5 Français de moins de 30 ans qui réinventent le commerce
Lycéens, étudiants ou jeunes indépendants, ils ont décidé de monter leur start-up dans le secteur du e-commerce. FrenchWeb a sélectionné cinq entrepreneurs français de moins de 30 ans qui ambitionnent de bouleverser le commerce physique et en ligne.
Paul Morlet : le petit poucet de l'optique
Paul Morlet a décidé de prendre le taureau par les cornes sur le marché des lunettes. Le Lyonnais a créé la société Lunettes pour tous afin de proposer des montures à des prix défiant toute concurrence. Pour des verres simples, le client devra débourser 9,99 euros et pourra même repartir avec ses lunettes sur le nez. Le prix pourra grimper à 29,99 euros pour des verres progressifs, qui seront expédiés dès le lendemain de la commande.
Au-delà des prix attractifs proposés, la start-up se démarque aussi par sa rapidité de prise en charge. Lunettes pour tous garantit en effet un parcours client ne dépassant pas les 10 minutes.
Lire aussi : Paul Morlet veut des lunettes pour tous à 9,90 euros
Benjamin Chemla : un business angel aux manettes de la livraison urbaine
En 2015, Benjamin Chemla a décidé de se lancer sur le marché de la livraison urbaine en lançant la start-up Stuart, avec Clément Benoît. Basée à Barcelone et disposant d’un bureau à Paris, elle propose aux commerçants et aux e-commerçants une solution pour les mettre en relation avec des coursiers (à vélo ou en vélo-cargo), situés à proximité de leurs boutiques ou de leurs points de retrait, prêts à livrer leurs produits à leurs clients.
Pour optimiser les courses à effectuer, Benjamin Chemla et son équipe ont développé un algorithme en interne qui vise à affecter le livreur le plus adéquat en fonction de plusieurs paramètres (distance à parcourir, poids à transporter…). Sur son segment d’activité, Stuart doit faire face à Amazon, avec son offre Prime Now, la jeune pousse espanole Glovo, qui permet d’acheter et de se faire livrer tout type de produit en moins d’une heure, ou encore Uber, qui se positionne sur le marché de la livraison de repas avec UberEATS.
Lire aussi : Stuart part à la conquête du marché français de la livraison urbaine
Rania Belkahia : la marketplace de l’Afrique
A 23 ans, Rania Belkahia a voulu révolutionner le marché du transfert d'argent. Aux côtés de Jérémy Stoss et de François Sevaistre, elle ainsi créé la start-up Afrimarket, spécialisée dans le transfert d’argent vers l’Afrique sous la forme de «cash-to-goods (du cash pour des biens). Non seulement, la plateforme permet de régler des dépenses alimentaires, scolaires ou médicales pour le compte de proches résidant en Afrique, mais elle propose aussi la mise en ligne de produits sur un catalogue, à acheter en ligne ou par téléphone.
Afrimarket gère également la livraison des produits dans les pays où elle opère (Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo et Cameroun), à la manière d’Amazon. En septembre dernier, la société avait levé 10 millions d’euros pour accélérer le développement de sa plateforme d’achat et de livraison.
Lire aussi : Afrimarket lève 10 millions d’euros pour étendre son modèle de marketplace en Afrique
Vianney Vaute : un militant pour reconditionner vos produits électroniques
Fin 2014, Vianney Vaute a mis sur pied la start-up Back Market pour lutter contre le gaspillage électronique. Avec Quentin Le Brouster et Thibaud Hug de Larauze, ses associés, le jeune entrepreneur s’est fixé pour objectif de centraliser sur une plateforme toute l’offre de produits reconditionnés électriques et électroniques (ordinateurs, smartphones, tablettes, frigos, micro-ondes…).
Back Market revendique plus de 100 000 produits vendus sur sa plateforme et affirme avoir évité 61 tonnes de gâchis électronique. Pour allonger la durée de vie des produits, la société compte plus de 60 usines de reconditionnement partenaires en France. L’an passé, la start-up a réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros, dont 15% en Europe (Allemagne, Belgique, Espagne et Italie).
Damien Morin : du conte de fée Save à la réalité
Réparer votre smartphone en 20 minutes, c’est l’objectif que s’est donné Damien Morin. A 23 ans, ce dernier a créé Save, start-up spécialisée dans la réparation de smartphones et de tablettes. De 25 personnes avec 5 points de vente début 2015, la société a connu une accélération fulgurante de sa croissance en l’espace de quelques mois. Fin 2015, Save comptait ainsi plus de 400 collaborateurs et 137 points de vente.
Toutefois, cette croissance brutale a été fatale à l’entreprise en juillet 2016, avec son placement en redressement judiciaire. Néanmoins, Damien Morin reste confiant quant à l’avenir de sa société. Il espère revenir au premier plan en 2017.
Lire aussi : La start-up Save annonce son placement en redressement judiciaire
- Northvolt se débranche de ses créanciers / Plan marketing 2025, la méthode Maxime Baumard (Pennylane) / SOLTEO lève… - 22/11/2024
- SOLTEO lève 1,5 million d’euros pour développer les micro-centrales solaires - 22/11/2024
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024