenaires courtiers BtoB et lever des fonds. Ces 3 fonctionnalités sont aujourd’hui la colonne vertébrale de notre architecture fonctionnelle.

Que faisiez-vous avant de fonder cette société ?

J’ai travaillé pendant 6 ans en salle de marché à la Société Générale. J’ai ensuite passé deux ans à NYC pour effectuer le MBA de NYU Stern. C’est là bas que j’ai développé la fibre entrepreneuriale en rencontrant de nombreux startupers US. En rentrant à Paris avec mon projet dans la tête, j’ai été fasciné en découvrant le dynamisme de l’écosytème startup français.

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?

Nous recevons constamment des conseils et il faut s’en nourrir. Chaque échange est l’occasion de confronter, tester, valider…. Nous pensons notamment aux retours de nos clients (…) Aujourd’hui les meilleurs conseils viennent des personnes qui ne sont pas des experts en finance car ils sont nos utilisateurs types !

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?

Je suis admiratif du parcours de Renaud Laplanche, fondateur de Lending Club la plateforme de prêt entre particuliers aux Etats-Unis. Il fait parti des modèles de réussite qui inspirent les jeunes entrepeneurs en France.


Fondateurs: Leonard de Tilly (CEO) et Florian de Miramon (CTO)

Investisseurs: AXA Seed Factory

Chiffre d’affaires: NC

Date de création:  28 avril 2014

Société basée à : Paris

Effectif: 8 personnes

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