70 millions de dollars pour une école du numérique
De l’enseignement à l’emploi. Telle est l’une des promesses de General Assembly, une entreprise américaine spécialisée dans les formations aux métiers du numérique, qui vient de lever 70 millions de dollars (environ 62,8 millions d’euros) auprès d’Advance Publications, de Wellington Capital Management, et de plusieurs de ses actionnaires historiques. L’an passé, la start-up avait déjà bouclé un tour de table de 35 millions de dollars.
Mais comment la société, née il y a quatre an seulement à New York, est-elle parvenue à attirer plus de 100 millions de dollars auprès d’investisseurs ?
General Assembly a d’abord voulu jouer la carte du pragmatisme avec des formations dans un vaste choix de domaines liés au numérique : design d’expérience utilisateur, analyse de données, marketing digital, ou même développement mobile. Des compétences qui répondent aux besoins des entreprises, assure-t-on. «En cette période de grand débat sur l’avenir de l’enseignement supérieur (…), notre équipe internationale a réussi à créer et à mettre à échelle un modèle exclusivement focalisé sur le passage de l’éducation à l’emploi», écrit Jake Schwartz, sur le blog de l’entreprise.
1 700 entreprises auraient déjà recrutés avec General Assembly
Il faut par exemple compter 8 000 livres (environ 10 850 euros) pour une formation de trois mois à temps complet en développement Web à Londres. Les cours sont dispensés dans des classes physiques ou entièrement en ligne, selon les parcours choisis.
Près de cinq ans après son lancement, la start-up dispose de campus dans 14 villes dans le monde : Chicago, Boston, Los Angeles ou New York aux Etats-Unis, Melbourne et Sydney en Australie, ou même Londres en Europe.
Avec ce modèle, General Assembly assure avoir déjà enregistré, depuis le début de l’année, plus de 14 000 étudiants pour ses programmes de trois mois, et prévoit de franchir les 25 000 lorsque l’année sera finie. Sur son site, la société affirme également que plus de 1 700 entreprises ont déjà recruté des élèves de General Assembly, dont la marketplace américaine Etsy, ou l’éditeur Condé Nast (Vogue, GQ…).