Le Web’14 vu par Beekast, la start-up qui transforme le smartphone en porte-voix
Beekast édite une plate-forme de gestion de prise de parole sur des événements de type des salons, conférences, congrès, etc. L’idée de départ était une application mobile permettant aux participants d’un événement d’utiliser directement leur smartphone pour prendre la parole, au lieu d’utiliser un micro.
La start-up a gagné une place suite au concours organisé par FrenchWeb. Nous avons suivi l’un des fondateurs, Yassine Chabli.
30 000 euros de CA les 3 premiers mois
La startup, lancée fin septembre, a élargi son offre pour proposer la gestion de 18 fonctionnalités dont les messages, les sondages, les cartes mais aussi la modération, les statistiques, etc. La mise à disposition du dispositif est facturée au minimum 490 euros (pour des événements ponctuels avec moins de 100 participants et le seule gestion des messages et des votes), par un abonnement à 99 euros mois et également via une tarification à la carte. « Le remplacement du micro, c’était l’idée de départ, pour enjamber le secteur » lance Yassine Chabli.
Aujourd’hui, elle affiche un chiffre d’affaires de presque 30 000 euros sur les trois derniers mois de l’année 2014. « En 2015, nous espérons recruter 5 personnes, nous avons besoin de commerciaux, d’un(e) chargé(e) de communication, d’un(e) chef de projet événementiel… » annonce le CEO de Beekast, qui en est à sa quatrième start-up depuis 2009 après Synopteek, Prixou et Foxypins.
Désormais, son ambition serait que Beekast « soit le GogoAgenda européen ». Beekast collabore déjà avec des agences événementielles comme Manifestory, SDT Events. Elle compte également parmi ses clients Disney Business Solution et des entreprises avec lesquelles Yassine Chabli avait travaillé auparavant: Thalès, le Crédit Agricole. Pour 2015, l’objectif qu’il se fixe est d’atteindre les 200 000 euros de chiffre d’affaires.
« LeWeb manque d’interactivité »
Objectif de venir à la conférence LeWeb ? Pour le networking bien sûr. Le jeune homme a eu l’occasion de rencontrer des responsables de chez France Télévisions et Orange Event Solution, ainsi que des startuppers, comme lui, avec lesquels il a identifié des synergies possibles. « Je pense que nous pourrions travailler avec Father.io, un projet de réalité augmentée porté par des Italiens » relève ce diplômé de l’Université de Technologie de Troyes. Son avis sur LeWeb? « Cela manque d’interactivité. En fait je suis surtout là pour rencontrer des personnes avec qui mettre en place de nouveaux partenariats. Ici, on a la chance de pouvoir rencontrer des startups du monde entier, qu’on aurait jamais croisé à Paris sans cet événement ! » considère-t-il.
Son objectif pour cette troisième et dernière journée Le Web? « Ce serait de rencontrer des personnes de chez Google Ventures. Par curiosité, pour sonder quel est leur état d’esprit. Mais je crains que ce ne soit ultra bureaucratique pour entrer en contact avec eux » regrette le CEO de Beekast. Il reste encore une journée complète à ce networker averti pour continuer de nouer des contacts et distribuer des cartes de visite !
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