Apple, Microsoft, Google, Cisco et Oracle disposent de 430 milliards de dollars de trésorerie
C’est un chiffre que si situe entre le PIB de la Norvège et de la Belgique en 2014. 15% Apple, Microsoft, Google, Cisco Systems et Oracle disposaient, à la fin de l’année 2014, d’une réserve de liquidités cumulée de 430,3 milliards de dollars (environ 384,9 milliards d’euros), selon un rapport du service investisseurs de Moody’s.
Apple loin devant
Et la tendance ne semble pas prête de s’arrêter puisque, selon l’étude, le secteur technologique est, de loin, celui qui voit le plus progresser sa trésorerie. Ainsi, sur les cinq dernières années, il a représenté à lui seul 56% de l’augmentation des réserves de « cash » de toutes les entreprises. Et une firme se démarque encore plus que les autres : Apple, avec 178 milliards de dollars de réserve, loin devant Microsoft (90,2 milliards de dollars) ou Google (64,4 milliards de dollars).
Avec un tel trésor de guerre, on suppose que ces entreprises peuvent financer leurs R&D et effectuer des acquisitions à tour de bras, dans un secteur ultra-concurrentiel où les positions évoluent rapidement. D’autres peuvent choisir aussi d’instaurer des programmes de rachat d’actions. C’est par exemple le cas d’Apple qui, en avril, a vu son conseil d’administration Apple-Expands-Capital-Return-Program-to-200-Billion.html »>autoriser un relèvement de son programme de rachat d’actions à 140 milliards de dollars, contre 90 milliards de dollars un an plus tôt. L’entreprise peut ainsi remettre la main sur une partie de son propre capital… et soutenir la rémunération des actionnaires.
Des réserves éparpillées partout dans le monde
Mais l’utilisation de ces réserves gigantesques n’est pas si simple. Par exemple, l’an passé, la firme de Cupertino a préféré s’endetter à hauteur de 17 milliards de dollars, en émettant de nouvelles obligations, plutôt que de puiser dans sa trésorerie, pour racheter des actions. Pourquoi ? Parce que les réserves de cash évoquées plus haut ne sont pas unifiées. Au contraire, elles sont, bien souvent, éparpillées partout dans le monde, dans une multitude de filiales. Moody’s estime en effet qu’environ 90% des réserves de ces cinq entreprises se situent hors des Etats-Unis (à l’exception de Google où ce taux descend à 60%).
Et bien souvent, les géants du secteur technologique préfèrent conserver leurs trésoreries ainsi que de les rapatrier aux Etats-Unis, auquel cas une taxe de 35% serait assujettie sur les montants rapatriés.
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