Quand elle se lance en 1998, aux première heures de l’Internet, Weborama est spécialiste de la mesure d’audience. Près de vingt ans plus tard, alors que le BigData disrupte le marketing, Weborama s’est repositionnée. Dirigée par Alain Lévy, la société qui emploie 220 salariés en France et dans huit bureaux dans le monde, a fait le pari de «la data science sémantique»: Weborama aujourd’hui crawl plusieurs millions d’URL et traite un milliard d’événements quotidiennement pour qualifier 500 millions de profils.
C’est avec cette classification (taxonomie) que la société basée à Paris entend faire la différence. «En France environ 50 000 mots sont pris en compte, pour aboutir à environ 16 000 Lemmes (soit des ensembles linguistiques cohérents) à partir desquels sont établis les centres d’intérêt des internautes», détaille Weborama qui a réalisé 26,1 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015. Selon les pays et les occurrences crawlées sur Internet, le nombre de mots varie. Ce sont autant d’informations comportementales anonymes recueillies ensuite pour les entreprises clientes qui adaptent leur stratégie marketing selon ces insights. Du secteur des assurances au retail, en passant par les médias, l’automobile, et la banque, ce sont tous les acteurs B2C qui cherchent à parler la langue de leurs utilisateurs.
Accumuler cette data sémantique est loin de suffire, pour Weborama, il s’agit aussi d’aider à la mise en place d’une stratégie efficace.
Plus de vingt ans après sa création Weborama mise sur la data sémantique.
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