Axel Springer réalise désormais plus de la moitié de son chiffre d’affaires sur le numérique
- Frenchweb Day Commerce le 17 juin prochain
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Axel Springer a réussi sa métamorphose en géant de l’édition de contenus numériques. Le groupe média allemand a présenté un chiffre d’affaires en hausse de 8,4%, à 3 milliards d’euros. Les activités numériques représentent désormais plus de la moitié des revenus du groupe (53,2%), a annoncé la société dans son communiqué annuel.
Le groupe berlinois a augmenté ses revenus sur tous les segments. La hausse de 11,6% de son EBITDA est principalement due à une meilleure rentabilité de ses activités sur le digital qui représentent 72% dans l’excédent brut d’exploitation. Le bénéfice net a progressé de près de 32% sur 2014, s’établissant à 236 millions d’euros. La cession du site iProperty.com a e un effet positif sur le résultat final.
« Notre entreprise a opéré des changements significatifs, à la fois sur sa structure et d’un point de vue culturel. Axel Springer est aujourd’hui véritablement un éditeur du digital », s’est félicité Mathias Döpfner, le CEO de Axel Springer SE. Le groupe va d’ailleurs poursuivre sa mue : « Nous allons continuer d’investir sur l’expansion du digital pendant l’année à venir ».
Des gains à l’international
Un an plus tôt, d’importants changements avaient en effet eu lieu. Lors de la présentation de ses résultats 2013, le groupe avait annoncé avoir réorganisé ses activités selon trois segments: le modèle payant (les activités sur le print), le marketing, et les petites annonces, auxquels il faut ajouter les services et les opérations menées par la Holding. Cette restructuration qui lui avait demandé de nouveaux investissements, notamment sur le digital, a donc porté ses fruits. L’an passé, le propriétaire de Bild et Die Welt avait aussi constaté le recul de ses revenus sur le print de 3,9%.
A l’international, le groupe qui possède en France le portefeuille des marques de aufeminin et le site SeLoger.com depuis 2011, annonce un chiffre d’affaires en hausse 12,4%, à 1,3 milliard d’euros, soit 43,1% de ses revenus sont générés en dehors de l’Allemagne. Le groupe se félicite d’ailleurs des rachats de LaCentrale en 2014 et de Yad2.