[Rétro 16’] 5 actus dans la Tech internationale en 2016
De l'amende record infligée par Bruxelles à Apple au rachat de LinkedIn par Microsoft, en passant par le scandale des smartphones explosifs de Samsung, l'année fut riche en rebondissements pour les entreprises et les start-up du monde entier. Retour sur cinq événements majeurs qui ont rythmé la Tech internationale au cours des douze derniers mois.
Microsoft débourse 26 milliards de dollars pour racheter LinkedIn
Il s’agit de l’une des plus grosses opérations de l’année. En juin dernier, Microsoft a créé la surprise en s’emparant de LinkedIn. Lancé en 2003, le plus gros réseau social professionnel au monde revendique près de 450 millions de membres dans le monde, dont plus de 100 millions qui se connectent chaque mois sur la plateforme.
Début décembre, Bruxelles a donné son feu vert à l’acquisition de LinkedIn par Microsoft. Toutefois, la firme américaine devra se soumettre à quelques règles pour maintenir une concurrence saine. Microsoft a notamment affirmé qu’elle veillerait à ce que les fabricants et les distributeurs de PC ne soient pas contraints d’installer LinkedIn sous Windows. Le géant américain devra respecter ces engagements pendant une période de cinq ans.
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Bruxelles inflige une amende record de 13 milliards d’euros à Apple
L’été dernier, l’Union européenne a décidé de frapper fort en matière de lutte contre la fraude fiscale. Bruxelles a ainsi condamné Apple à payer une amende de 13 milliards d’euros, plus les intérêts, à l’État irlandais, soit la sanction financière la plus lourde infligée par l’UE. Cette amende fait suite à une enquête de trois ans menée par Margrethe Vestager, commissaire en charge de la concurrence.
Selon les investigations menées par la Commission européenne, Apple n’aurait pas payé la moindre taxe jusqu’en 1991 avant de bénéficier d’un traitement de faveur par la suite. La somme réclamée par l’Union européenne doit ainsi couvrir les impôts impayés par la firme de Cupertino en Irlande entre 2003 et 2014. Toutefois, Apple a annoncé son intention de faire appel, initiative soutenue par Dublin.
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Take Eat Easy met la clé sous la porte
La concentration du secteur européen de la livraison de repas aura eu raison de Take Eat Easy. La start-up belge a fini par se retirer du marché l’été dernier. Lancée en 2014 à Bruxelles, Take Eat Easy nourrissait pourtant de fortes ambitions en Europe. La société voulait notamment s’imposer en France et en Belgique, mais aussi en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni.
Cependant, Take Eat Easy s’est heurtée à la réalité du marché, ne générant pas suffisamment de revenus pour couvrir ses coûts. Placée en redressement judiciaire, l’entreprise laisse ainsi Just Eat, Delivery Hero, Deliveroo ou encore l’Américain UberEATS se battre pour le leadership de la livraison de repas à domicile en Europe.
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Uber lance sa voiture autonome
La voiture autonome est une véritable obsession pour Travis Kalanick, le patron d’Uber. En 2016, la plateforme de VTC a franchi un nouveau pallier en mettant en circulation ses premiers véhicules sans chauffeur à Pittsburgh, où est basé son Advanced Technologies Center. Pour mener son projet de voitures autonomes, Uber s’est notamment allié avec Ford et Volvo.
A terme, les véhicules sans chauffeur pourraient ainsi permettre à la plateforme de VTC d’éviter les polémiques autour du statut de ses conducteurs et, surtout, de se rapprocher de la rentabilité. Depuis son lancement en 2009, la compagnie n’est encore jamais parvenue à dégager le moindre bénéfice. Malgré une valorisation à 68 milliards de dollars et une présence dans 500 villes à travers le monde, Uber aurait perdu 4 milliards de dollars depuis sa création, selon Bloomberg. Rien qu’au premier semestre 2016, la start-up californienne aurait même perdu 1,27 milliard de dollars.
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Samsung paie cher le fiasco du Galaxy Note 7
Le Galaxy Note 7 devait être le joyau de Samsung capable de concurrencer frontalement l’iPhone, il s’est finalement transformé en véritable cauchemar pour le fabricant sud-coréen. En raison de multiples explosions de modèles défectueux, Samsung a décidé d’abandonner la production de son smartphone phare. Ce fiasco industriel n’a pas été sans conséquences sur les résultats du groupe.
Au troisième trimestre 2016, Samsung a ainsi annoncé une baisse de 30% de ses bénéfices opérationnels. La situation est encore plus désastreuse au niveau du bénéfice opérationnel de la division mobile du fabricant sud-coréen qui s’est effondré de 98% entre juillet et septembre. Les analystes estiment que cet échec sans précédent pourrait coûter jusqu’à 10 milliards de dollars à Samsung. Désormais, le fabricant compte sur le Galaxy S8, qui devrait être lancé au premier semestre 2017, pour faire oublier le douloureux souvenir du Galaxy Note 7.
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