[Ils l’ont dit] Le meilleur des paroles d’experts de la semaine…
FrenchWeb a sélectionné quatre phrases clés qui ont été dites par nos experts cette semaine. L'échec utile d'une start-up, les enseignements du conflit entre le FBI et Apple, ou encore l'essor annoncé de l'Afrique sur le marché des jeux-vidéo, la rédaction vous propose un retour sur ces phrases présentes dans nos tribunes.
« Ce retour d’expérience n’a pas pour but de donner des leçons ou démotiver les personnes qui s’engagent sur ce type de projets, mais simplement de partager ma vision suite à cette expérience en vous évitant de reproduire nos erreurs »
Après avoir travaillé pendant plus d’une année sur la création de Louis Voiturier, un service de voiturier à la demande pour les professionnels, mes associés et moi-même avons décidé de tout stopper avant le lancement. Dans cet article je donne les raisons qui nous ont poussé à faire ce choix et les 3 raisons qui nous ont fait échouer.
La genèse du projet
Constituée de 5 personnes ayant une affection particulière pour l’automobile et les nouvelles technologies, notre équipe était composée de profils aux compétences complémentaires : techniques (ingénieur automobile, développeur), marketing (chef de produit, UX designer, traffic manager) et commerciales (business developer).
Après une enquête terrain auprès d’automobilistes parisiens, nous avons relevé 2 principaux problèmes : les embouteillages et le stationnement.
Au même moment, un nouveau concept faisait son apparition à San Francisco : les voituriers à la demande. Inscrites dans la tendance de l’économie «à la demande», les start-up Luxe et Zirx ont levé plusieurs millions de dollars dès leur lancement.
Saviez-vous qu’à Paris, il faut en moyenne 16min pour trouver une place libre et que 20% de la circulation est à la recherche d’une place ? Emballés par l’idée et compte tenu des difficultés rencontrées par les automobilistes parisiens, nous avons décidé d’importer ce service en France…
« Moins de trois ans après l’affaire Snowden, et après six mois d’un bras de fer médiatico-juridique, l’affaire Apple vs. FBI aura consacré la privacy comme un véritable positionnement marketing »
Cela fait six mois que Apple et le FBI se livrent une bataille fort médiatique qui, aux yeux du grand public, peut se résumer à la volonté du FBI de disposer d’une solution lui permettant de pirater l’iPhone d’un terroriste, et au refus d’Apple de fournir au FBI une telle solution, que la firme de Cupertino qualifie de “backdoor”. Mais le bruit médiatique cache des enjeux politiques essentiels ainsi qu’un aspect peu connu du business des technologies, celui du marché des failles de sécurité informatique, ces “solutions” qu’Apple refuse de livrer au FBI et qui permettraient à ce dernier de pénétrer digitalement la firme à la Pomme.
Pourtant, c’est l’adage “Code is Law” qui a prévalu une fois de plus, et la dure réalité technologique s’est imposée à Apple, ne lui offrant qu’une victoire juridique de facade, par abandon. Cellebrite, une société israélienne du secteur de la sécurité informatique, aurait vendu au FBI la faille de sécurité qui permettrait à ce dernier d’accéder aux contenus chiffrés de l’iPhone, l’amenant à mettre fin au bras de fer qui l’oppose à Apple – tout en préservant son tout nouveau positionnement marketing hype de Chevalier Blanc de la Privacy…
Lire la suite…
« On sera client d’un service et plus propriétaire d’un objet »
L’économie du partage chamboule les modèles traditionnels et remet en cause la position de leurs acteurs. Sa croissance, rendue possible par le Web et la logique de plateforme (il est plus simple de trouver des gens avec qui partager quand on peut s’affranchir des contraintes de localisation et aller au du périmètre des gens qu’on peut toucher dans son environnement propre) semble inéluctable et, aux dires de certains, presque infinie.
L’économie du partage ne connaît-elle aucune limite intrinsèque?
Avant de commencer il est important de se souvenir que les mots ont un sens et que le mot «partage» est souvent dévoyé à des fins marketing. Qu’on parle d’économie du partage ou d’économie collaborative, on se rend compte à y regarder de plus près qu’il n’y a souvent ni partage ni collaboration, simplement des logiques de rentabilisation d’actifs (pour les individus) et d’intermédiation (pour les plateformes). Mais ça n’est pas le sujet…
Lire la suite…
« Pour des raisons économiques et socio-culturelles, l’Afrique est longtemps restée écartée du jeu. Pourtant aujourd’hui, elle a toutes les chances de revenir dans la partie »
Avec près de 75 milliards de dollars générés en 2015, l’industrie mondiale des jeux vidéo entame 2016 sous de très bons auspices
Les nouvelles technologies transforment à toute vitesse cette industrie au point d’en remodeler sans cesse ses acteurs, utilisateurs, business models et supports. Les sociétés éditrices de jeu, studios de développement et distributeurs doivent s’adapter aujourd’hui à ces nouveaux usages afin de ne pas couler.
Pour des raisons économiques et socio-culturelles, l’Afrique est longtemps restée écartée du jeu. Pourtant aujourd’hui, elle a toutes les chances de revenir dans la partie.
L’Afrique passe au niveau supérieur
Le manque d’équipement high-tech, les faibles revenus des populations et la pénétration vacillante d’Internet ont constitué des obstacles évidents à l’émergence d’une culture de masse des jeux vidéo. Aujourd’hui, différents facteurs laissent penser…
Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits
- Northvolt se débranche de ses créanciers / Plan marketing 2025, la méthode Maxime Baumard (Pennylane) / SOLTEO lève… - 22/11/2024
- SOLTEO lève 1,5 million d’euros pour développer les micro-centrales solaires - 22/11/2024
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024