A la uneFINTECHLes levées de fonds

Fintech en France: entre fièvre autour des nouveaux services et univers réglementé…

A l'occasion de sa Semaine spéciale Fintech, Frenchweb a dressé le panorama du secteur de la Fintech en France. Alors que le terme Fintech apparaît pour la première fois sur Twitter en 2007, comment la France se positionne-t-elle sur le marché cinq ans plus tard? Soumis à la régulation européenne, aura-t-on des acteurs français en véritables game-changers en matière de services bancaires, paiements, crowdfunding, assurances, blockchain…?

Avec 79 millions d'euros (l'équivalent de 88,8 millions de dollars) investis dans des Fintech françaises en 2015, la France se place au 5e rang des pays les plus attractifs en Europe. Une cinquième place qui contraste avec les performances des banques françaises, à l'image BNP Paris et le Groupe Crédit Agricole qui se sont classées parmi les trois plus grandes banques européennes en 2015, d'après Standard&Poor. Quel rôle doivent-elles d'ailleurs jouer dans l'émergence du secteur Fintech en France? Fintech et banques traditionnelles doivent-elles nécessairement s'unir dans un nouveau modèle de développement en commun?

En France, un engouement pour le crowdfunding et le paiement

Si 27% des Français déclarent qu'ils ne font plus confiance à leur banque (Techfoliance 2016), ils sont plus des trois quarts à n'avoir jamais utilisé les services d'une Fintech. Le potentiel de croissance de ces entreprises est donc important; seule la pédagogie sur ces services leur fait encore défaut.

Autre preuve de la jeunesse de l'écosystème français: les entrepreneurs français dans la Fintech françaises se sont engouffré sur le marché B2C. Crowdfunding et solutions de paiement ont été leurs activités de prédilection, d'abord pour combler un besoin dans un pays où le financement bancaire auprès des TPE se tarit et où la relation avec le client des agences n'est pas au mieux. Si l'on observe la manière dont d'autres écosystèmes en Europe, plus matures, se sont structurés, il y a fort à parier que la plupart des Fintech françaises évolueront vers davantage de modèles en B2B dans les mois à venir.  

VOIR l'étude complète:

Claire Spohr, avec la rédaction de Frenchweb.
 

LIRE aussi: [FW 500] Le Top 30 des Fintech françaises

Spendesk, la FinTech qui veut simplifier les notes de frais avec une «carte virtuelle»

[FW500 Fintech] Kantox veut mettre le marché des changes à l’heure du peer-to-peer

Pour article3

Crédit photo: Fotolia, banque d'images, vecteurs et videos libres de droits
Suivez nous:
Découvrez WE, le nouveau media d'intelligence économique consacré à l'innovation en europe. Retrouvez les informations de plus de 4500 startups et 600 fonds d'investissements Pour en savoir plus, cliquez ici

Un commentaire

  1. Sans oublier l’assurance avec des starts up comme Fluo ou reassurez-moi.fr

Bouton retour en haut de la page
Share This