5 start-up qui veulent faciliter l’entrée dans la vie professionnelle des jeunes
Nouveaux outils, plateformes de mise en relation, ou nouvelle manière de chercher un premier job ou un emploi… les start-up ne manquent pas d'idées pour rapprocher les jeunes du monde professionnel. Avec un taux de chômage en France chez les 15-24 ans parmi les plus élevés d'Europe, les solutions pour inverser la tendance font florès. Malgré une baisse sensible, sur cette tranche d'âge, le taux des jeunes sans activité demeure à 23,7% (-0,4 point) au deuxième trimestre 2016, selon l'Insee.
Frenchweb a sélectionné cinq nouvelles solutions aux positionnements variés, qu'elle soit sur la cible étudiante, la recherche du premier emploi, ou l'étape de la recherche avec le CV. Toutes veulent répondre au besoin de provoquer le premier contact entre un jeune et le monde professionnel.
Une fois le Baccalauréat en poche, difficile pour la plupart des jeunes étudiants d’identifier le métier qui leur convient. Pour remédier à cette angoisse, Frédéric Voyer et Emilie Korchia ont eu l’idée fin de lancer une plateforme pour aider les jeunes dans leur orientation. C'est ainsi que MyJobGlasses a vu le jour il y a deux mois «pour y voir enfin clair sur les métiers».
A partir du moteur de recherche mis à leur disposition, les étudiants peuvent choisir entre deux types de rencontre : «Mentoring», pour avoir un «coach» personnel d’orientation, ou «Découverte d’un métier en entreprise» pour rencontrer un professionnel. Avec ce concept, MyJobGlasses s’apparente à un outil d’accompagnement des jeunes dans leur orientation. La plateforme favorise la création d’un réseau dans le métier qui leur plaît, avec éventuellement des perspectives d’embauche à la clé.
Angle d'attaque : Aider les jeunes à créer leur réseau pour les accompagner dans leur orientation.
Le fossé est immense entre l’école et l’entreprise. Pour réussir la transition vers la vie active, Morgan Marietti et Cyrille Mauchamp ont conçu TrouveTonEntreprise.com. Cette plateforme propose un programme en ligne pour aider les jeunes à adopter une posture de professionnel dans le but de trouver un stage, un apprentissage ou un emploi. Issue de la Proactive Academy, cette méthode se base sur un coaching interactif et ludique.
L’offre de la plateforme se décline en quatre offres, accessibles de 5 à 30 euros par mois. Le parcours complet comprend 14 modules pour maîtriser le jargon professionnel, améliorer sa prospection d’entreprise et décrocher des rendez-vous. Tous les forfaits durent trois mois. Depuis son lancement, TrouveTonEntreprise.com revendique 750 contrats signés et 1 150 étudiants accompagnés pour autant de rendez-vous décrochés.
Angle d'attaque : Aider les jeunes à adopter un ton professionnel pour trouver un stage, un apprentissage ou un emploi.
Oublier le CV classique pour convaincre un recruteur en vidéo, c’est le concept imaginé par Samira Seltani et Mathilde Toucheboeuf à travers Trust & Try Job. Contrairement à la majorité des sites pour trouver un emploi, la plateforme ne se base pas sur les diplômes des candidats, mais sur leur motivation. Avec ce dispositif, Trust & Try Job veut offrir une égalité des chances à chacun et éviter toute forme de discrimination.
Pour se mettre en avant, les candidats se présentent sur un profil multimédia, enrichi par des photos, des vidéos et d’autres fichiers. A partir de cet espace personnel, les candidats auront accès à des mises en relation avec des recruteurs. Pour ce faire, la plateforme Trust & Try Job propose les «défis du possible». Celles-ci remplacent les annonces d’emploi traditionnelles. Et pour cause, les candidats ont l’opportunité de convaincre un recruteur de les sélectionner à travers une courte vidéo pour mettre en lumière leurs compétences. Cette méthode favorise ainsi le matching entre les entreprises et les candidats.
Angle d'attaque : Mettre les candidats sur un pied d'égalité en mettant en avant leur motivation en lieu et place du CV.
Marre des CV et des lettres de motivation qui restent sans réponse ? CornerJob propose une alternative pour savoir rapidement si votre candidature est retenue ou non. L’application est née l’an passé sous l’impulsion de David Rodriguez, Miguel Vicente et Gérard Olivé.
Comme sur Trust & Try Job, les utilisateurs n’ont pas besoin de fournir un CV. Il leur suffit de remplir leur profil et d’activer la géolocalisation sur leur smartphone pour postuler aux offres qui se situent à proximité de leur position. Les recruteurs situés dans le périmètre du candidat peuvent alors consulter son profil. Si un employeur est intéressé par un candidat, il peut directement échanger avec lui à l’aide d’une messagerie instantanée intégrée à l’application. La start-up basée à Barcelone revendique plus de 40 000 offres d’emploi supplémentaires par mois.
Angle d'attaque : Aider les utilisateurs à trouver un emploi rapidement et à proximité de leur position.
Si l’éducation reste (plus ou moins) gratuite en France, la grande majorité des étudiants a pourtant besoin d’un « job étudiant » pour vivre. Pour les aider dans leur recherche de petits boulots d’appoint, l’avocat Amaury d’Everlange et Jean-Baptiste Achard, tout juste diplômés de l’Essec, ont imaginé la plateforme Staffme. Concrètement, les étudiants qui s’inscrivent à ce service deviennent des Staffers. Ils reçoivent alors régulièrement des textos proposant des missions plus ou moins courtes, dans des domaines aussi variés que le déménagement, le télémarketing ou l'évènementiel.
Seule contrainte : avant de rejoindre la communauté des Staffers, les étudiants doivent créer leur statut d’auto-entrepreneur. En contrepartie, ils ne perdent pas de temps à chercher des missions et sont également déchargés de tout ce qui a trait à la facturation et au paiement puisque c’est Staffme qui s’occupe de la paperasse.
Lancée en avril dernier, la start-up vient de finir une première levée de fonds de 500 000 euros, auprès d’une dizaine d’investisseurs à la tête d’entreprises ayant eu recours à ses services. Aujourd’hui, 1 500 étudiants sont inscrits sur cette plateforme qui voudrait être présente prochainement dans toutes les villes étudiantes de France.
Angle d’attaque : aider les étudiants qui ont également le statut d’auto-entrepreneur à trouver des missions ponctuelles en parallèle de leurs cours.
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