[ETI innovantes] Redex: «L’industrie du futur est notre nouvelle frontière»
Tout au long de la Semaine de l’Emploi dans le Numérique, Frenchweb vous propose une série d’interviews d’ETI innovantes, situées en région, et sont créatrices d’emplois.
Bâtie en 1949, Redex est une société qui fabrique des machines et des pièces pour de nombreux secteurs tels que l’aviation, les navires, la construction, l’énergie. Elle est basée à Ferrière-en-Gatinais (Loiret). En 2014, Redex a réalisé un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros.
FrenchWeb: Quelle est l’activité de votre ETI?
Bruno Grandjean, Président Directeur Général: Nous concevons, commercialisons et fabriquons des machines et éléments de machines pour l’industrie. Redex est un constructeur de machines ultra précises utilisées dans tous les secteurs clefs de l’industrie, pour citer quelques exemples: des batteries électriques aux fuselages d’avions, des centrifugeuses pour dépolluer l’eau aux hydroliennes qui exploitent l’énergie marémotrice…
Quel a été le contexte de création de l’entreprise?
Redex est une société qui a dépassé les 65 ans mais qui s’est réinventée profondément en développant de nouveaux produits mécatroniques et les services qui vont avec. Nous avons conservé de nos racines la créativité technique et l’envie de repousser les limites de la technologie mais nous avons su nous renouveler en intégrant dans nos bureaux d’études et nos ateliers des savoir faires mécaniques, électroniques et numériques. Nous sommes à la pointe de cette technologie totalement novatrice que l’on appelle la mécatronique [technique industrielle consistant à utiliser simultanément et en symbiose la mécanique, l’électronique, l’automatique et l’informatique pour la conception et la fabrication de nouveaux produits, NDLR] et que l’on retrouve partout : du cœur artificiel aux voitures hybrides.
Combien d’emplois avez-vous créé depuis?
Depuis une décennie nous avons embauché plus de 30 ingénieurs et techniciens supérieurs en France principalement mais aussi au sein de nos filiales à travers le monde. Nous employons au total près de 350 personnes.
Allez-vous recruter dans les prochains mois?
Nous avons besoin de renforcer encore notre R&D, nous recherchons notamment des doctorants qui souhaitent s’impliquer dans notre métier en faisant preuve de créativité, pour nos usines nous sommes également toujours à la recherche de personnes qui ont un goût pour la production, une intelligence à la fois théorique et pratique ainsi qu’une grande ouverture d’esprit pour s’adapter sans cesse aux nouvelles technologies.
Comment votre ETI prend-t-elle le virage de la transformation digitale?
L’industrie du futur est notre nouvelle frontière, nous intégrons les outils numériques dans l’ensemble de nos usines, mais aussi dans nos outils marketing ainsi que dans nos produits. C’est un moyen d’être encore plus proches de nos clients et de booster nos ventes. Avec un taux d’équipement informatique de plus de 100%, des machines-outils connectées, plusieurs sites Internet dédiés à nos clients, une intégration de tous nos outils de conception, de gestion ou de marketing et même aujourd’hui des applications d’aide à la sélection de nos produits sur smartphone, nous avons comme objectif d’être à la pointe de cette évolution numérique et d’en tirer parti pour gagner des places dans la course face à nos confrères.
Quelle a été votre stratégie d’expansion au niveau national et international?
Nous sommes totalement immergés dans notre territoire avec deux usines en région Centre mais aussi totalement européens et même « globalisés » avec sept filiales à travers le monde, trois «service center» en Europe, en Chine et aux Etats-Unis et plus de quinze nationalités représentées dans nos bureaux d’études, nos services commerciaux ou nos usines.
Crédit photo : Thierry Bouet
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