Comment Google recrute ses développeurs au travers de leur search
On savait déjà que recruter des développeurs était devenu de plus en plus compliqué pour les entreprises, tant ces profils sont recherchés et devenus incontournables. Alors, tous les coups sont bons pour y parvenir. Et dans ce domaine, Google semble disposer d’un avantage de taille.
«Prêt pour un défi ?»
Pour repérer les talents, la firme de Mountain View analyse les requêtes des internautes dans sa barre de recherche. Si celles-ci correspondent à un problème complexe de programmation, Google peut parfois inviter l’internaute à participer à une épreuve de programmation, même s’il n’est pas candidat pour décrocher un emploi.
C’est ce qui est arrivé à Max Rosett, un employé de Google qui, dans un billet de blog, explique comment il a été recruté par le géant du Web, sans ne jamais y avoir postulé. Après avoir effectué une recherche sur Google avec la requête «python lambda function list comprehension», relative à un problème de programmation auquel il était confronté, il explique que les traditionnels résultats de recherche se sont affichés, avant de voir la page se fragmenter pour laisser place à un message : «Vous parlez notre langage ? Prêt pour un défi ?».
Six défis en 48 heures
L’Américain accepte et se retrouve sur une page – foo.bar – ressemblant à une interface UNIX. Après plusieurs étapes, un exercice lui est proposé avec les instructions pour envoyer ses réponses. «Je disposais de 48 heures pour le résoudre, et la minuterie était déclenchée», détaille-t-il.
Après avoir participé à six défis en deux semaines, il est invité à renseigner ses informations de contact dans un formulaire en ligne, avant de recevoir quelques jours plus tard un e-mail de Google l’enjoignant à envoyer son CV. Suivront ensuite des entretiens au siège de Mountain View, avant son embauche.
«Foo.bar est une tactique de recrutement brillante. Google l’a utilisé pour m’identifier avant même que je postule ailleurs, et ils m’ont fait me sentir important», explique M. Rosett dans son billet. Une technique de recrutement qui reste cependant exceptionnelle. Ironie du sort, la nouvelle recrue de Google précice : «Il y a trois mois, je pensais que je n’étais pas prêt à postuler pour un emploi chez Google. Google n’était pas d’accord».
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Excellent !!
Un sourcing très astucieux ! Bravo !